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3.24/5 (sur 131 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Croydon , le 30/06/1965
Biographie :

Adam Charles Roberts est un écrivain de science-fiction et de fantasy.

Il écrit également des parodies sous les pseudonymes de A.R.R.R. Roberts, A3R Roberts et Don Brine.

Diplômé de l'Université d'Aberdeen, il est titulaire d'un doctorat de l'Université de Cambridge. Il enseigne la littérature anglaise à l’Université de Cambridge et donne des cours d’écriture à Royal Holloway de l’Université de Londres.

Il a été nominé trois fois pour le prix Arthur C. Clarke : en 2001 pour son premier roman, "Salt", en 2007 pour "Gradisil", en 2010 pour "Yellow Blue Tibia".

"Jack Glass" obtient le Prix British Science Fiction du meilleur roman 2012 et le prix John-Wood-Campbell Memorial 2013.

site officiel : https://www.adamroberts.com/
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Source : amazon.fr
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Adam Roberts présente ici sa nouvelle oeuvre, La Chose en soi, roman d'aventures drolatique et tour de force littéraire érudit. À paraître le 13 janvier prochain aux éditions Denoël.

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
« L’arbre pousse comme on l’a tordu lorsqu’il était brindille «
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C'est le début de l'année 2099 en bas , et le gel a transformé en corail les brindilles noires des arbres . Aucun des vêtements prophylactiquement élastiques du lieutenant Slater n'a réussi à empêcher une certaine quantité de perte de densité osseuse , ou préparé ses muscles au sentiment d'obésité et à la morne inertie de la vraie pesenteur .
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Oh là là là vie en mousse
La mousse qu’on nous propouge
D’avoir des quantités de rousses
Qui donnent envie d’autres bouges

Allez on nous fait croire
Que le bonheur c’est de boire
Des quantités de bière noire
Des tas d’Guinness plein l’tiroir

Car mousse sentimentale
On a soif c’est de la balle
Des roteuses dans les bars, génial
De la 16 plein nos armoires

