Ai Ninomiya

"Are You Alice?" fait partit de cette longue liste de réécriture d'"Alice au pays des Merveilles", une histoire qui ne cesse d'inspirer les mangakas, et pour le coup Ai Ninomiya et Ikumi Katagiri arrive à créer une ambiance particulière et original, similaire aux années 30 pendant la Prohibition, autour d'une version masculine d'Alice.

Alice se retrouve dans les rues du pays des Merveilles sans trop savoir comment il est arrivé là, ignorant son nom, mais sachant qu'il est à la recherche de quelque chose d'important. Alice à les cheveux blond décolorés, il porte un costume blanc, il a même une arme pour remplir sa mission d'abattre le Lapin Blanc, il est l'image-même que l'on se fait des mafieux et avec l'ambiance globale du décors et des autres personnages, tout cela se renforce très rapidement.

Le pays des Merveilles tel quel est vraiment étrange, dérangeant, pas très naturel. La Reine rouge (qui est un homme) en dévoile la raison puisque tout est prédéterminé, chacun à un rôle à remplir et personne ne s'attarde sur son passé sous peine d'avoir des regrets. Les regrets sont personnifié ici, ceux sont des créatures noires dangereuses qui tente d'attaquer Alice à plusieurs reprises.

Tout est très mystérieux, les personnages sont intrigants, aucun n'étant réellement ce qu'il parait à prime abord, on a bien plus de questions que de réponses avec ce premier volume. La lecture est assez déroutante, on ne sait pas trop ou donner de la tête et pourtant c'est très addictif, on a besoin de lire la suite au plus vite afin de découvrir comment Alice va bien pouvoir se sortir de ce jeu mortel.

☼ Mon Avis ☼





L'auteur s'est inspirer de l'univers d'Alice au pays des merveilles ou on retrouve tout les personnages de la série.

Mais, ça ne sera pas l'histoire que tout le monde connaît, cette série n'est pas qu'une simple reproduction d'une oeuvre déjà connue.

Are You Alice est un manga complètement décousu de la vrai histoire, on retrouve chaque personnages qui possède leurs rôles habituels, mais le synopsis change.

Au fil des pages, ce manga nous plonge directement dans cet univers.

Il y a malheureusement des moments ou, j'ai eu du mal à tout saisir lors de ma lecture. Comme par exemple, on arrive au plein milieu du tome et il y a des textes de plusieurs protagonistes qui chamboulent toute l'histoire et qui remettent tout en questions.

Malgré des moments flous, ou j'ai du relire plusieurs fois le même passage, j'ai pris goût à me faire mes propres hypothèses tout au long de ce volume.

Malgré que le manga soit assez brouillon de temps en temps, à la fin de ce tome, j'ai quand même à peu près tout compris ce que l'auteur veut nous expliquer.

On a une histoire originale, ou l'auteur à penser à chaque détail, on remarque que son oeuvre est très bien travaillée.

On n'a pas le temps de s'ennuyer, il y a des moments ou on est captivé par l'histoire et d'autres moments ou on sera plus concentré à comprendre certaines situations.

Cette série est remplie de décors qui sont tout simplement magnifiques.

Les dessins sont très détaillés, soigné et précis.

On a une histoire assez sombre avec des scènes mystérieuses.

Ce tome se focalise plus sur Alice que la reine de coeur.

L'auteur, montre une reine de coeur, très intelligente.

On l'apprécie beaucoup malgré son rôle de méchante.



En conclusion : Ce premier volume aurait été parfait si, le manga n'avait pas des scènes brouillon voire même floue et incompréhensible.

On a des personnages très expressifs et une histoire très énigmatique.

