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Critiques de Adrienne Yabouza (33)
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Biaka, sauvée !

TROUVER SA PLACE.

Biaka. Une enfant qui vient au monde, une petite qui s’étonne de tous ces villageois à la peau noire. La sienne est t-elle de la même couleur ? Ou sera t-elle blanche et donc différente ? Pour elle aussi, la peau sera obscure. Comme celle de ses parents, comme celle de sa famille. La voilà rassurée de ne pas être différente.



AU DELÀ DU RIVAGE.

La guerre tournoie autour du village. Le danger se profile, s’invite dans les maisons paisibles. Il faut fuir, ne pas rester. La petite Biaka est projetée dans un autre pays, une autre culture. Et c’est là toute la beauté de cet album. Un livre qui questionne autrui, la venue d’une petite fille à la peau noire, au dialecte autre que celui parlé dans la classe qu’elle rejoint. Sa crainte est encore une fois la couleur de son épiderme, la peur sous jacente de ne pas être acceptée.



L’album permet d’évoquer avec l’enfant la question de l’immigration. Des réponses pas toujours aisées à formuler. Pourquoi les nouveaux de la classe ne parlent pas notre langue, pourquoi sont-ils différents physiquement. Et d’autres questions que formulent les petits. L’histoire s’offre un graphisme sublime, aux couleurs terre, brique, ocre.



A lire.

A partager.
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Co-épouses et co-veuves

La position de l'écrivaine est originale. Née en 1965, Adrienne Yabouza a d'abord appris à lire en français, langue dont elle ne maîtrisait pas le vocabulaire. Ayant dû abandonner l'école rapidement, elle reprend le chemin de l'alphabet à 40 ans en apprenant à lire et écrire dans sa langue maternelle, le sango.

Son ouvrage, elle l'a d'abord écrit en sango, puis traduit en français avec le soutien d'un ami breton. Elle réussit un style très oral, truffé de mots sango qui ajoutent leur piment à la réalité locale.

Les deux héroïnes sont co-épouses. Le mari meurt brusquement. Celles qu'on appelle aussi "rivales", les co-veuves, vont s'unir d'une belle amitié. Elles n'accepteront pas leur destin, en l'occurence un cousin du mari qui tente de les spolier de tous leurs biens. Une usurpation abusive certes, mais loin d'être exceptionnelle.

Adrienne Yabouza vit actuellement en Bretagne où elle a obtenu le statut de réfugiée politique. Le roman, truculent de gaîté et de vie, évoque aussi la corruption latente.
Lien : https://www.facebook.com/tra..
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L'histoire du chasseur







: Un album intéressant sur la tolérance.

L'auteure Adrienne Yabouza nous racontera l'Afrique, sa beauté sauvage et exotique mais aussi sa férocité sans pitié parfois.

L'aventure de Pemba Koli, jeune chasseur, nous ramènera à la dure réalité et lois des clans africains.

Tous ne se mélangent pas, on le sait, les grands lecteurs le savent, il y a des histoires terribles.

"L'histoire du chasseur" conduira les jeunes lecteurs à une chose simple, la tolérance et la fraternité.





Ce sont assurément des choses qui parleront aux lecteurs cibles de ce livre.

Un jour que Pemba Koli partira pour chasser pour sa tribu, sa flèche dépassa les limites de territoire autorisées.

Nous serons sur des problèmes de voisinage où le simple fait de poser le pied sans autorisations pourrait valoir la mort.





Le traitement graphique, ombres et couleurs, que nous connaissons déja bien de l'auteur-illustrateur Antoine Guilloppé donnera plus de douceur au propos et même un peu de séduction.



Il y aura une autre chose plus plaisante qui se greffera à celle alimentaire et elle sauvera sans nul doute la vie de notre jeune chasseur pris au piège et entouré par tout un groupe.





Un album splendide, aux vues contre-plongées et aux progressions visuelles dans la forêt africaine qui nous remettront dans le contexte de son avancée pour surprendre la proie animale.

La lumière percera comme des coups de sagaie au travers des feuillages d'ombre.

Quelle surprise nous attendra chez l'autre, au bout de cette chasse ?

Violence, certe mais aussi...



