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Citations de Saint-Simon (208)


 Saint-Simon
Mon estime pour moi-même a toujours augmenté dans la mesure du tort que je faisais à ma réputation.
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M. de Montespan mourut dans ses terres de Guyenne, trop connu par la funeste beauté de sa femme, et par ses nombreux et plus funestes fruits.
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Les filles du roi font des pétarades, mais son fils, le duc du Maine, ne fait pas des étincelles: pendant la campagne de l'été 1695, son incapacité suscite la consternation générale.
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 Saint-Simon
Une idée sans exécution est un songe.
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La duchesse de la Ferté alla lui demander l’audience, et, comme tout le monde, essuya son humeur. En s’en allant elle s’en plaignait à son homme d’affaires, et traita le premier président de vieux singe. Il la suivait et ne dit mot. A la fin elle s’en aperçut, mais elle espéra qu’il ne l’avait pas entendue ; et lui, sans en faire aucun semblant, il la mit dans son carrosse. A peu de temps de là, sa cause fut appelée, et tout de suite gagnée. Elle accourut chez le premier président et lui fait toutes sortes de remerciements. Lui, humble et modeste, se plonge en révérences, puis, la regardant entre deux yeux : « Madame, lui répondit-il tout haut devant tout le monde, je suis bien aise qu’un vieux singe ait pu faire quelque plaisir à une vieille guenon. »
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Rien de plus compliqué qu'une famille, en particulier quand elle est royale.
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 Saint-Simon
Il faut avouer que tous les Colbert ont eu l'âme et le courage élevés, et une valeur qui ne s'est pas démentie, tandis que le contraire s'est fait sentir dans tous les Le Tellier.
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Il mourut alors un vieux évêque qui, toute sa vie, n'avait rien oublié pour faire fortune et être un personnage : c'était Roquette, homme de fort peu, qui avait attrapé l’évêché d'Autun […] C'est sur lui que Molière prit son Tartuffe, et personne ne s'y méprit. L’archevêque de Reims passant à Autun avec la cour, et admirant son magnifique buffet : « Vous voyez là, lui dit l'évêque, le bien des pauvres. -Il me semble, lui répondit brutalement l'archevêque, que vous auriez pu leur en épargner la façon. »
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Dans la fin de cette campagne, les grands airs de familiarité que le maréchal de Villeroi se donnait avec M. de Savoie lui attirèrent un cruel dégoût, pour ne pas dire un affront. M. de Savoie, étant au milieu de tous les généraux et de la fleur de l'armée, ouvrit sa tabatière en causant et en allant prendre une pincée de tabac : le maréchal de Villeroi, qui se trouva auprès de lui, allonge la main et prend la tabatière sans mot dire. M. de Savoie rougit, et à l'instant renverse sa tabatière par terre, puis la donne à un de ses gens à qui il dit de lui rapporter du tabac. Le maréchal but sa honte sans oser proférer une parole, M. de Savoie continuant toujours la conversation, qu'il n 'interrompit même que par ce seul mot pour avoir d'autre tabac.
Page 49
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C'était un homme [Monsieur le Duc] très considérablement plus petit que les plus petits hommes, qui, sans être gras, était gros de partout, la tête grosse à surprendre, et un visage qui faisait peur; on disait qu'un nain de Madame la Princesse en était cause. Il était d'un jaune livide, l'air presque toujours furieux, mais en tout temps fier, si audacieux, qu'on avait peine à s'accoutumer à lui. Il avait de l'esprit, de la lecture, des restes d'une excellente éducation, de la politesse et des grâces même quand il voulait, mais il le voulait très rarement. Il n'avait ni l'avarice, ni l'injustice, ni la bassesse de ses pères, mais il en avait toute la valeur, et [il avait] montré de l'application et de l'intelligence à la guerre. Il en avait aussi toute la malignité et toutes les adresses pour accroitre son rang par des usurpations fines et plus d'audace et d'emportement qu'eux encore à embler*. Ses mœurs perverses lui parurent une vertu, et d'étranges vengeances qu'il exerça plus d'une fois et dont un particulier se serait bien mal trouvé, un apanage de sa grandeur. Sa férocité était extrême et se montrait en tout. C'était une meule toujours en