Je vous conseille fortement ce premier tome.
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"Are You Alice?" semble monter la barre de la folie et de l'absurdité à chaque tome. Ai Ninomiya et Ikumi Katagiri ont créé un univers sombre qui prend aux trippes et met mal à l'aise, bien loin du conte qu'on nous a lu enfant et pourtant dans le fond "Alice au pays des Merveilles", c'est très loin d'être le monde des "Bisounours" et cette adaptation pourrait bien faire ressortir le mal-être profond sous-entendu de Lewis Caroll.

Après sa brève rencontre avec le Lapin Blanc alors qu'il était inconscient, Alice prend son courage à deux mains et se lance dans sa mission en partant à la recherche du Loir qui semble s'être enfui dans le Passage de la Chenille, mais il ne peut le suivre avant de faire allégeance à la Reine Rouge. S'enchaîne alors une scène surréaliste à mourir de rire qui donne le ton de volume qui jongle entre le rire, les larmes et le malaise.

Le pays des Merveilles se dévoile davantage, notamment en nous apprenant qu'Alice est le 89ème du nom et le premier homme, en plus d'avoir un lien certain avec la véritable Alice. Flashback, sous-entendu, secrets, beaucoup de choses sont révélées sous le manteau, comme la nature des regrets, les rôles imposés à ceux qui ont un nom et les choix du chat de Cheshire qui semble faire dérailler l'univers créer par le Lapin Blanc, rendant la mission d'Alice que plus compliquée.

Il faut avoir le cœur bien accroché pour lire ce second volume, la cruauté des évènements et des personnages est incroyablement violente, sombre et dérangeante. Cela a beau être classé en tant que shonen, l'évolution de l'intrigue, ainsi que l'ambiance lourde pousse à penser que ce manga tient plutôt du seinen, visant clairement un public bien plus adulte que l'œuvre originale d'Alice à la poursuite du petit lapin pressé.

Le lapin blanc se fera-t-il tuer pour parvenir à la fin de l’histoire ? Et cette fin sera-t-elle heureuse ?... Tant de question dont même le Chapelier alias l’auteur ne pouvait se douter de la réponse !



Cette série m’aura beaucoup marqué ! C’est la seule à m’avoir autant embrouillé et à la fois autant plus. J’ai adoré me perdre dans les pages de l’histoire sans tout comprendre, je pense qu’il faudrait relire la série pour vraiment la comprendre au vu de sa complexité ! C’est pourquoi je trouve vraiment dommage que si peu de monde l’ai lu ! En effet, je n’ai presque jamais entendu parler de cette série et pourtant elle est géniale et très originale ! Elle a souffert également d’une pause qui n’a pas aider pour être connue je pense. Mais moi je vous la conseille vivement. Même si vous vous perdez au file des pages, ne vous inquiéter pas, j’ai été moi-même très perdue et je pense que le mieux serait de lire la série assez rapidement pour ne louper aucun détail. Cette histoire à un concept fou, autant que la série originale et j’ai vraiment adoré chaque personnage et leur complexité jusqu’à la fin où on en apprend plus sur certain notamment le lièvre de mars dont je m’étais beaucoup attaché. Étrangement je pense que beaucoup de fin aurait pu convenir à cette histoire tordue mais j’apprécie énormément celle que nous ont livré les auteurs ! J’espère qu’un jour vous pourrez prendre le temps de vous plonger dans cette histoire tirer par les cheveux mais si spéciale qu’elle vous marquera j’en suis sûr.



Ma note : 19/20 Une série complexe qui pourrait décourager plusieurs personnes mais qui pour moi une histoire extraordinaire qui aurait mérité plus de Pub ! Alors j’espère vous avoir donné envie de la lire !

#Frimousse
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☼ Mon Avis ☼





Le second tome d'Are You Alice est toujours aussi bancal grâce à son univers atypique.

Je constate que cette couverture, montre en détail le chat du Cheshire, j'en déduis que le synopsis présente une certaine importance pour ce personnage.

Entre tension et suspens, l'histoire donne une rédaction plus saisissante par rapport au premier tome.