Ceci sera à découvrir.
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L'histoire du chasseur

Voici un conte africain qui semble être hors du temps. Il y a moins de magie dans celui-ci que dans d’autres. Il saura vous toucher. Pemba est un garçon courageux et travailleur. Dengbé, la gazelle, lui fera vivre une aventure lourde d’enseignement. Une femme fait un geste de bonté qui transforme la perception du monde pour Pemba.

Cet album est imprimé et non découpé. Cela permettra à bon nombre de parents et d’établissement de l’acheter sans peur pour sa durée de vie face aux petites mains. Le style d’Antoine Guilloppé est très reconnaissable. Des aplats de deux couleurs (noir et vert) sur fond blanc sont toujours magnifiques. Le texte et les illustrations nous emportent dans l’histoire. L’ensemble est rehaussé par l’utilisation de motifs africains pour les vêtements des deux personnages clés.

Cet album est une belle découverte.

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L'histoire du chasseur

Merci à Babelio et aux éditions de L'Elan Vert pour la lecture de ce très bel album. Quelle joie lorsque je l'ai reçu, moi qui suis une inconditionnelle d'Antoine Guillopé. Alors, oui je vais être totalement de partie pris, j'ai beaucoup aimé cet album (ou ce conte?).



L'histoire nous emporte sur les traces de Pemba Koli, jeune chasseur sans peur, à la poursuite de Dengbé la gazelle. Lui, si bon chasseur, aucune de ses flèches ne parvient à l'atteindre. Et de forêt en rivière, le voilà au milieu du village de Kenga, ennemi de toujours du village de Pemba...



Cette histoire sur fond de tolérance, de respect et un zeste d'amour est servie à merveille par les illustrations en noir et blanc, ponctuées de couleurs (comme dans son album Ma Jungle). Mais ici point de découpes laser! ce qui ne retire en rien à la beauté des illustrations.



De toute façon, pour les découpes lasers, je me suis rattrapée avec son dernier album "Pleine Neige".



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L'histoire du chasseur

Le jeune Pemba Kali vit dans un petit village à l'orée d'une forêt généreuse et profonde. Pemba Kali n'a peur de rien et s'aventure dans la forêt avec son arc et ses flèches dans l'idée de chasser afin de ramener aux personnes de son village de quoi se nourrir. Sa patience est récompensée quand il aperçoit la gazelle Dengbé. S'ensuit une course poursuite, « Dengbé s'enfuit à la vitesse de ses quatre pattes. Pemba Kali la poursuivit à la vitesse de ses deux jambes ». Cette poursuite l'amène jusqu'en territoire ennemi. Fait prisonnier, une jolie jeune fille aux yeux de gazelle prend sa défense et le libère. Pemba Kali n'a pas eu la gazelle Dengbé mais maintenant une autre gazelle occupe ses pensées ;-).



Un album magnifique avec une écriture sensible et poétique « le soleil faisait le fier dans le ciel, mais les branches des arbres retenaient sa lumière ». Les illustrations d'Antoine Guilloppé sont sublimes. Au moyen d'un fond blanc, il joue avec un graphisme blanc, noir et vert insérant des couleurs pour des détails comme le short rouge du jeune chasseur, un papillon orange… Mention spéciale à la double page en noir et blanc où Pemba Kali court à la poursuite de la gazelle et on voit la gazelle qui court dans sa tête.

Un album qui ravira les enfants dès 4/5 ans.

Un grand merci à Babelio et à la maison d'édition l'Elan vert pour cette jolie découverte.

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L'histoire du chasseur

Petite immersion dans la littérature centrafricaine avec cette BD magnifiquement illustrée qui nous conte l'aventure d'un petit garçon poursuivant une gazelle, ou tout animal ressemblant.

Le conte est beau , bien écrit et les dessins sont magnifiques . j'insiste vraiment sur le graphisme qui flatte l’œil.

Comme dans tout conte, il y a une morale et celle ci est à l'image du reste du récit, poétique et surprenant.

Adrienne Yabouza est restée fidèle à son pays et nous narre ici un joli conte !
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L'histoire du chasseur

Un très bel album jeunesse qui met en scène un conte africain. On suit un jeune chasseur qui part dans la forêt tropicale et poursuit une gazelle de ses flèches. Le conte est plein de poésie et pas excessivement explicite. La poésie est mise en valeur par les dessins qui sont assez élusifs, avec les détails portés plus sur les paysages que sur les personnages, les rares touches de couleur étant concentrées pour mieux frapper l’imagination.