l'air, qui faisait fuir devant elle, et dont ses amis n'étaient jamais en sureté, tantôt par des insultes extrêmes, tantôt par des plaisanteries cruelles en face, et des chansons qu'il savait faire sur-le-champs, qui emportaient la pièce* et qui ne s’effaçaient jamais; aussi fut-il payé en même monnaie, plus cruellement encore. D'amis il n'en eut point, mais des connaissances plus familières [...] Ces prétendus amis le fuyaient, il courait après eux pour éviter la solitude, et quand il en découvrait quelques repas, il y tombait comme par la cheminé, et leur faisait une sortie de s'être caché de lui. [...] Ce naturel farouche le précipita [...] dans cette sorte d'insolence qui a plus fait détester les tyrans que leur tyrannie même. Les embarras domestiques, les élans continuels de la plus furieuse jalousie, les vifs piquants d'en sentir sans cesse l'inutilité, un contraste sans relâche d'amour et de rage conjugale, le déchirement de l'impuissance dans un homme si fougueux et si démesuré, le désespoir de la crainte du Roi, et de la préférence de M. le prince de Conti sur lui dans le cœur, dans l'esprit, dans les manières de son propre père, la fureur de l'amour et de l’applaudissement universel pour ce même prince tandis qu'il n'éprouvait que le plus grand éloignement du public, et qu'il se sentait le fléau de son intime domestique, la rage du rang de M. le duc d'Orléans et de celui des bâtards, quelque profit qu'il en sût usurper, toutes ces furies le tourmentèrent sans relâche et le rendirent terrible comme ces animaux qui ne semblent nés que pour dévorer et pour faire la guerre au genre humain; ainsi les insultes et les sorties étaient ses délassements, dont son extrême orgueil s'était fait une habitude, et dans laquelle il se complaisait. Mais s'il était redoutable, il était encore plus déchiré. [...] Quiconque aura connu ce prince n'en trouvera pas ici le portrait chargé, et il n'y eut personne qui n'ait regardé sa mort comme le soulagement personnel de tout le monde.

*Voler
*Railler cruellement.
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Ecrire l'histoire de son pays et de son temps, c'est repasser dans son esprit avec beaucoup de réflexion tout ce qu'on a vu, manié, ou su d'original sans reproche, qui s'est passé sur le théâtre du monde, les diverses machines, souvent les riens apparents qui ont mû les ressorts des événements qui ont eu le plus de suite, et qui en ont enfanté d'autres ; c'est se montrer à soi-même pied à pied le néant du monde, de ses craintes, de ses désirs, de ses espérances, de ses disgrâces, de ses fortunes, des ses travaux ; c'est se convaincre du rien de tout par la courte et rapide durée de toutes ces choses, et de la vie des hommes ; c'est se rappeler un vif souvenir que nul des heureux du monde ne l'a été, et que la félicité ni même la tranquillité ne peut se trouver ici-bas ; c'est mettre en évidence que, s'il était possible que cette multitude de gens de qui on fait une nécessaire mention avait pu lire dans l'avenir le succès de leurs peines, de leurs sueurs, de leurs soins, de leurs intrigues, tous, à une douzaine près tout au plus, se seraient arrêtés tout court dès l'entrée de leur vie, et auraient abandonné leurs vues et leurs plus chères prétentions ; et que, de cette douzaine encore, leur mort, qui termine le bonheur qu'ils s'étaient proposé, n'a fait qu'augmenter leurs regrets par le redoublement de leurs attaches, et rend pour eux comme non avenu tout ce à quoi ils étaient parvenus.

p.15
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Il y eut entre eux [le duc et la duchesse de Berry] des scènes violentes et redoublées. La dernière qui se passa à Rambouillet, par un fâcheux contre-temps, attira un coup de pied dans le cul à Mme la duchesse de Berry, et la menace de l'enfermer dans un couvent pour le reste de sa vie ; et il en était, quand il tomba malade, à tourner son chapeau autour du roi comme un enfant, pour lui déclarer toutes ses peines, et lui demander de le délivrer de Mme la duchesse de Berry. Ces choses en gros suffisent, les détails seraient et misérables et affreux ; un seul suffira pour tous.
Elle voulut à toute force se faire enlever au milieu de la cour par La Haye, écuyer de M. le duc de Berry, qu'elle avait fait son chambellan. Les lettres les plus passionnées et les plus folles de ce projet ont été surprises, et d'un tel projet, le roi, son père et son mari pleins de vie, on peut juger de la tête qui l'avait enfanté et qui ne cessait d'en presser l'exécution.