Le scénario se développe petit à petit, on continue à observer Alice qui va devoir traquer ce pauvre lapin blanc.

Lors de ma lecture, j'ai remarqué que l'intrigue était bien plus complexe et l'univers du Pays des Merveilles mieux développés.

J'ai été à des moments complètement largués au point de relire plusieurs fois certains passages comme ça été le cas dans le premier ouvrage, mais au fil du temps, j'ai réussi à comprendre les intentions de l'auteur malgré les nombreuses questions qui restent sans réponse.

Je pense que le troisième tome mettra en lumière les autres protagonistes.

On apprend également davantage de chose sur le lapin blanc qui est en réalité l'un des personnages phares de cette série.

Pour moi, ce deuxième ouvrage est meilleur que le premier, il est plus intrigant et demande beaucoup de réflexion.

L'histoire est renforcée grâce aux dialogues choisis par l'auteur malgré les quelques imperfections, le récit reste sympathique.

Les graphismes sont généralement très détaillés, soigné et précis.

L'atmosphère est oppressante et très bien plantée, cette variante est originale.

J'ai noté de nombreuses répétitions au niveau du prénom d'Alice et ça m'a dérangé lors de ma lecture.



En conclusion : Le deuxième tome d'Are you Alice correspond plus à mes attentes.
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Et oui, encore une nouvelle adaptation du célèbre roman de Lewis Carrol : Alice au pays des merveilles. Décidément, cet univers ne cesse d’inspirer, et si certaines adaptation, qu’elles soient cinématographiques ou littéraires essaient de proposer quelque chose de fidèle, d’autres s’en éloignent quand même beaucoup.



Ce premier tome de Are You Alice ? se place dans la deuxième catégorie, puisqu’ici nous suivons un homme qui a atterri dans l’univers du pays des merveilles sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Très vite il va faire la rencontre du Chat du Chesire, de la reine de coeur, du Chapelier fou et surtout, il va apprendre qu’elle est sa mission.



En effet, dans cet univers crée par le lapin blanc, les Alices doivent tuer ce dernier. Notre jeune inconnu, qui a oublié son prénom et qui se retrouve être la nouvelle Alice, a donc la charge de traquer et tuer le lapin blanc. Autant dire qu’on est dans un récit assez barré, et même parfois complexe par moments. Car dans cet univers, il y a des règles très précises qu’il faut suivre et auxquelles on ne peut pas vraiment déroger.



Seul un Alice peut tuer le Lapin Blanc. La reine de coeur peut tuer qui elle souhaite, mais il faut que la personne en question lui ai désobéit. Le chapelier fou, est chargé de protéger Alice qui lui même ne peut tuer personne à part le Lapin Blanc. C’est vraiment très bien trouvé car cela permet de belles configurations très variés, et il clair qu’avec d’autres personnages, les règles vont encore plus s’intensifier.



Rajoutez à cela un graphisme très sombre, avec des jeux de noirs et blancs, une ambiance malsaine et inquiétante et vous avez un titre qui accroche dès le début. De plus, ce dernier viens de se terminer en France avec la sortie du douzième tome en février dernier !

