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Citations de Saint-Simon (208)


"[...] ... Bossue et contrefaite à l'excès, elle avait mieux aimé épouser le dernier duc de Guise, en mai 1667, que de ne se point marier. Monsieur, son père, frère de Louis XIII, était mort en 1660. Madame [Marguerite de Lorraine], sa mère, qui était soeur de Charles IV, duc de Lorraine, et que Monsieur avait clandestinement épousée à Nancy en 1632, dont Louis XIII voulut si longtemps faire casser le mariage, et qui ne put venir en France qu'après sa mort, était morte en 1662. Mme de Savoie, soeur du même lit et cadette de Mme de Guise, était morte sans enfants en 1664, et son autre soeur du même lit, et l'aînée, était revenue dans un couvent de France, sans aucune considération, après avoir quitté ses enfants et son mari, le grand-duc de Toscane, qui ne put jamais l'apprivoiser. ... [...]"
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"[...] ... Don Juan d'Autriche* lui arracha le fameux Vasconcellos**, puis le jésuite Nithard, son confesseur, qu'elle consola par l'ambassade d'Espagne à Rome, n'étant que simple jésuite, et le fit cardinal après, mais sans avoir pu le rapprocher d'elle.

Elle régna avec plus de tranquillité sous le nom de son fils [Charles II] devenu majeur, et rendit fort malheureuse la fille de Monsieur***, que ce prince avait épousée.

A la fin, son mauvais gouvernement et plus encore son humeur altière, qui lui avait aliéné toute la cour, refroidit le roi pour elle, sur qui elle l'exerçait avec peu de ménagement, et elle alla passer ses dernières années dans un palais particulier dans Madrid, peu comptée et peu considérée. ... [...]"
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"[...] ... L'Espagne perdit la reine mère d'un cancer. C'était une méchante et malhabile femme, toujours gouvernée par quelqu'un, qui remplit de troubles la minorité du roi son fils. ...[...]"
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"[...] ... La cour de Rome eut une extrême joie de se voir déférer cette cause à juger en première instance par les premiers prélats d'un royaume jusqu'alors si attachés à des maximes plus anciennes, et elle triompha de les tenir en suppliants à ses pieds. Cette affaire y fit grand bruit. Elle fut renvoyée à la congrégation qui examinait un ouvrage dogmatique du feu cardinal Sfondrat, abbé de Saint-Gall, qui avait été déféré au Saint-Siège, qui, sur cette même matière et sur d'autres, était, disait-on, fort étrange, mais que la pourpre de son auteur, quoique mort, protégea. Il faut les laisser travailler à Rome, et y arriver le cardinal de Bouillon, qui passa par Cluny et y emporta la coadjutorerie pour son neveu, qu'il fit confirmer à Rome. ... [...]"
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"[...] ... M. de Cambray ne demeura que deux jours à Paris. En partant pour Cambray, il laissa une lettre à un de ses amis, qu'on ne doutât pas qu'il fût M. de Chevreuse, et qui incontinent après devint publique. Elle parut une espèce de manifeste d'un homme qui, d'un langage béat, épanche sa bile et ne se ménage plus parce qu'il n'a plus rien à espérer. Le style, haut et amer, en est d'ailleurs si plein d'esprit, et, à tout événement, d'artifice, qu'elle fit un extrême plaisir à lire, sans trouver d'approbateurs : tant il est vrai qu'un sage et dédaigneux silence est difficile à garder dans les chutes. ... [...]"
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"[...] ... il ne jouit pas longtemps de cette petite prospérité ; elle fit peur à ses ennemis ; ils irritèrent le Roi, qui, sans le vouloir voir, lui fit dire de s'en aller sur le champ à Paris, et de là dans son diocèse, d'où il n'est jamais sorti depuis.