Mousse sentimentale
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Il était à l'intérieur d'une boîte : la boîte était faite de pierre et elle tournait autour du soleil à plusieurs centaines de millions de kilomètres de distance. Sa trajectoire était un cercle dénaturé. Il se trouvait à l'intérieur de la boîte, sans aucune aide possible, en compagnie d'hommes qui ne tarderaient pas à le tuer - ne serait-ce que pour tromper leur ennui.
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Je suis en train de le lire, j'ai lu le premier récit, mais je ne comprends pas ce qu'il faut élucider, c'est bien lui jack glass le meurtrier ? , on sait comment il a tué ces codétenus , voilà , je ne vois pas ce qui qu'il faut élucider en plus , puis j'ai un peu de mal avec ce style d'écriture, assez facile à lire , mais trop de détails, je trouve . Je ne sais si je vais aller au bout ....
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C’est avec la lettre que ça a commencé.
Roy, lui, situerait sans doute le début de cette histoire au moment où il a résolu le paradoxe de Fermi, lorsqu’il a atteint (dixit) la lucidité. Un bien grand mot, si vous voulez mon avis : je lui préfère maladie. Maladie mentale. Sans doute lui-même en conviendrait-il, désormais. Vu le nombre de psychiatres qui se sont penchés sur son cas. Toujours est-il que Roy le reconnaît lui-même dans les nombreuses missives qu’il m’a adressées depuis son asile. Il envoie également divers manifestes et communications aux journaux, si j’ai bien compris. Dans chacune de ses lettres, il prétend avoir enfin résolu le paradoxe de Fermi. Si tel est le cas, je ne m’attends pas à voir mes cauchemars s’atténuer de sitôt.
Parce que je fais des cauchemars, ça, oui. Des cauchemars viscéraux. Je me réveille en sueur, et en pleurs. Si Roy se fourvoie, peut-être s’atténueront-ils avec le temps.
Mais vraiment : tout a commencé avec la lettre.
Je me trouvais en Antarctique avec Roy Curtius, à des centaines de kilomètres de toute civilisation. C’était en 1986, lors d’une soirée polaire longue de plusieurs semaines précédant une nuit polaire longue de plusieurs mois. Notre travail consistait à traiter les données astronomiques brutes provenant de Proxima et d’Alpha du Centaure. Ce qui revient à dire qu’on cherchait des preuves d’une vie extraterrestre. Certaines bizarreries avaient été détectées dans les émissions radioastronomiques provenant de cette partie du ciel, et nous avions pour mission d’examiner ça d’un peu plus près. On nous avait confié d’autres études scientifiques, histoire de rentabiliser notre présence sur place, mais c’était la recherche de vie extraterrestre qui occupait l’essentiel de notre temps. On entretenait l’équipement, on faisait un premier tri dans les données – dont on transmettait la majorité au Royaume-Uni, pour qu’elles y soient analysées plus en détail. Vu que je vais dire un certain nombre de choses désobligeantes sur Roy dans les pages qui suivent, je vais commencer par lui concéder ceci : ce type était un genre de génie de la programmation – alors même, ne l’oubliez pas, que « l’informatique » en était encore à ses balbutiements à la fin des années 1980.
La base était située aussi loin que possible de toute pollution, tant lumineuse que radio. Il n’existait pas d’endroit plus isolé sur cette planète.
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Laissez-moi reprendre le fil de cette histoire, réorganiser les lettres pour leur donner un sens nouveau. Et l’anagramme qu’on obtient, la voici : la vie ne met pas cinq minutes à devenir merdique. C’est en tout cas ce qui est arrivé à la mienne, croyez-moi. Pendant longtemps j’ai mis ça sur le compte de l’alcool, de mon visage difforme, de ma solitude prolongée – voire d’une divinité maligne qui me détestait et n’existait même pas, la salope, ce qui n’arrangeait pas les choses. Mais pas sur ce qui s’était passé en Antarctique – parce que je n’avais vraiment aucune envie de me remémorer la rencontre (appelons ça comme ça) que j’y avais faite. J’avais vécu des choses que je ne pouvais pas dé-vivre. Point barre. Et pourtant, cahin-caha, ma vie s’est poursuivie. Grâce à l’alcool, entre autres. J’agissais comme si ça ne s’était jamais produit, alors même que cela structurait l’intégralité de ma misérable existence – « comme si » étant, bien entendu, plus que suffisant pour vivre une existence anglaise. C’est peu ou prou une définition concise de l’anglitude.
Cette phrase d’Oscar Wilde, sur le fait de vivre dans le caniveau mais en regardant les étoiles, m’a toujours irrité. Quelle préciosité ! Quelle affectation. Moi j’étais quelqu’un dont le quotidien consistait, littéralement, à regarder les étoiles ; jusqu’à ce que je me retrouve jeté – tout aussi littéralement – dans le caniveau. Je sais donc de quoi je parle. J’étais, à vingt-cinq ans, un doctorant en astrophysique de l’université de Reading, occupé à travailler sur des émissions radio non aléatoires en provenance d’objets stellaires appartenant à notre galaxie. Et puis ma vie a pris un tour merdique. Le jour de mon cinquantième anniversaire, j’étais éboueur à Bracknell et à Wokingham. Les lettres s’accumulent au bas de la pente, déversées par la benne du camion poubelle. Chacune est un petit fantôme personnel.
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Ces quatre Droll's maousses étaient descendues des montagnes dans l'espoir de mener commerce avec le vendeur de chariot du nord-ouest et la population des fermes de classe moyenne. Elles étaient vêtues du costume traditionnel de leur race: sous-vêtements en dentelle, porte-jaretelles, bas( tissés du lacis dont on fait parfois les clôtures, de petites jupes flottantes de soie rouge remontant souvent de façon suggestive au moindre vent, avec un coquin ptit haut, dos-nu discret, Droll'section française, rouge lui aussi.
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Ne me demandez pas comment j’ai fait pour franchir la porte verrouillée. Je ne pourrais pas vous répondre.
La chaleur de l’air me brûlait la gorge. Incapable de rester debout plus longtemps, je me suis à moitié affalé sur le côté ; mon bras a heurté un des radiateurs – on aurait dit du métal en fusion. Je me suis écroulé par terre en hurlant, hors d’haleine.
Peut-être ai-je perdu connaissance. Je ne saurais dire comment je suis revenu à moi. Sans doute ne suis-je resté évanoui que quelques instants, parce que j’ai aussitôt éprouvé une douleur terrible dans les mains. Une douleur atroce ! Comme si quelqu’un les avait insérées toutes les deux dans le Gom Jabbar, ou dans un bain d’eau bouillante. Aujourd’hui, je sais de quoi il s’agissait : du retour des sensations dans ma chair gelée. Mais pareille douleur… c’était nouveau pour moi. J’ai crié et hurlé comme si l’Inquisition espagnole s’était acharnée sur moi. Je me tortillais et pleurais comme un bébé.
Je me suis remis tant bien que mal en position assise, mon dos contre le mur et les jambes étendues par terre. Roy, posté devant la porte de la salle commune, tenait dans sa main droite ce qui me semblait être un pistolet – j’allais bientôt découvrir qu’il s’agissait en fait d’un lance-fusées.
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A est effectivement égal à A. J'ai tué des gens, oui, mais je me suis efforcé de le faire aussi proprement que possible. Je ne tire aucun orgueil de mes actions, car l'orgueil est le revers du remords, et cette matrice émotionnelle est étrangère à ma nature. (Il joignit ses mains, paume contre paume, dans un namaste.) Personne - j'entends par là, personne de ceux qui connaissent ma réelle identité - ne m’emploierait moi comme tortionnaire.
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