Dans le tome précédent, Loir alla annoncer à la Reine de Cœur qu’une exécution imminente allait se produire, celle de la Reine de Cœur elle-même. Après avoir échangé de nombreux mots, le Loir comptait passer à l’offensive mais ce n’était sans compter sur le Chapelier Fou, fidèle serviteur de la Reine de Cœur, qui le pourchassa. Pendant ce temps-là, Alice, en compagnie du Chat du Cheshire, écoutait les paroles du Dodo, toutes identiques jusqu’au moment où il vint à demander de l’aide et là le Chat du Cheshire le poignarda dans le dos. La 88ème Alice fit son apparition et avec le Chat du Cheshire ils attaquèrent Alice allant même jusqu’à le poignarder à son tour. Ce dernier en profita et se vengea sur le Chat du Cheshire lui coupant la main avant de prendre la fuite. Alice se retrouva ensuite face au Lapin Blanc mais la situation n’en fut pas meilleure le concernant. Au palais, l’affrontement battait son plein et le Chapelier Fou ne put faire autrement que de tirer sur le Loir, son ami. Mais il ne le tua pas pour autant. Le but du Loir était de pousser le Chapelier Fou à désobéir aux ordres de la Reine de Cœur et si on se soustrait par trois reprises aux ordres de sa Majesté alors l’individu voit son temps reprendre son cours. De son côté, la Reine de Cœur n’approuvait pas ce stratagème et exigea du Loir qu’il se fasse tuer par le Chapelier Fou. Le Loir n’obéissant pas aux ordres de sa Majesté décida de se suicider. C’est sur cet événement majeur que se terminait ce cinquième tome assez violent d’Are You Alice?, je vous invite donc à poursuivre cette traque au travers de ce sixième tome, disponible aux éditions Kazé.



Après une confrontation des plus violentes avec le Lapin Blanc, Alice réussit à s’échapper. Toutefois, il n’est pas tiré d’affaire pour autant. Son esprit est perturbé, il ne sait plus comment agir et les choix qu’il doit faire ne seront pas sans conséquence. Errant et déboussolé, il pense ne pas voir d’autre alternative que de poursuivre les règles du jeu imposées mais voilà qu’il se retrouve face à sa grande sœur, qu’il a au préalable tuée, dans le pays des merveilles. Sa colère monte alors d’un cran avant que le Lapin Blanc ne refasse surface face à celle qui a lui-même baptisée Marianne, la grande sœur d’Alice. Un nouveau face à face est alors de rigueur, Alice, toujours en sang, se retrouve une fois encore dans une mauvaise posture.



Au palais, la Reine de Cœur annonce au Chapelier Fou que son ami a mis fin à ses jours de son plein gré et que la situation devient fâcheuse après que le Chapelier Fou ait failli à sa mission. Le voilà en proie face à la Reine de Cœur qui se demande si la sincérité du Chapelier Fou est toujours de mise la concernant. Sentiment que ce dernier ne partage plus forcément. Le Chapelier Fou connaîtrait un moyen de retrouver sa liberté, chose qui serait rendu possible s’il venait à désobéir à la Reine de Cœur par trois reprises. C’est alors qu’il se retrouve de nouveau face au Chat du Cheshire entreprenant alors un acte surprenant lui demandant de lui donner un ordre…



Ça démarre très fort avec un Alice complètement largué, son esprit est embrouillé au point de ne plus savoir où donner de la tête. J’avoue d’ailleurs que par moments je me perds moi-même dans cette histoire qui prend vie au travers d’une autre histoire (celle du professeur), mais c’est magnifiquement bien mené. La trame scénaristique est assez complexe, on a vraiment l’impression de s’y égaré tout comme le fait Alice, j’ai moi-même le sentiment d’être largué tout autant que lui par moments, puis tout s’éclaircit et la poursuite de la lecture n’en demeure que plus plaisante. C’est vraiment un plaisir de découvrir chaque fois le nouveau dénouement de l’histoire et justement, la traque mis en place dans ce tome offre au scénario son lot d’interrogations et de retournements de situations. J’aime beaucoup la tournure que prennent les événements au sujet du Chapelier Fou notamment, qui remet lui-même en cause certaines de ses actions et son dévouement envers la Reine de Cœurs. Les scène avec le Lapin Blanc sont pas mal non plus, vous verrez.