En envoyant cet ordre à M. de Cambray, le Roi envoya chercher M. le duc de Bourgogne, avec lequel il fut longtemps seul dans son cabinet, apparemment pour le déprendre de son précepteur, auquel il était fort attaché et qu'il regretta avec une amertume que la séparation de tant d'années n'a jamais pu affaiblir. ... [...]"
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"[...] ... Tout cela, avec l'examen de son livre, dont il ne se pouvait rien promettre de favorable, lui fit prendre le parti d'écrire au Pape, de porter son affaire devant lui, et de demander permission au Roi d'aller la soutenir à Rome ; mais le Roi lui défendit le dernier. M. de Meaux, là-dessus, envoya son livre au Pape, et M. de Cambray eut la douleur de recevoir une réponse sèche du Pape, et de voir M. de Meaux triompher de la sienne. ... [...]"
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"[...] ... Amiens, auparavant l'abbé de Brou et aumonier du Roi, était très savant mais ami intime de M. de Meaux et pensant comme lui en tous genres de doctrines. C'était d'ailleurs un homme extrêmement aimable, fort rompu au monde, goûté et recherché, mais un saint évêque, tout appliqué à son étude et à son diocèse, dont il ne sortait que le moins qu'il pouvait, et qui y donnait tout aux pauvres. ... [...]"
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"[...] ... [Soissons] et M. de La Rochefoucauld étaient enfants du frère et de la soeur [ils étaient donc cousins germains], et Mme de Sillery, sa mère, qui n'avait rien eu en mariage et dont les affaires étaient ruinées, vivait depuis de longues années à Liancourt, chez M. de La Rochefoucauld*. L'union était donc grande entre eux et M. de La Rochefoucauld, le plus envieux des hommes, ne pouvait souffrir les ducs de Chevreuse et de Beauvillier, dont le crédit et les places du dernier le désolaient, et dont la chute faisait tous les désirs. ... [...]"
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"[...] ... Ces deux livres, si opposés en doctrines et en styles, et si différemment accueillis dans le monde, y causèrent un grand fracas. Le Roi s'interposa et obligea M. de Cambray à souffrir que le sien fût examiné par les archevêques de Reims et de Paris, et par les évêques de Meaux, Chartres, Toul, Soissons et Amiens, c'est-à-dire par ses adversaires ou par des prélats qui leur adhéraient ; Paris, Meaux et Chartres étaient ses parties* reconnues ; Reims s'était joint à eux ; Toul, qui a tant fait parler de lui depuis, sous le nom de cardinal de Bissy, vivait avec M. de Chartres comme avec un protecteur duquel il attendait sa fortune.

Soissons, frère de Puysieulx, était un fat, mais avec de l'esprit, du savoir, et plus d'ambition encore, qui lui avait fait changer son évêché d'Avranches avec le savant Huet, pour être plus près de Paris et de la cour, des volontés de laquelle il était esclave. ... [...]"
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"[...] ... Dans ces circonstances, M. de Meaux [Bossuet] publia son "Instruction sur les états d'oraison", en deux volumes in-octavo, la présenta au Roi, aux principales personnes de la cour et à ses amis. C'était un ouvrage en partie dogmatique, en partie historique, de tout ce qui s'était passé depuis la naissance de l'affaire jusqu'alors, entre lui, M. de Paris et M. de Chartres d'une part, M. de Cambray et Mme Guyon de l'autre. Cet historique très-curieux, et où M. de Meaux laissa voir et entrendre tout ce qu'il ne voulut pas raconter, apprit des choses infinies et fit lire le dogmatique.

Celui-ci, clair, net, concis, appuyé de passages sans nombre et partout de l'Ecriture et des Pères ou des conciles, modeste, mais serré et pressant, parut un contraste du barbare, de l'obscur, de l'ombragé, du nouveau et du ton décisif de vrai et de faux des "Maximes des Saints", et les dévora aussitôt qu'il parut. L'un, comme inintelligible, ne fut lu que des maîtres en Israël* ; l'autre, à la portée ordinaire et secouru de la pointe de l'historique, fut reçu avec avidité et dévoré de même.

Il n'y eut homme ni femme à la cour qui ne se fît un plaisir de le lire et qui ne se piquât de l'avoir lu : de sorte qu'il fit longtemps toutes les conversations de la cour et de la ville. Le Roi en remercia publiquement M. de Meaux. En même temps, M. de Paris et M. de Chartres donnèrent chacun une instruction fort théologique, en forme de mandement à leur diocèse, mais qui fut un volume, surtout celui de M. de Chartres, dont la profondeur et la solidité l'emporta sur les deux autres, au jugement des connaisseurs, et devint la pierre principale contre laquelle M. de Cambray se brisa. ... [...]"
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"[...] ... C'était le Carême ; le Père de La Rue prêchait devant le Roi : on fut donc tout à coup surpris que, le jour de l'Annonciation, ses trois points finis et au moment de donner la bénédiction et de sortir de chaire, il demanda permission au Roi de dire un mot contre des extravagants et des fanatiques qui décriaient les voies communes de la piété autorisées par un usage constant et approuvées de l'Eglise, pour leur en substituer d'erronées, nouvelles, etc ... ; et de là, prit son thème sur la dévotion à la sainte Vierge, parla avec le zèle d'un jésuite commis par sa société pour lui parer un coup dangereux, et fit des peintures d'après nature par lesquelles on ne pouvait méconnaître les principaux acteurs pour et contre.

