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Critiques de Robin (60)
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Le fils de Rembrandt

♫Ils disent j'ai de la chance

Et je déteste ça

Je connais mon enfance

Et je déteste moi

Car on est jamais trop riche

Et puis toujours trop pauvre

Et les autres, on s'en fiche

Jusqu'à ce qu'ils nous sauvent♫

Le fils à papa-Vianney-2016



♫En diligence, faisons silence.

Marchons sans bruit,

C'est la ronde de nuit♫

il est bientôt minuit

Tu profites de chaque heure

Tac tic et l'illusion dope tic

c'est ça qui t' Rembrant leurre.



Titus n'a pas connu sa mère

Titus a un mauvais caractère

Même aller à l'église, c'est en Protestant

Calviniste oblige, faut pas être amant

A Amsterdam

Y'a du haschich en kilogrammes

Son père a fait faillite

Depuis ses amis lévitent

En plus son père picole

un cri Titus et ça t'Rembrant qui gnole



Naissance d'un clair-obscur

La vie c'est un peu dur !

"C'est un peu de lumière

et beaucoup de ténèbres."(p 279)

Roman graphique réussi

traits au crayon et tableaux choisis aussi.













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Essie, tome 20 : Et si je n'allais plus à l'éco..

La vie d’Essie n’est pas drôle ! Elle n’a pas le temps de jouer avec son chat, d’habiller ses poupées, de colorier... Alors elle invente un stratagème pour reste à la maison : elle se parsème de petits points rouge pour faire croire qu’elle est malade... le médecin arrive et diagnostique la varicelle avec un petit sourire ... Très bien, papa et maman appellent la baby-sitter pour garder Essy qui jubile : pas d’école ! Elle s’amuse , va voir son chat ....Tiens ! Il dort, vraiment pas marrant la vie du chat ! Le lendemain, elle se sauve pour aller voir ses copines dans le parc, elle sont toutes contentes, elles vont aller faire du poney avec la maîtresse ... Essy commence à s’ennuyer, papa et maman sont trop occupés pour jouer avec elle le soir ... on dirait qu’ils se doutent de quelque chose...



Cette petite histoire de la collection, «  mes premiers j’aime lire » raconte aux lecteurs débutants, les aventures d’Essie, traite de sujets qui leur parlent, de soucis de leur vie quotidienne afin de d’aiguiser leur appétit de lecteur. Cette histoire précisément expose de bonnes raisons d’aller à l’école. Une lecture très abordable pour faire ses premiers pas de lecteurs.
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Pour toi, le confinement c'était comment ?

Un album que je voulais absolument acheter pour la médiathèque car c’est le premier livre jeunesse que j’ai vu passer sur le confinement, et ce, dès l’été 2020. L’album décrit les quotidiens possibles de l’enfant alors qu’il reste confiné avec sa famille chez lui. C’est pas mal mais je ne trouve pas les illustrations jolies.
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Le secret de Jeanne

Jeanne est la grand-mère de Nina, elle adore lui raconter des histoires, elle a un doux secret qu'elle ne peut s'empêcher de partager, c'est qu'elle aussi était une petite fille ! En effet dans toutes les périodes de sa vie, Jeanne se souvient de la petite fille qui reste en elle, celle qui voulait toujours dessiner quand elle était jeune fille ou étudiante. Celle qui voulait être princesse pour son mariage, l’excitée à l’idée d’emménager avec son mari, l’émerveillée de devenir maman, la pleureuse parce qu’aimer c’est parfois compliqué, l’esseulée lorsque son enfant s’éloigne ce qui la pousse à serrer un peu plus fort sa poupée, l’émotive à la naissance de Nina sa petite-fille, l’impatiente à l’arrivée de Noël. La petite fille encore en elle n’en finit pas de ressurgir dans tous les instants de sa vie pour lui rappeler qu’elle aussi elle a été une enfant. Dans les pages elle se manifeste par une adorable illustration d’une toute petite fille en filigrane rose fluo glissée au milieu des dessins noir et blanc. Un tout petit album rempli de nostalgie à partager avec petits et grands.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Quand je ferme les yeux...

Texte délicieux que j'ai goûté tout particulièrement

Il évoque la mélancolie du temps qui passe à travers les cinq sens.