Dans ce sixième tome, le Chapelier Fou fait part d’une certains insouciance, chose qui n’est pas dans ses habitudes, et retourne auprès d’Alice. On assiste d’ailleurs à un chapitre complet entre les deux où Alice reste cloué au lit causant avec le Chapelier qui profite un peu de répis. Le Lapin Blanc est aussi beaucoup mis à l’honneur dans ce tome, tout comme Mars (appelé Mitsuki par le Chapelier Fou) qui plus est passe beaucoup de temps avec Alice. Cela fait plaisir de retrouver d’anciens protagonistes, je parle notamment de Mars, qui sera appelé Lièvre de Mars par le Lapin Blanc, où certaines de ses actions m’ont un peu surpris. On retrouve ici une intrigue centrée sur les personnages évoqués ci-avant où l’humour ne manque pas de faire son apparition, remplaçant la violence du précédent tome. On retrouve donc un tome davantage porté sur de nouvelles situations bien que l’on aperçoit quelques gouttes de sang. Ce dernier point reste minime en comparaison au cinquième tome. La traque suit ici son cours avec certaines remises en question qui sortent du lot.



Concernant le scénario de Ai Ninomiya, ça se complique un peu, on tient bon d’autant plus que c’est toujours de qualité. Et on profite de cette trame tout en admirant le côté artistique de l’œuvre que nous offre Ikumi Katagiri. Sérieux, c’est toujours un bonheur que de découvrir telle ou telle situation au travers de ses dessins, je trouve ça sublime. Son style est vraiment attrayant, joyeux et sombre à la fois, le mélange est maîtrisé nul doute là-dessus. Comme je l’ai déjà évoqué lors de précédentes chroniques, la découpe de vignettes joue un rôle important je trouve dans la bonne appréciation et découverte de cette série. Certes j’ai davantage jouit d’un plaisir visuel au tome 5 de par la violence affichée et l’aisance prise dans les coups de crayons mais ce tome 6 reste tout de même dans une bonne lignée. J’aime les diverses pages où la découpe est originale nous montrant une certaine introduction à une action future.



Je reste toujours autant impressionné, admiratif devant le travail accompli par les mangakas tout comme celui d’Anaïs Koechlin, traductrice de Black Studio, pour qui cela ne doit pas être évident dans certaines situations mais qui doit vraiment prendre un certain plaisir d’adaptation sur cette série. Je pense que son travail a le mérite d’être reconnu à chaque chronique, je lui tire donc mon chapeau et la remercie pour le plaisir qu’elle me procure à lire sa traduction. La qualité est aussi au rendez-vous du côté de l’éditeur Kazé avec un papier de qualité, un encrage très appréciable et une couverture très artistique. Et pour cette dernière je compte m’y attarder un peu.



Ça peut vous paraître étrange que je m’attarde sur la couverture de ce tome mais j’apprécie beaucoup la sobriété des couleurs présentes et le design mis en place sur la couverture. Elle est très faible en couleurs, très épurée avec une forte dominance de blanc qui me fait penser au côté pure de l’être humain et de rouge qui me fait me remémorer à tous le sang versé dans le tome précédent notamment avec Alice suivi du face à face entre le Loir et le Chapelier Fou. D’ailleurs, après une effroyable lutte dans le tome 5 entre le Lapon Blanc et Alice, c’est un plaisir de les voir côte à côte sur la couverture de ce sixième tome, laissant l’honneur de la face arrière au Chapelier Fou et au Chat du Cheshire.



Ce sixième tome est bien plus calme que le précédent en termes d’action. Ici, on laisse davantage place aux dialogues, à la convalescence d’Alice ainsi qu’à la nouvelle attitude du Chapelier Fou. Je trouve que le comportement de ce dernier est assez intéressant dans ce tome bien qu’il soit peu actif en termes d’actions, outre une scène avec le Chat du Cheshire qui sort du lot. On nous offre dans ce tome davantage de scènes drôles en termes de paroles et une petite allusion est faite à Doraemon lors d’une petite prise de tête entre le Liève (Mitsuki) et Alice. J’ai trouvé que le dénouement de ce tome était assez intéressant notamment de par l’attitude affirmée du Lapin Blanc face au Lièvre. Traque à suivre…



« Un sixième tome moins dynamique que son prédécesseur mais toutefois assez intéressant où le Lapin Blanc affirme son tempérament joueur. Le scénario s'annonce intriguant pour la suite des événements. »
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5 bonnes raisons de lire "Are you Alice ?"

