La mémoire va reconstruire
pierre après pierre
mon cerveau.
Je pleure dans une moitié
de ma tête de mort
l'esprit de ma pensée,
la pseudo-unification explicative
des névroses
des rêves.
Je vois et j'entends
un BROUHAHA
bruits confus
qui s'élèvent d'une foule,
mon fantôme en reste bouche bée,
déchu, amoindri,
abaissé, affaibli, avili...
Je vois mes parents,
ma femme, les enfants, qui causent
du mobile, du motif, de la raison,
du prétexte
du pourquoi...
Mon cerveau est pensif.
Il capte les paroles de la pensée,
mon fantôme, lui,
est silencieux.