Ce supplément dura une demi-heure, avec fort peu de ménagements pour les expressions, et se montra tout à fait hors d'oeuvre. M. de Beauvillier, assis derrière les princes, l'entendit tout du long, et il essuya les regards indiscrets de toute la cour présente. Le même jour, le fameux Bourdaloue et le Père Gaillard firent retentir les chaires qu'ils remplissaient dans Paris des mêmes plaintes et des mêmes instructions, et jusqu'au jésuite qui prêchait à la paroisse de Versailles en fit autant. ... [...]
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[...] ... [La partialité des jésuites] avait donc été aperçue ; elle fut appréhendée*, on voulut les contenir, on en parla au Roi. On lui montra l'approbation du Père de la Chaise et du Père Valois, confesseur des princes, au livre de M. de Cambray ; on mit le Roi en colère et il s'en expliqua durement à ces deux jésuites. Les supérieurs, inquiets des suites que cela pourrait avoir pour le confessionnal du Roi et des princes, et par conséquent pour toute la société, en consultèrent les gros bonnets à quatre voeux**, et le résultat fut qu'il fallait céder ici à l'orage, sans changer de projet pour Rome. ... [...]"
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"[...] ... Outre leur liaison intime et de tous temps avec le cardinal de Bouillon, et la leur bien affermie avec M. de Cambray, [les jésuites] haïssaient aussi ses adversaires : M. de Meaux parce qu'il ne favorisait ni leur doctrine, ni leur morale, que son crédit les contenaient et que son savoir et sa réputation les accablaient ; M. de Paris par les mêmes raisons de doctrine et de morale, mais ils frémissaient de plus de ce qu'il était devenu archevêque de Paris sans eux et comme malgré eux ; M. de Chartres parce qu'ils haïssaient et enviaient la faveur de Saint-Sulpice, quoique, sur Rome et d'autrs points, dans les mêmes sentiments, mais la jalousie détruisait toute union et de plus, ils sentaient déjà le crédit que ce prélat prenait dans la distribution des bénéfices, et c'était leur partie la plus sensible que d'en disposer seuls ; M. de Reims, qui se ralliait à ces prélats parce qu'il ne les ménageait en rien, et qu'ils n'avaient jamais pu ni l'adoucir ni être soutenus contre lui en aucune occasion. ... [...]"
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"[...] ... M. de Reims [un Le Tellier, nous venons de le voir], dans ce grand siège, était d'autant plus odieux au [cardinal de Bouillon] qu'il n'avait pu affaiblir son crédit et sa considération. Le savoir éminent de M. de Meaux, l'autorité qu'il lui avait acquise sur tout le clergé et dans toutes les écoles, ses privances avec le Roi, sa considération, son estime et sa réputation, au-dedans et au-dehors, tout cela piquait l'émulation du cardinal, et lui donnait un désir extrême de lui voir tomber une flétrissure. Enfin le crédit que M. de Chartres [Godet-Desmarais, confesseur de Mme de Maintenon] commençait à prendre sur le Roi à la faveur de cette affaire, porté par son intimité avec Mme de Maintenon, était insupportable à un homme qui voulait tout, et dédaignant de regarder cet évêque que comme un cuistre violet, se voyait cependant obligé à des égards et à des ménagements qui l'outraient.

Toutes ces choses ensemble étaient plus qu'il n'en fallait pour enflammer le cardinal de Bouillon et pour lui faire entreprendre et porter la cause de M. de Cambray autant ou plus que la sienne propre. Je me suis étendu sur ces motifs parce que, sans cette connaissance, on n'en pourrait comprendre les suites. ... [...]"
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[...] ... Les Bouillons et les Noailles étaient ennemis de tous les temps : les principales terres des Noailles étaient dans la vicomté de Turenne ; ce joug leur était odieux, ils le voulaient secouer. Le procès en était pendant* depuis nombre d'années, et se reprenait par élans, avec une aigreur extrême et jusqu'aux injures, jusque là que les Bouillons avaient reproché aux Noailles, dans les écritures du procès, qu'un Noailles avait été domestique** d'un vicomte de Turenne de leur maison.