1. Le dessin. Magnifique, mention spéciale pour le Chat du Cheshire et la Duchesse.

2. L'originalité. Une Alice mâle qui doit tuer le lapin blanc avec l'aide du Chapelier Fou ?Sérieusement, l'imagination d'Ai Ninomiya n'a pas de limites...

3. Le mystère. A chaque chapitre, de nouvelles questions se posent, et aucune solution en vue...

4. Le petit nombre de tomes. Ce manga coûte un peu plus cher que d'habitude, mais au moins ce n'est pas une série interminable : "que " douze tomes.

5. Les personnages. Complexes à souhait, ils annoncent un deuxième tome passionnant.

Un manga auquel je n'ai pas du tout accroché !



J'ai lu pas mal de mangas qui revisitent le conte d'Alice au Pays des Merveilles et sincèrement celui-ci est une perte de temps.

On confond les personnages et l'intrigue est très mauvaise, il y a beaucoup de clichés et trop de choses vagues. Il ne se passe absolument rien dans ce tome.

Il ne se démarque en rien de tous les mangas que j'ai lus, passez votre chemin !



Bonne lecture tout de même !

Sacha

Le résumé avait tout pour me plaire ! J'adore l'histoire d'Alice au pays des merveilles, et cette réadaptation très libre en manga me tentait beaucoup et semblait prometteuse ! Malheureusement, j'ai vite déchanté. Au-delà d'un dessin de qualité et bien détaillé, j'ai trouvé l'histoire très confuse, peu claire. L'intrigue part dans tous les sens, le traitement du conte original ne m'a pas séduite. Le lapin blanc et le chat du Cheshire deviennent des humains animalisés, Alice (qui est un homme, ça, ça ne m'a pas dérangée) est insupportable... J'adore les réécritures, mais là c'était très brouillon. A plusieurs moments j'ai dû revenir quelques pages en arrière pour bien comprendre. Bon, je l'ai lu il était plus de minuit, mais quand même ! La fin du tome 1 ne m'a pas donné envie d'aller plus loin dans cette série en 12 volumes.

Cette couverture fait plutôt gangster😄.

Je lui ferai une fiche avec le tome 2, en attendant pour le résumé

Ma première remarque est que le graphisme est une claque, le visuel est époustouflant. Ensuite, il me faudra encore un peu avancer, mais en tout cas il fait bien son travail de pays des merveilles en nous perdant, en étant insensé. Par contre, c’est la première fois qu’on me dit qu’il faut tuer le lapin blanc pour devenir Alice. Que nous réserve cette série ? On a encore tout à découvrir ! On a déjà croisé quelques personnages haut en couleurs et/ou insolites !

Mention spéciale aux moments où on a des textes et images du vrai conte

La 89ème Alice (celle qui entame cette traque depuis le début de la série) s’est retrouvée face à la 88ème Alice, celle qui, de force, a dû lui céder son rôle et qui s’avérait donc toujours vivante à ce jour. La 88ème Alice ne souhaitait qu’une chose : récupérer le rôle qui, pour elle, lui appartenait de droit. D’un autre côté, Alice (la 89ème) s’est remise en question à de nombreuses reprises : Quel est son véritable rôle ? Pourquoi la Reine de Cœurs prive-t-elle Alice de son libre-arbitre ? Alice n’est ici qu’un pantin entre les mains de la Reine de Cœurs, au caractère bien trempé, sans réel cœur ou alors un de pierre. Alice continuait donc sa traque pour trouver la Chenille, ce nouveau personnage qu’Alice cherchait en vain. Cette jolie Chenille se montrait enfin sous sa plus belle forme et prenant alors part au voyage d’Alice aux Pays des Merveilles. Voyons donc ce qu’il advient de nos héros lors de cette nouvelle traque au travers de ma critique de ce quatrième tome d’Are You Alice?, disponible aux éditions Kazé.