Toutes les étapes de la vie défilent:

l'enfance, la jeunesse, le mariage, la naissance de l'enfant...

J'avais tant de plaisir à le lire que tant pis si c'était au-dessus de l'âge pour lequel il était destiné.

Il a plu.

Il a été régulièrement demandé.

Gare à ne pas l'oublier!

Signe que c'était gagné!


Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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Le secret de Jeanne

un bijou

petit, tout petit, tout simple

pour l'enfant qui vit toujours en nous



car vous devez le garder bien précieusement
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Petit Père Noël, tome 2 : Joyeux Halloween Peti..

Plaisant, pour les enfants.



Petit père Noël se fait de nouveaux amis gentiment monstrueux, afin de combattre la maudite mécanique destructrice de forêts.



Ici, il faudrait pouvoir mettre deux notes. Une pour les petits, plus haute qu'indiqué, et une pour les grands, plus basse naturellement.

Pour nous, grands enfants, même si les dessins de Thierry Robin sont toujours sympas, bien que moins travaillés qu'à l'accoutumée, çà reste vraiment basique.



Revenons à nos chérubins. Il y a des moments ou vous avez des coups de barre pour l'histoire du soir.

Et là, tadaaam ! Vous sortez petit père noël et c'est gagné. Que des images, ludique, joyeux, histoire facile à comprendre, une divertissante lecture pour eux.



En plus avant de savoir lire, ils ont parfois tendance à vouloir se débrouiller, en "lisant" tout seul. C'est mignon, surtout lorsqu'on se rend compte qu'ils n'ont pas franchement compris ce qu'on leur avait conté.

Mais moi qui aie tendance à être pointilleux, j'ai du mal à me retenir pour les reprendre. Mignon, mais crispant.



Du coup là, c'est reposant, tout le monde peut la raconter à sa façon, voire se taper des délires, et çà, ils adorent !



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La teigne

Robin nous montre son savoir faire dans le 9e art. D'une part, il a créé un album sans aucun texte. Et l'album ne s'adresse pas à un public enfant. Et d'autre part, en jouant ingénieusement du contraste noir et blanc. Ainsi cela insuffle une dynamique spécifique. Le bédéaste joue avec des gros plans pour plus d'impulsion et voir les expressions de la teigne. On voit bien ainsi qu'elle prend un plaisir dans la destruction et la nuisance à son prochain. Un voisin très flegmatique résiste à ces attaques et garde le sourire. Donc, il amplifie les tentatives de meurtres en vain. Là se cache une succession de gags avec des chutes similaires. Il aurait pu aller vers des scènes très trashs et violentes. Néanmoins, il reste dans des approches cruelles sans sang qui coule ou tête qui explose. Un savoir-faire qui n'est pas donné à tout le monde.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Le fils de Rembrandt

Voici la première bd de Robin qui est directeur artistique dans l'un des magazines jeunesse de Bayard presse ("J'aime lire"). Il frappe fort car c'est un pavé de 300 pages. Le dessin est encore imprécis, voire un peu brouillon par moments. Cependant, il y a un certain dynamisme du trait. On voit qu'il y a du talent même si ce n'est pas encore le top.



On va suivre la vie de Titus de 4 à 26 ans. C'était le fils de Rembrandt qui vivait dans une époque où les épidémies ne faisaient pas de quartier. A travers lui, on découvre également son illustre père sous une autre facette. Les difficultés sentimentales, pécuniaires et administratives vont s'accumuler jusqu'au malheur. Tout est abordé sans tabou.



C'est une bd qui a du rythme et de la légèreté malgré tout.
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La teigne

J'avais connu un Thierry Robin plus inspiré notamment dans les séries Koblenz ou encore Rouge de Chine. C'est vrai qu'on ne reconnait plus la beauté de son graphisme dans ce genre de comics prolongé et en noir et blanc. Le minimalisme est roi. Cela ne m'attire guère.



Le récit est d'ailleurs fort simple : une teigne en veut particulièrement à son voisin qui ressemble d'ailleurs à un morceau de doigt genre le pouce. C'est une succession de gags dont la chute est pratiquement toujours la même tel un effet boomerang. La fin est bien gentille.