C'était avec un dépit extrême qu'ils voyaient briller les Noailles dans la splendeur des dignités, des charges, des emplois et du crédit, et ce fut avec rage que le cardinal de Bouillon vit arriver M. de Châlons à l'archevêché de Paris, où [lui-même] avait tâché d'atteindre autrefois, et devenir incessamment*** son confrère par le cardinalat. ... [...]"
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"[...] ... Ce dernier point du Conseil n'était pas à beaucoup près si aisé à imaginer raisonnablement que les espérances de Rome : le Roi n'avait jamais mis d'ecclésiastique dans son Conseil, et il était trop jaloux de son autorité et de sembler tout faire pour se résoudre jamais à un premier ministre ; mais Bouillon était l'homme le plus chimérique qui ait vécu en nos jours, et le plus susceptible des chimères les plus folles en faveur de sa vanité, dont toute sa vie a été la preuve. Un peu de sens aurait pu lui découvrir qu'indépendamment de la difficulté du côté du Roi, il n'était pas sûr que, si ses amis les eussent pu vaincre, c'eût été à son profit, et que M. de Cambray n'eût pas mieux aimé prendre pour soi ce qu'il eût pu procurer à un autre ; mais, outre ces chimères, le cardinal de Bouillon haïssait personnellement les adversaires de M. de Cambray, et aurait peut-être encore plus que lui triomphé de leur condamnation. ... [...]"
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"[...] ... Le cardinal de Bouillon" nous dit donc un Saint-Simon aux anges, "n'avait pas moins envie [d'aller à Rome que le cardinal de Janson en avait d'en revenir.] La frasque ridicule qu'il avait faite sur cette terre du dauphiné d'Auvergne, et d'autres encore, avaient diminué sa considération et mortifié sa vanité ; il voulait une absence, et une absence causée* et chargée d'affaires, pour revenir après sur un meilleur pied. Il n'y avait plus que deux cardinaux devant lui, et il fallait être à Rome à la mort du doyen, pour recueuillir le décanat du sacré collège.

M. de Cambray s'était lié d'avance avec lui, et l'intérêt commun avait rendu cette liaison facile et sûre. Le cardinal voyait alors ce prélat dans les particuliers intimes de Mme de Maintenon et maître de l'esprit des ducs de Chevreuse et de Beauvillier, qui étaient dans la faveur et dans la confiance la plus déclarées. Bouillon et Cambray étaient aux jésuites, et les jésuites à eux, et le prélat, dont les vues étaient vastes, comptait de se servir utilement du cardinal, et à la cour et à Rome. Son crédit à la cour tombé, celui de ses amis fort obscurci, l'amitié du cardinal lui devint plus nécessaire. ... [...]"
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"[...] ... Ce livre choqua fort tout le monde : les ignorants, parce qu'ils n'y entendaient rien ; les autres, par la difficulté à le comprendre, à le suivre et à se faire un langage barbare et inconnu ; les prélats opposés à l'auteur, par ce qu'ils crurent apercevoir de vicieux dans celles qu'il donnait pour vraies. Le Roi surtout et Mme de Maintenon, fort prévenus, en furent extrêmement mal contents, et trouvèrent extrêmement mauvais que M. de Chevreuse eût fait le personnage de correcteur d'imprimerie et que M. de Beauvillier se fût chargé de le présenter au Roi en particulier, sans en avoir rien dit à Mme de Maintenon, et M. de Cambray* à la cour, qui le pouvait bien faire lui-même.

[Fénelon] craignit peut-être une mauvaise réception devant le monde et en chargea M. de Beauvillier, qui avait des temps plus familiers et seul avec le Roi, pour faire mieux recevoir son livre par la considération du duc, ou cacher, au monde, s'il était mal reçu ; mais ces Messieurs, enchantés par les grâces et par la spiritualité du prélat, s'aliénèrent entièrement Mme de Maintenon par ces démarches : l'un en se faisant le coopérateur public, par une fonction si au-dessous de lui, d'un ouvrage qu'elle ne pouvait voir agréer après avoir pris si hautement le parti contraire ; l'autre, en lui marquant une défiance et une indépendance d'elle, qui la blessa plus que tout, et qui la fit résoudre à travailler à les perdre tous les deux. ...[...]"
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"[...] Je rapporte, non pas mon jugement, comme on peut croire, de ce qui me passe de si loin, mais ce qui s'en dit alors partout ; et on ne parlait d'autres choses jusque chez les dames ; à propos de quoi on renouvela ce mot échappé à Mme de Sévigné lors de la chaleur des disputes sur la grâce : "Epaississez-moi un peu la religion, qui s'évapore toute à force d'être subtilisée." [...]"
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