Toujours à la recherche du Loir, cet informateur qui détient les informations sur l’emplacement du terrier du Lapin Blanc, Alice, le Chapelier Fou et la Chenille continue d’avancer arrivant au Livre de la Patte de Velours. Ce livre invite Alice à faire divers choix en répondant de façon réfléchie aux questions qui s’offrent à notre bon vieux Alice. Fort heureusement, le jeune homme au costume blanc dispose de l’aide de la Chenille afin de suivre le bon chemin jusqu’au moment où une étrange voix retentie. Cette même voix met en garde nos héros et de l’encre noire jaillit de nulle part attaquant ainsi notre trio qui de ce fait se retrouve séparé. Pour une fois, le Chapelier Fou ne vole pas au secours d’Alice, le laissant se débrouiller de lui-même. Pris au piège dans le Passage de la Chenille, Alice n’a pas d’autres alternatives que de continuer son chemin, seul.



Dorénavant, notre jeune héros fait alors face à certaines difficultés d’ordre mentales et psychologiques. Se dressent face à lui moult interrogations de ce qu’il souhaite réellement notamment pourquoi est-il venu au monde ? Alice ne souhaite pourtant qu’une chose : naître et se laisser porter par l’imagination d’un autre, lui dictant donc ses faits et gestes ! Mais à entendre si le jeune homme a tué Alice, le voilà furieux et il se retrouve nez à nez avec le Chat du Cheshire…



Trop de questions une fois de plus pour Alice : Est-il Alice ? Ne l’est-il pas ? L’est-il peut-être ? Peu importe ce qu’il en pense, Alice fait son choix lorsqu’il se retrouve face à ce panneau, où sa décision est pour lui primordiale. Trois possibilités pour un destin qui se veut unique et dont seul Alice souhaite en être le décideur. J’ai apprécié la découverte du tempérament affirmé d’Alice qui n’aime vraiment pas être à la bonne de la Reine de Cœurs et se laisser porter par l’histoire comme la Reine le souhaite. Ici, Alice est maître de ses choix pour éviter une trame narrative déjà écrite. J’ai trouvé très intéressant le fait de voir le Chapelier Fou lâcher du lest, laissant ainsi Alice se débrouiller seul, ce qui n’est pas plus mal pour ce dernier. J’ai bien aimé découvrir une autre face du caractère du Chapelier qui se montre ici au bout du rouleau et il ose d’ailleurs le dire à voix haute. En somme, il en a lui aussi un peu marre de tout ça et de devoir sortir Alice du moindre pétrin.



Autre situation que j’ai appréciée et qui concerne le passage où apparaît un personnage non dévoilé, au visage caché et appelé « le « professeur ». On voit ce professeur discuter avec la 88ème Alice tout en écrivant diverses pages de l’histoire. Dans ce quatrième tome, outre le fait de suivre Alice à la recherche de réponses et du Loir, la Chenille est plutôt bien mise en avant. Je la trouve très intéressante au niveau de son comportement et son esthétique fait plaisir à voir. La Chenille dévoile de beaux atouts, à la poitrine généreuse. D’ailleurs, Ikumi Katagiri indique que ce personnage est et je cite : « le personnage le plus sympa à dessiner. La poitrine est vraiment le prestige des femmes. ». Le lecteur fera lui aussi son choix, d’accord ou pas d’accord avec cette précédente citation, mais je peux vous dire pour ma part que je suis d’accord ! Le corps de la femme est une chose très plaisante à voir, quoi de mieux donc que de profiter de belles formes. Mais passons… J’aime beaucoup le look adopté par la Chenille au décolleté affolant mais qui porte tout aussi bien une capuche. Je trouve vraiment le personnage très original d’un point de vue esthétique, pour ce qui est du tempérament c’est autre chose. Sachez qu’elle est un peu provocatrice mais cela lui sciait parfaitement.