L’illustrateur, Antoine Guilloppé est aussi celui qui a dessiné le magnifique album “pleine jungle” en papier découpé et on retrouve la même esthétique dans les dessins de la forêt équatoriale, des crocodiles dormant dans les rivières avec une ambiance très onirique et des jeux de lumière très recherchés. Les illustrations donnent une autre dimension au conte en mettant en valeur son côté spirituel et c’est une très belle collaboration.

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L'histoire du chasseur

Un grand merci à Babelio et aux Editions L’Elan vert pour cet album jeunesse reçu dans le cadre de la Masse Critique jeunesse.



Afrique. Pemba Koli est un jeune garçon qui n’a peur de rien. Il part chasser seul avec son arc et ses flèches, en pleine forêt, là où les autres de son village n’osent pas s’aventurer…



L’histoire de cet album est signée Adrienne Yabouza, pour le texte, et Antoine Guilloppé, pour les illustrations.



Le texte est beau, presque poétique, bien rythmé. On est dans la forêt avec Pemba Koli, à attendre tranquillement qu’une proie arrive.



Mais ce qui m’a surtout plu, ce sont les illustrations. Antoine Guilloppé (que j’ai eu la chance de rencontrer) est un illustrateur de talent.



Je suis fan de ses albums Pleine lune, Pleine Neige et Plein Soleil (éditions Gautier-Languereau), que je vous invite à découvrir ! La découpe au laser est impressionnante et les livres sont poétiques et délicats.



Pour en revenir à L’Histoire du chasseur, Antoine Guilloppé a travaillé, comme à son habitude, avec le noir et le blanc, couleurs bien tranchées. Mais cette fois-ci, on a aussi du vert et quelques pointes de couleurs. Le vert pour la végétation. C’est minimaliste, mais foisonnant de détails. On prend le temps de regarder les illustrations, et bien souvent, on découvre des choses que l’on n’avait pas vu au premier coup d’œil.

On a droit à de très belles doubles pages. Ce que je regrette, c’est qu’il n’y ai pas découpes au laser dans cet album, il aurait été encore plus beau !
Lien : https://wp.me/p63dHl-4AU
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La défaite des mères

Oh mais quelle déception... le résumé m'avait énormément tenté, vous imaginez bien, une histoire de femmes en Afrique, mais je n'ai finalement pas du tout accroché.



J'ai trainé ce roman (pourtant court) pendant des semaines. Je n'ai pas aimé la narration, que j'ai trouvé décousue. Certes, il y a un effet recherché par les auteurs, mais qui de mon côté ne m'a pas convaincue du tout.

Il y a beaucoup d'humour et de dérision dans ce roman, entre des rois et des empereurs mégalos, des hommes qui se transformelt en crocodiles, etc. Mais il y a aussi des choses beaucoup plus sombres comme le sida, des assassinats ou des viols.



Mais voilà, l'histoire de femmes promise n'est pas vraiment au rendez-vous. Nous en voyons bien sûr, mais nous les effleurons sans avoir énormément de détails.
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La défaite des mères

la voici

Un petit livre qui nous parle de l Afrique de Bokassa plus particulierement

Une histoire sympa racontée avec humour par une jeune africaine

Ce livre est trop court trop d'évènements se succèdent en si peu de pages je me suis un peu perdue dans les faits historiques.



Une histoire ponctuée de dictons africains et français qui donnent le sourire et plein de bon sens

Un livre décevant par rapport à ce qui est dit en quatrieme de couverture
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La patience du baobab

Je remercie Masse Critique, Babélio et les éditions L'aube pour l'envoi de ce roman. L’Afrique est un sujet sur lequel j'ai assez peu lu, ceux qui me connaissent savent mon gout porté vers la Chine, que voulez vous on ne se refait pas !

Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé ce petit roman qui se lit vite et qui est plein de fraîcheur. Ce livre retrace le parcours d'Aïssatou jeune africaine tombée sous le charme d'un français, Rémi, de leur mariage dans un pays secoué par des événements instables, puis du long parcours administratif pour obtenir un visa et venir vivre en France avec son mari, quasiment un an, une éternité quand on s'aime !