C'est l'un des rares titres humoristiques de cette collection Tohu Bohu. Je trouve également que le petit format n'est pas forcément le mieux adapté. Bref, on pourra passer son chemin sur cette teigne qui ne viendra pas hanter vos nuits.
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Poverello

Poverello est la deuxième bande dessinée de Robin après Le fils de Rembrandt paru en 2010 aux Editions Sarbacane. Au niveau du dessin, on mesure tout le chemin parcouru. Il y a incontestablement un réel progrès avec 3 ans de travail pour cette oeuvre un peu novatrice. Je suis véritablement tombé sous le charme.



C'est surtout au niveau de la mise en scène qu'il y a une certaine virtuosité. La vie d'un acteur gâté est chamboulé lorsqu'il accepte d'incarner le rôle de Poverello à savoir Saint-François d'Assise dont s'inspire actuellement notre bon pape. Cette oeuvre va jouer sur les deux tableaux et s'en tirer à merveille. Point de bondieuserie car je n'aurais pas supporté.



Attention car il s'agit d'un pavé de 600 pages mais qui se lit avec un certain bonheur grâce à une fluidité des scènes: 3 à 4 cases par page. Le texte n'est guère envahissant. C'est en tout cas une manière astucieuse d'aborder la vie de l'un des saints les plus célèbres.



En conclusion, c'est une belle découverte d'un auteur encore inconnu du grand public sauf pour les fans de Bayard Presse. Cependant, la tonalité ne sera guère enfantine avec quelques dessins de nus. Par ailleurs, on va passer de la superficialité, de l'argent facile, de l'égocentrisme, des aventures d'un soir à quelque chose d'autre, de plus humain, de plus beau, de plus sincère. Un livre qui rend étonnamment proche la quête de sens d’un saint très moderne.
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Si mon père était encore là...





Un album qui aborde avec tant de justesse le sujet délicat de la mort d'un parent. Des illustrations plutôt agréables et joyeuses qui laissent la part belle à un texte riche, dense, plein de tendresse et d'humour.



Chaque page de l'album commence par la même phrase "si mon père était encore là", car oui, le papa de ce petit garçon est parti et ne reviendra pas, il a été mangé par par un "vilain crabe".



Alors, si il était encore là, que lui dirait son petit garçon, comment le réveillerait-il le matin, à quels jeux joueraient-ils ensemble, quelles discussions auraient-ils en sortant de l'école, quelle histoire lui lirait-il le soir ... autant de questions si essentielles pour l'enfant, le tout petit qu'il est encore, des questions qui devront rester sans réponse.



Et puis, si papa était encore là, la vie c'est sûre serait drôle et pleine de fantaisie.



"Si mon père était encore là, plus besoin d'écouter la météo pour savoir quel temps il va faire demain : du soleil toute l'année, de la joie, de la bonne humeur...papa, au moins, il mettait de la couleur dans ma vie ... "



Si papa était encore là, plus rien ne lui ferait peur, pas même les grosses vagues dans la mer, le poney shetland quand il va trop vite, les monstres cachés sous le lit, pas même les légumes verts ...



"Si mon père était encore là, je l'aiderais à dépenser son argent au Maxi-Marché parce que maman, elle ne sait pas du tout faire les courses. Elle rapporte toujours des trucs qui ne servent à rien, comme des légumes et du poisson. Papa, lui il était d'accord avec moi : les nounours en chocolat, CA c'est utile..."



Et puis, si papa était encore là, il le rassurerait.



"Je lui dirais de ne surtout pas s'inquiéter pour mon avenir, parce que ça y est, j'ai bien réussi ma vie moi aussi : j'ai eu un 7/10 en calcul"



Il lui apprendrait comment on devient un papa, comment c'est la vie plus tard, quand on est un homme, ce qu'il fait dire ou faire pour le devenir.



Si papa était encore là, il aurait tant de choses à lui dire, tant de choses à apprendre de lui, tant de choses à comprendre encore.



Mais il n'est plus là. Viennent alors, le grand chagrin qu'on partage avec ceux qui restent, les questions douloureuses et si légitimes, les incompréhensions, les doutes ...



"Si mon père était encore là, même pas longtemps, juste une journée ... et bien moi, à table, je lui poserais des tas de questions : comment c'est là haut, dans le ciel, puisque maintenant c'est sa maison ? est-ce qu'il a revu Papi Henri ? est-ce qu'ils habitent sur le même nuage . est-ce qu'il s'est fait des copains anges ? est-ce qu'il va avoir des ailes, lui aussi ?"



