Citations de A.S.A Harrison (29)
« Elle n’avait jamais compris l’intérêt de se battre avec un homme qui n’allait pas changer. » (p. 301)
Todd n'a jamais estimé qu'avoir toute une bardée de diplômes vous rend supérieur aux autres. Pour lui, recevoir une éducation, c'est avant tout se procurer du pouvoir - le danger, si on ne fait pas d'études, c'est de finir au McDo. En Amérique, le Saint-Graal, c'est l'argent, pas l'éducation.
(p. 48)
[chez un psy adlérien]
- Quelle est l'utilité, d'après vous, de votre inquiétude ?
- Est-ce que le fait de s'inquiéter doit obligatoirement avoir une utilité ?
- Pensez-vous que cela aide [votre frère] lorsque vous vous inquiétez pour lui ?
- OK. Touchée. Je comprends. Je vois ce que vous voulez dire. Bien sûr que ça ne l'aide pas "lui" ; c'est "moi" que ça aide. Tant que je m'inquiète pour lui, je peux avoir l'impression qu'au moins je fais un effort, que je ne l'ai pas abandonné.
(p. 209)
Cela lui rappelle l'église qu'il fréquentait avec sa mère, qui l'a élevé dans la religion catholique, ou a essayé, en tout cas. Il ne s'était jamais fait à l'idée du vieux bonhomme dans le ciel, mais il avait été fasciné dès le début par le glamour et la mystique de l'ensemble : les processions solennelles, les robes colorées, l'encensoir et sa fumée, les psalmodies et les chants.
(p. 213)
La sérénité va de pair avec le fait d’accepter les gens tels qu’ils sont et de se concentrer sur le positif. (p. 31)
« Cela n’a pas tout simplement aucune importance qu’il cache aussi mal son jeu, encore et encore, parce qu’ils savent tous les deux qu’il est infidèle, et il sait qu’elle le sait, mais il faut absolument maintenir les apparences, ces apparences si capitales, l’illusion que tout va bien, qu’il n’existe aucune ombre au tableau. » (p. 30)
Le bonheur n'est pas quelque chose que l'on peut prescrire.
Un second rendez-vous, c'est un océan d'ambiguïtés : on nage ou on coule.
Elle a dû finalement accepter que même si vous oubliez, cela ne veut pas dire que la chose ne s'est pas passée. L'ardois n'est pas complètement effacée; vous ne pouvez pas redevenir la personne que vous étiez avant; votre innocence ne peut plus être retrouvée.Vous n'avez peut-être pas voulu de cette expérience, qui ne se résume peut-être à rien d'autre que du gâchis et des dégâts, mais l'expérience a de la matière, elle est factuelle, autoritaire, elle continue de vivre dans votre passé et affecte votre présent, peu importe vos efforts pour y remédier. Le vieux bocal de cornichons que vous avez jeté il y a tant d'années de cela a peut-être rejoint la décharge, mais il existe toujours, quelque part. Il est peut-être cassé, en mille morceaux même, mais il n'a pas disparu. On l'a peut-être oublié, mais l'oubli n'est qu'une habitude.
Elle ne savait pas à cette époque que la vie trouve toujours le moyen de vous coincer. Vous faites vos choix quand vous êtes bien trop jeune pour en comprendre toutes les implications, et à chaque choix que vous faites, le champ des possibilités se réduit. Vous choisissez une carrière et d’autres carrières se ferment à vous. Vous choisissez un partenaire et vous vous engagez à n’en aimer aucun autre.
Elle est consciente qu'elle a tendance à tenir le livre des comptes [du couple], une expression utilisée par les conseillers conjugaux pour réprimander [ceux] qui enregistrent qui a fait quoi à qui, ce qui n'est pas dans l'esprit de générosité qui est censé nourrir une relation saine.
(p. 102)
Les autres ne sont pas là pour répondre à nos besoins ou pour satisfaire nos attentes, et ils ne se comporteront pas toujours de façon correcte avec nous. Ne pas l'accepter engendre colère et rancoeur. La sérénité va de pair avec le fait d'accepter les gens tels qu'ils sont et de se concentrer sur le positif.
Quand on a l’impression d’être dans l’impasse et qu’on veut en sortir, c’est souvent plus facile de changer quelque chose d’extérieur et de laisser les changements intérieurs suivre.
— La monogamie, c’est pas fait pour les hommes. Ou les hommes ne sont pas faits pour la monogamie. Peu importe la formule. Les deux sont vrais.
Il s'assoit sur la cuvette des toilettes, les coudes sur les genoux, le visage dans les mains, et il urine un jet fétide. C'est le seul moyen qu'il a trouvé pour se tenir un tant soit peu à la verticale.
« À quoi bon regarder la réalité en face, s’il existe une voie plus douce, plus clémente. À quoi bon toute cette insistance macabre. » (p. 328)
Les personnes infidèles s'épanouissent dans leur double vie, pour la plupart. Et même si ce n'est pas le cas, elles ne changeront jamais, car en général les gens ne changent pas - en tout cas, pas sans une réelle volonté et un effort constant.
Les autres ne sont pas là pour répondre à nos besoins ou pour satisfaire nos attentes, et ils ne se comporteront pas toujours de façon correcte avec nous. Ne pas l'accepter engendre colère et rancœur. La sérénité va de pair avec le fait d'accepter les gens tels qu'ils sont et de se concentrer sur le positif.
Elle n’avait jamais compris l’intérêt de se battre avec un homme qui n’allait pas changer.
La routine du quotidien l'apaise et lui permet de garder le moral. C'est le pilier central de sa vie. C'est ce qui l'aide à lutter contre cette peur existentielle qui nous prend au piège dès que l'on doute ou que l'on se sent perdu, et qui nous rappelle l'immensité du vide qui s'étend au dessous de nous.