L'auteur a un style très imagé et c'est un bonheur de la lire, de faire connaissance avec son beau pays et ses habitants ainsi que de leur sagesse. Un bon moment de lecture.
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La patience du baobab

La patience du Baobab d’Adrienne Yabouza est un véritable chef d’œuvre parmi la littérature africaine. Aïssatou, notre héroïne va devoir acquérir la patience du baobab pour rejoindre la France et obtenir des documents officiels qui lui permettent de rester sur le territoire français. Inspirée sans doute de la propre vie de l’auteure, ce livre m’a fait méditer sur ma propre expérience. Je penserais à ce personnage qui malgré les épreuves de la vie, a tenu bon.
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La patience du baobab

Je m’attendais dans ce roman à découvrir une partie de l’Afrique mais aussi au récit de la découverte d’un nouveau pays par une personne venant d’un pays très éloigné, au temps d’adaptation que cela demande, au mélange des cultures que cela peut créer.

En fin de compte, ces étapes ne seront pas racontées dans ce livre puisque la narratrice, qui tombe amoureuse d’un français fou d’elle et qui se marie avec lui quelques mois plus tard connaît des difficultés administratives inconcevables (complètement hallucinantes vu qu’elle s’est mariée par amour à un français et a des papiers en règle, mais qui doivent être bien réelles pour beaucoup de personnes) pour pouvoir enfin avoir son visa pour la France et rejoindre son époux. Elle devra donc attendre longtemps, extrêmement longtemps avant de vivre avec lui pour de bon et c’est surtout au récit d’une attente amoureuse difficile auquel nous assistons (d’où le titre). Mais aussi à la narration caustique de toute une série de magouilles.



Car Adrienne Yabouza adopte durant tout ce roman un ton à la fois très naïf (en décrivant les petits choses du quotidien et l’amour), qui devient même trop fleur bleue parfois et très satirique à la fois, à d’autres moments. Cette ironie vise les blancs et leurs attitudes néocolonialistes mais pas seulement, loin de là, car elle fustige également les noirs qui se comportent de même pour monter à certains hauts grades, le piston généralisé, la corruption parmi les élus de Centrafrique et les ambassadeurs qui tentent toujours d’avoir des pots de vin, les noirs qui cherchent à arnaquer les blancs jugés forcément fortunés, même à tort. À plusieurs reprises on voit bien que noirs ou blancs, comme elle le répète, l’Homme se comporte toujours de même, que ce soit en bien ou en mal, et que les réfugiés sont souvent mal vus, que ce soit au Congo (la narratrice est centrafricaine) ou en France, même lorsqu’ils n’ont d’autres choix que de fuir la guerre entre les rebelles cherchant le pouvoir à tout prix et un gouvernement le cherchant tout autant.

Pas d’issue au rejet, aux profiteurs du malheur des autres si ce n’est l’amour et l’espoir, c’est le message de ce livre.
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La patience du baobab

Un roman offert dans le cadre de la Masse Critique.

Merci à Babelio et aux éditeurs pour leur envoi.



Ce roman, court et agréable à lire est vraiment très intéressant, riche en culture. On découvre la culture africaine et comment elle est parfois confrontée avec dureté et difficulté avec la culture "blanche". On constate avec ce roman combien les obstacles sont nombreux et également combien les frontières sont grandes entre nos deux continents. Un bon roman pour comprendre certaines de nos différences et des combats à vivre chaque jour pour certains.



Les personnages sont attachants, nous les découvrons très vite. Ainsi, nous trouvons très vite nos marques et pouvons rentrer dans l'histoire.

Néanmoins, je me suis tout de même un peu ennuyée pendant cette lecture. Mais je le recommande tout de même pour l'ouverture culturelle et le plaisir de découvrir une belle histoire d'amour.
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La patience du baobab

Un livre qui m'attendait pour valider dans un challenge.

J'aime beaucoup Adrienne Yabouza qui nous parle admirablement de l'Afrique

On s'y croirait . Les dictons africains qui émanent ses récits sont plein de sagesse et nous font réfléchir.

Les réflexions sur les Blancs sont bien sympatiques et sont très réalistes.