Et il faut apprendre désormais à vivre sans lui. Réapprendre ces gestes du quotidien que l'on faisait ensemble, apprendre à affronter ses peurs, comme un grand.



Il faut accepter que sa maman pleure encore parfois en cachette et prendre le temps de la consoler comme elle sait aussi si bien le faire.



"Si mon père était encore là, je lui dirais aussi que maman, elle l'aime toujours en secret, mon papounet ... même que parfois elle renifle en faisant semblant d'être enrhumée. Mais moi je sais bien que c'est pas vrai, que c'est parce qu'elle pense toujours à lui. Alors, je la serre très fort dans mes bras pour la consoler...ou peut-être que c'est elle qui me console, je ne sais plus très bien..."



Il faut accepter qu'elle refasse sa vie avec un autre, même s'il ne remplacera jamais ce papa, accepter de grandir malgré tout sans ce regard bienveillant et protecteur. Accepter d'envisager demain...



Un album difficile, terriblement émouvant, mais ESSENTIEL...


Lien : http://casalaurette.over-blo..
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Petit Père Noël, tome 2 : Joyeux Halloween Peti..

Pour moi cela reste un incroyable tour de force que de faire passer autant de choses dans une BD sans la moindre parole. Je persiste et signe ma fanitude absolue !



(avis plus complet sur le blog)
Lien : http://kobaitchi.com/joyeux-..
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Poverello

Un gros "pavé" graphique de près de 600 pages qui fait le parallèle entre un acteur à la mode et le personnage historique qu'il incarne : saint François d'Assise ! Il fallait oser le faire....

On peut trouver un peu artificiel les deux univers graphiques : les pages en bleu-gris qui racontent le tournage du film et les pages en brun-orangé qui déroulent la vie de saint François. Mais ces deux univers se répondent et le cheminement de l'acteur fait un peu écho à celui du saint. Certes certains traits de John Coal sont un peu exagérés, mais c'est une histoire bien agréable à lire, bien documentée et qui ne tombe pas dans l'hagiographie simpliste. Au contraire, François et ses frères ont même parfois des expressions modernes à la bouche et ces anachronismes nous rendent encore plus proche cette vie franciscaine de l'origine.

Les pages qui m'ont le plus touché sont celles où saint François, arrivé à la fin de sa vie, aveugle et seul, dicte à frère Léon le Cantique des Créatures : la nuit de sa cellule s'ouvre sur les étoiles.

Je suis heureux de voir comment cette vie du XIIIe siècle a des échos contemporains puisqu'elle peut inspirer un dessinateur de BD. Je pense aussi qu'elle peut nous donner des clés pour nos relations dans la vie de tous les jours. Je suis tout à fait de l'avis du réalisateur du film qui fait même référence au "Très Bas" de Christian Bobin !

Et pour terminer, un autre clin d'oeil de lecteur avisé offert par l'auteur : la mère du héros offre à un autre personnage "Rosa Candida" de Audur Ava Olafsdottir !!!
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Moi j'aime quand papa...

Un petit livre que j'ai feuilleté avec plaisir, l'équivalent de "moi j'aime quand maman", dont j'ai fait la critique il y a quelques jours.

Des enfants dessinés en animaux racontent ce qu'ils aiment de leur papa: regarder le rugby avec lui, écouter ses explications, ne rien comprendre et aimer ça quand même, ou bien quand il fait semblant de se faire mal au foot et se roule par terre, quand il se laisse coiffer et dit "merci madame la coiffeuse, c'est très joli!", etc..



Un livre dans lequel tout le monde se retrouve au moins une fois et qui amuse enfants comme parents.
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Petit Père Noël, tome 5 : Petit Père Noël et le cad..

J'ai été sur ce livre juste pour Lewis Trondheim en imaginant me retrouver face à ce que l'auteur nous propose habituellement.

Je ne m'attendais pas à me retrouver sur une BD muette...

Et si ce n'est pas un défaut en soit, j'avoue que personnellement j'ai un peu de mal avec cela.

