Depuis qu’il est à la merci de la charité des autres, il sent qu’il n’a plus les mêmes droits qu’eux. Ses droits ont rapetissé. Exemple : pour se laver les mains, se rafraîchir le visage, et pourquoi pas pour boire ? Il se tient à côté, pudiquement, et attend que les passants aient fini de se désaltérer. Pareil pour les trottoirs. Surtout s’ils sont étroits. Il s’assoit sur les bords, cède le passage, même aux chiens.