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Servons-nous donc des facultés qu'il a plu à Dieu de nous donner, et ne croyons pas que la charité défende de voir toutes sortes de vérités, et de juger des événements qui arrivent, et de tout ce qui en est l'accompagnement. Nous nous devons pour le moins autant de charité qu'aux autres; nous devons donc nous instruire pour n'être pas des hébétés, des stupides, des dupes continuelles. Nous ne devons pas craindre, mais chercher à connaître les hommes bons et mauvais pour n'être pas trompés, et sur un sage discernement régler notre conduite et notre commerce, puisque l'une et l'autre est nécessairement avec eux, et dans une réciproque dépendance les uns des autres. Faisons-nous un miroir de cette connaissance pour former et régler nos mœurs, fuir, éviter, abhorrer ce qui doit l'être, aimer, estimer, servir ce qui le mérite, et s'en approcher par l'imitation et par une noble ou sainte émulation. Connaissons donc tant que nous pourrons la valeur des gens et le prix des choses; la grande étude est de ne s'y pas méprendre au milieu d'un monde la plupart si soigneusement masqué; et comprenons que la connaissance est toujours bonne, mais que le bien ou le mal consistent dans l'usage que l'on en fait.
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Louis, duc du Maine.
1er fils du roi et de Mme de Montespan, marié à Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé

Réside au château de Sceaux.

Avec de l'esprit, je ne dirai pas comme un ange, mais comme un démon, auquel il ressemblait fort en malignité, en noirceur, en perversité d'âme, en desservies à tous, en services à personne, en marche profondes, en orgueil le plus superbe, en fausseté exquise, en artifices sans nombre, en simulations sans mesure, et encore en agréments, en l'art d'amuser, de divertir, de charmer quand il voulait plaire, M. du Maine était un poltron accompli de cœur et d'esprit, et à force de l'être, le poltron le plus dangereux, et le plus propre, pourvu que ce fût par-dessous terre, à se porter aux plus terribles extrémités pour parer ce qu'il jugeait avoir à craindre, et se porter aussi à toutes les souplesses et les bassesses les plus rampantes, auxquelles le diable ne perdait rien.
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[...] il craignit mes insultes même en sa présence, outré de tout ce qui lui revenait de toutes parts des propos sans mesure que je tenais sur lui, s'arma de toile cirée et de silence pour les laisser glisser sur lui [...]

P 440 J'éclate sans mesure contre Noailles
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 Saint-Simon
La nuit était si noire que l’on n’y voyait qu’à la faveur de la neige
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[A la mort de la reine d’Espagne]La désolation fut générale en Espagne, où cette reine était universellement adorée. Point de famille dans tous les états où elle ne fût pleurée, et personne en Espagne qui s'en soit consolé depuis. J'aurai lieu d'en parler à l'occasion de mon ambassade. Le roi d'Espagne en fut extrêmement touché, mais un peu à la royale. On l'obligea à chasser et à aller tirer pour prendre l'air. Il se trouva en une de ces promenades lors du transport du corps de la reine à l'Escurial, et à portée du convoi. Il le regarda, le suivit des yeux, et continua sa chasse. Ces princes sont-ils faits comme les autres humains.
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Les obstacles qui s’opposoient à ce mariage de Mademoiselle étoient également nombreux et considérables. En général, un temps de guerre la plus vive et la plus infortunée, la misère extrême du royaume qui ôtait les moyens de fournir aux choses les plus pressantes, la dépense du mariage, l’apanage à fournir, une double maison à entretenir, l’âge et le naturel de M. le duc de Berry doux et craignant le roi à l’excès, qui n’avoit que vingt-quatre ans, et qui parmi plusieurs commencements de galanteries n’avoit encore su ni les embarquer, ni les conduire, ni en mettre aucune à fin, ce qui devoit guérir les scrupules ; l’âge et l’union de Mgr et de Mme la duchesse de Bourgogne qui leur avoit donné des enfants, et qui leur en promettoit pour longtemps encore ; enfin la perspective si naturelle d’un mariage étranger, sans comparaison plus décent, et qui pouvoit servir de prétexte à rapprocher l’empereur, ou à détacher le Portugal qui étoit dans la guerre présente une si dangereuse épine à l’Espagne. En particulier, l’état personnel de M. le duc d’Orléans pour qui le roi n’étoit point revenu à fond, à qui Mme de Maintenon ne pardonneroit jamais ce cruel bon mot d’Espagne, la considération du roi d’Espagne, toujours