En bref une lecture très agréable qui m'a emporté à des milliers de kilomètres

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La patience du baobab

Adrienne Yabouza nous livre le récit d’une Africaine naïve qui va se marier à un Blanc (non moins naïf, son coup de foudre est un peu caricatural, mais je reconnais que c’est mon point de vue…). Le récit fonctionne parfaitement sur les 100 premières pages. La naïveté de l’Africaine qui s’est trouvée un Blanc rend le récit amusant, agréable à lire et intéressant. Ensuite, je me suis un peu lassé. En particulier les difficultés qu’elle rencontre à l’ambassade n’apportent pas grand-chose, en tout cas aucune tension narrative. C’est le principal reproche que je ferai à ce livre : il n’y pas vraiment de développement romanesque, juste un récit linéaire d’une femme qui veut partir en France rejoindre son amoureux et qui nous conte les difficultés qu’elle rencontre. Vous me direz que c’est pas la première fois dans un roman qu’on trouve un scénario assez simple. La qualité stylistique de ce roman fait que cela fonctionne bien – je me répète – sur la moitié du bouquin. Mais A. Yabouza aurait pu introduire un peu plus de romanesque. Elle exploite que très peu les réticences de la mère de la narratrice qui voit sa fille partir. (Il y a peut-être de l’autobiographie dans ces passages). Le lecteur est en droit de se demander quel projet familial a la jeune mariée vis-à-vis de sa famille restée réfugiée au Congo. La narratrice a beau être naïve, le lecteur la trouve bien égoïste vers la fin du récit. L’empathie qu’il éprouve au début du texte se perd peu à peu. L’image de l’Afrique qui est donnée à travers ce texte est des plus négatives : La Centrafique n’est pas un Etat (on le savait, hélas), les Congolais ne sont très pas très accueillants (on s’en doutait aussi) et la fille mariée à un Blanc, si elle est triste de quitter sa famille qui se trouve tout de même dans une situation de détresse, ne donne au lecteur aucun élément sur les projets qu’elle pourrait avoir en France pour l’aider. Peut-être que A. Yabouza considère que cela va de soi, que western union fonctionnera à plein pot dès que Aïssatou aura mis un pied en France. Mais en tant que lecteur, j’ai trouvé qu’à force d’être naïve, la narratrice en devient bête.

Pour finir sur une note positive, il faut insister sur la qualité du style de Yabouza.
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La patience du baobab

Un pur roman d'amour sur fond de guerre, climat de peur des rebelles, une belle histoire entre aïssatou et Rémy. Le combat d'une femme "noire" contre l'administration "blanche" pour partir vivre avec son amour. Un beau livre qui permet de s'evader, de voyager . Une belle Écriture fluide parsemée d'expressions africaine, un beau roman.
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La patience du baobab

Un feel-good à l'africaine, mêlant humour et tendresse : Aïssatou, une jeune Centrafricaine nous livre son parcours du combattant pour quitter Bangui. Il faut dire qu'elle est tombée amoureuse d'un français, tout blanc, de Bourgogne. Et l'administration n'est pas trop pressée de voir cette jeune femme prendre son envol pour rejoindre Rémi.

Une écriture typique tellement agréable et une vision constamment optimiste, voilà de quoi faire du bien au moral. On rit, on se bat et on est impatiente, autant qu'Aïssatou, au fil des pages. Un petit bonbon littéraire sucré "un peu un peu".
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La patience du baobab

[...]je ne sais pas trop quoi penser de ce roman. Il y a certains aspects que j’ai beaucoup aimé, d’autres qui m’ont perturbé et l’histoire elle même ne me parle pas vraiment.



J’ai beaucoup aimé certains passages qui offrent un regard à la fois critique et plein d’humour sur la société. Aïssatou, nous parle à la première personne, elle nous parle de sa vie, de ses amour, mais aussi de la société qui ne tourne pas rond. Du décalage entre les Blanc et les Africains, notamment dans le démarches administratives et j’ai trouvé cet aspect du livre agréable, intéressant et très plaisant à lire. [...]

Mais finalement ce qui m’a vraiment dérangé dans ce livre c’est l’histoire d’amour autour duquel se construit tout le roman. Je n’y ai pas crus un instant.[...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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