Citations de Vink (176)
Le plus grand conteur de tout le pays ! Il inventait des histoires formidables qu'il racontait dans les fermes. Mais il en a trop fait. Il s'est épuisé. Il en a trop dit. Sa cervelle est vide, la source s'est tarie. Alors il se creuse la tête pour tenter de retrouver quelque chose, des traînées d'histoire, des lambeaux de rêve.
Ce ne sont pas des hommes : juste des soldats. C'est la cueillette des recrues. Tous les ans en cette période, ils viennent les ramasser. Mais il faut connaître les bons coins.
Et comment ! Je suis ton père !
Venir balancer ses seins sous ton nez et puis crier au viol, c'est ça les garces.
En temps de troubles, méfiez-vous des personnes serviables.
Au Kilomètre 51 de la N 7II, il était un lieu où mon passé et mon avenir se croisaient. Et je m'y étais arrêté par hasard.
En temps de troubles méfiez-vous des personnes serviables.
- Le fleuve a aussi sa mémoire ! Il t'a restitué une vision lointaine de ton enfance... Tu as sûrement vécu un naufrage semblable avec tes parents, probablement des commerçants... Tu aurais été la seule à être sauvée, peut-être par ceux-là mêmes qui t'ont adoptée et appelée He Pao... He Pao, le joyau du fleuve !
Laisse-moi t'exposer la suite de mon plan. Tu partiras tout seul avec Otoll: je vous attendrai plus loin et je l'assommerai par surprise pour prendre sa place. […] le château se trouve sur une petite île. On y accède par un labyrinthe peuplé de monstres. Chacun d'entre eux a des capacités particulières pour observer les visiteurs et éventuellement détecter les intrus.
Ces champignons fluorescents proviennent d'un rocher tombé du ciel, là-bas au bord de la mer. Ce rocher émet des fluides néfastes, et Otoll est le seul à oser vivre tout près.
-Ce soir He Pao, tu iras mieux. Mais nos soins seuls ne suffiront pas. Des à présent tu dois apprendre à te guérir toi même.
-Que dois je faire?
-Première leçon pendant le trajet, ferme les yeux, et sens les mouvements de ta respiration. Cela te relaxera.
Au kilomètre 51 de la N711, il était un lieu où mon passé et mon avenir se croisaient.
Mon hôtel est une maison respectable : on n'y offre pas des voyages féeriques, mais de bonnes nuits de sommeil, môssieur !
Quelle voix énorme, monstrueuse ! Comme un fleuve qui rugit ! Une montagne qui s'éboule !
C'est la vielle du colporteur. Elle ne joue que des notes bleues et vertes. Elles ravissent, elles ensorcellent. C'est comme ça qu'il vole les enfants.
(He Pao se parlant à elle-même) He Pao, tu n'aurais pas dû prendre du vin. Tu n'en as jamais bu de ta vie. Tu as une drôle de voix... et une drôle de façon de parler toute seule. Comme un ivrogne !
Qui d'autre que nous aurait envoyé les tueurs de la secte des Assassins ?
Chers compagnons, soyons heureux de nous retrouver dans cet endroit paisible pour continuer les échanges d'idées de notre dernier rassemblement. Vous avez exprimé votre désir de voir notre communauté s'agrandir sous ma guidance et devenir une organisation religieuse. De mes paroles vous allez faire des textes sacrés, de moi un envoyé des dieux. Voulez-vous vivre selon mes paroles sans les mettre en doute ? Alors ne partez plus à la découverte de vos voisins, des autres, de la vie… sans idées préconçues, surtout sans mes mots. Soumettez-vous à moi et à mon clergé. C'est nous qui comprenons la vie et pas vous. Par contre, c'est vous qui comprenez la vie et pas vos voisins. Méprisez-les. Imposez-leur vos idées qui sont d'abord les miennes. Soumettez-les de gré ou de force à nos idées et à notre mode de vie. C'est ce qui se fait dans les religions.
Tu sais, Indira, les gens inventent des rumeurs sur tout.
Un pèlerin qui ne marche plus est un pèlerin fini.