persuadé que, de concert avec les alliés, il avoit voulu usurper sa couronne ; l’idée du public et de la cour en France qui n’étoit point déprise de cette même opinion, et qui déjà froncée de voir tous ses princes légitimes si mêlés avec les bâtards, le seroient bien autrement d’un mélange qui remonteroit si près du trône ; enfin il s’agissoit du fils de Monseigneur et de son fils favori : de Monseigneur qui marquoit sans cesse jusqu’à l’indécence sa haine pour M. le duc d’Orléans depuis l’affaire d’Espagne, qui étoit gouverné par les ennemis personnels de ce prince, et par des ennemis, qui ayant la même prétention, au mariage de M. le duc de Berry, se porteroient à tout pour rompre celui de Mademoiselle par Monseigneur, malgré lequel il faudroit l’emporter. L’union récente, et qui s’entretenoit, que les menées qui avoient perdu Chamillart avoient mises entre Mme de Maintenon, Mlle Choin et Monseigneur, et le crédit nouveau qui avoit paru en ce prince sur le roi son père dans l’éclat de cette disgrâce, tout cela se réunissoit contre Mademoiselle, et ne paraissoit pas possible à être surmonté ; de raison d’État aucune, et de famille moins encore s’il se pouvoit avec cette opposition de Monseigneur et cette offense du roi d’Espagne, nulle considération qui pressât un mariage, et si la paix n’en fournissoit point d’étranger, ce qui étoit impossible à croire, le domestique toujours aisé à retrouver dans une des trois branches du sang légitime. Enfin, après ce dont M. le duc d’Orléans avoit été accusé en Espagne, avec ses talents et son esprit, [il semblait] dangereux à le faire beau-père de M. le duc de Berry pour un temps ou pour un autre.
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"... [...] Mme de Castries était un quart de femme, une espèce de biscuit manqué, extrêmement petite, mais bien prise, et aurait passé dans un médiocre anneau : ni derrière, ni gorge, ni menton ; fort laide, l'air toujours en peine et étonné ; avec cela une physionomie qui éclatait d'esprit et qui tenait encore plus parole. Elle savait tout : histoire, philosophie, mathématiques, langues savantes, et jamais il ne paraissait qu'elle sût mieux que parler français ; mais son parler avait une justesse, une énergie, une éloquence, une grâce jusque dans les choses les plus communes, avec ce tour unique qui n'est propre qu'aux Mortemarts.* Aimable, amusante, gaie, sérieuse, toute à tous, charmante quand elle voulait plaire, plaisante naturellement avec la dernière finesse, sans la vouloir être, et assénant aussi les ridicules à ne les jamais oublier ; glorieuse de mille choses avec un ton plaintif qui emportait la pièce ; cruellement méchante quand il lui plaisait, et fort bonne amie, polie, gracieuse, obligeante en général ; sans aucune galanterie, mais délicate sur l'esprit et amoureuse de l'esprit où elle le trouvait à son gré ; avec cela, un talent de raconter qui charmait, et, quand elle voulait faire un roman sur le champ, une source de production, de variété et d'agrément qui étonnait. Avec sa gloire, elle se croyait bien mariée par l'amitié qu'elle eut pour son mari ; elle l'étendit sur tout ce qui lui appartenait, et elle était aussi glorieuse pour lui que pour elle. Elle en recevait les réciproques et toutes sortes d'égards et de respect. [...] ..."
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Le roi se plaisait fort avec Mlle de Chausseraye parce qu'elle était fort amusante et divertissante quand il lui plaisait, qu'elle avait l'art de lui cacher son esprit et qu'elle faisait très-bien l'ingénue et la personne indifférente qui ne prenait part à rien, ni parti pour personne. Par cet artifice elle avait accoutumé le roi à ne se défier point d'elle, à se mettre à son aise, à lui parler de tout avec confiance, à goûter même ses conseils, car ils en étaient là ensemble, et il est incroyable combien elle a su par là servir et nuire à quantité de gens, sans que le roi s'aperçût qu'elle se souciât le moins du monde des personnes dont ils se parlaient.
Toute son application et tout son savoir-faire auprès du roi était de faire l'idiote, l'ignorante, l'indifférente à tout, et de lui procurer le bien-aise d'entière supériorité d'esprit sur elle; c'était uniquement par là qu'elle entretenait sa faveur et sa confiance, et qu'elle avait moyen de le conduire souvent où elle voulait; mais que pour y parvenir sans qu'il s'en aperçut, et sans se démentir de toute sa conduite avec lui, il fallait un temps, des tours, une délicatesse et un art qui lui réussit souvent à bien des choses, dont elle en abandonnait aussi d'autres, mais qui toutes lui faisaient suer sang et eau.
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