L'histoire n'est pas mauvaise, loin de la, c'est enfantin tout en dénonçant certains travers, mais étant donné que j'accorde plus d'importance au dialogue qu'au dessin et qu'ici il n'y a pas de dialogue, je ne suis pas la personne la plus apte à juger cette oeuvre.
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Les larmes d'Esther

Un livre pour initiés et croyants contant le parcours d'une pauvre femme devenue prostituée, de son riche ancien maître devenu lépreux et d'un jeune homme muet et lépreux également, dont la vie va être bouleversé par Jésus. Avec en prime une histoire d'amour.

Bof bof, question scénario c'est naïf tout en ayant besoin de solides connaissances pour comprendre.
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Tendres bêtises à faire quand on est amoureux(se)

"Toutes les bêtises à faire quand on est amoureux(se)".



Loin de moi l'idée de vouloir retomber dans l'écriture inclusive, il s'agit d'une autre nuance, le livre se lit dans les deux sens, vu par l'amoureux et vu par l'amoureuse.







S'aiment-ils un peu? (forcément)



Beaucoup? (sûrement. Oui mais comment?)



A la folie? (Ah, non! Ils sont bien trop jeunes, crierait le comité des parents.



Mais, peut-être qu'il existerait une folie toute bien et classé J? Que pour les enfants, quoi.)



Si si, cette folie là, elle existe.



Elle est douce et les auteurs vous la répertorient en quelques points.



12, pour être exact, d'un côté et de l'autre.







Les points de côté coeur, les crampes amoureuses du garçon de l'histoire sont faites de pas mal d'intentions, d'actes manqués et de ressentis.



L'envisager, cette jolie, est rapide, l'approcher est plus lent. Un fauve qui se glisse au travers des herbes de la savane avant d'atteindre son antilope.







Elle est à croquer cette antilope, avec son petit chouchou, son pull rouge et ses cheveux qui sentent bon.







Notre amoureuse n'est pas pour autant téméraire.



Mais elle est une habile calculatrice, une séductrice qui le fera succomber à la senteur de ses cheveux.



Mais tout cela se prépare, il faut en tester plein.







Les points de côté coeur, les crampes amoureuses de la fille de l'histoire sont faites de pas mal d'espérances, de rêves, de suppositions, vraies ou fausses.







Heureusement, qu'ils ne se sont pas attendus trop longtemps ( ils auraient été bien trop vieux après, nous répondraient les jeunes lecteurs).



Les situations de l'un et de l'autre finalement se répondent, on peut lire l'un puis l'autre ou lire l'un et l'autre et comparer.



Il n'y a décidément pas de hasard et quelque part, on se choisit, c'est ce que dit le livre, avec beaucoup de tendresse et de simplicité.



Le centre de l'album nous offre un joli Big Bang classé J, il ne manquerait presque que le bisou.



Mais ça, ce n'est pas notre histoire.







Un album amusant sur le sentiment amoureux chez les plus jeunes qui veulent un copain et une petite copine.
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Clémentine et Célestin, Tome 4 : Clémentine et Céle..

Encore une sympathique petite histoire de Clémentine et Célestin, qu'on sort et ressort ... pour la recette incluse.

Le gâteau aux noisettes de Tante Pomme est un de ceux que je fais le plus souvent, avec noisettes ou amandes !

Les enfants aiment bien suivre les péripéties de l’histoire, puis ... déguster le gâteau !
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Quand je ferme les yeux...

Un magnifique album de Davide Cali sur la nostalgie évoquée par les odeurs et les bruits qui ont jalonné son parcours. J'adore l'univers poétique de l'auteur présent déjà dans les livres "J'aime t'embrasser" et "Moi, j'attends".

Un homme se souvient des moments forts de sa vie à travers les odeurs et les bruits de son enfance et de ses premiers pas dans le monde adulte : sa maison, ses jeux, ses rencontres, l'amour, son premier enfants, etc. Les sens sont sa mémoire.

Quand je ferme les yeux j'entends...

Quand je ferme les yeux je sens...



Un album poétique sur la nostalgie des parfums d'enfance qui me fait penser à "La première gorgée de bière" de Philippe Delerm (petit recueil de nouvelles au sein duquel il évoque ses souvenirs d'enfance). Je suis vraiment touchée et émue par cet album car très sensible aux odeurs et aux souvenirs d'enfance. La petite larme n'était pas loin...
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