On parle beaucoup dans ce tome de la Chenille, du Chapelier mais un ancien personnage fait son retour. Ce dernier attend patiemment au bar, là où la Chenille et le Chapelier Fou vont d’ailleurs s’y attarder un peu en attendant qu’Alice les rejoigne. Ce personnage prudent n’est autre que le Loir lui-même qui fournira certaines informations à Alice. Maintenant, rien ne dit que ces renseignements soient de qualités. Toutefois, quand ces trois hommes sont réunis autour d’une table ronde, le Loir confie à Alice un certain point au sujet d’une sortie possible du Pays des Merveilles. Mais n’oublions pas que c’est le Lapin Blanc qui établit les règles par des contrats avec les divers intervenants au cours de ce conte une fois n’est pas coutume scénarisé habillement par Ai Ninomiya. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce quatrième tome, Are You Alice? est une série coup de cœur au plus j’avance dans les tomes. Sûrement du fait que cette histoire n’est pas juste celle d’Alice aux Pays des Merveilles, j’apprécie d’autant plus la mise en scène des personnages ici présents, leurs comportements et divers faits et gestes de chacun. La complexité scénaristique se fait par moments ressentir mais nous autres, lecteurs, profitons d’une traduction de très bonne facture de la part d’Anaïs Koechlin de Black Studio qui nous aide à rester sur le droit chemin de la compréhension.



La traque du Lapin Blanc se poursuit avec une grande originalité ! J’ai beaucoup aimé le passage où Alice se retrouve seul, totalement à ses dépens. S’en suit d’autres passages qui m’ont davantage plu, notamment les discussions dans le bar, ou encore les divers échanges entre Alice et le Chapelier. C’est toujours un plaisir de profiter d’une certaine noirceur qui a lieu au cours de quelques scènes et j’apprécie toujours autant quand apparaît le Lapin Blanc, je trouve ses mises en avant assez intenses. L’originalité du style graphique, la mise en page, la découpe de vignette, la profondeur de certains dialogues sont divers gros points forts de ce quatrième tome et cela me plaît. Je trouve que les auteurs font du très bon travail et cela nous permet de passer un bon moment à découvrir ce conte revisité avec brio, je trouve. Aussi, une histoire courte nous est proposée en guise de bonus, intitulée « Are You Akuma? ».



L’ouverture de ce quatrième tome est dessinée d’une manière assez originale et peu commune, comme si Ikumi Katagiri dessinait les deux premières pages à la va-vite. Il en va de même pour le chapitre 23 avec les scènes de Dodos, on ne peut plus original en comparaison au trait graphique de la série. Le scénario suit son cours avec Alice davantage déterminé, montrant une certaine motivation à faire comme bon lui semble et qui se dévoile sous un autre jour. Le Loir de son côté m’a surpris de par son attitude en nous offrant une scène finale assez violente. Oui, on parle bien de sang, un véritable bain de sang…



« Quel plaisir que de vagabonder au Pays des Merveilles où les précédentes interrogations laissent place à une détermination intense d’Alice. D’un autre côté, la violence fait rage en compagnie du Loir et la scène finale est des plus palpitantes ! »
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Alice rencontrait le Loir, au passage de la chenille. Ce dernier n’est autre qu’un informateur capable de lui révéler des informations sur l’endroit où se cacherait le Lapin Blanc. Après s’être déguisé en fille, Alice se retrouvait face à la Reine de Cœur pendant que d’un autre côté le Chat Du Cheshire tuait à la vue du Chapelier la 88ème Alice, toujours vivante à ce jour ! La Reine de Cœur prévoyait un travail particulier pour Alice et l’envoie changer son accoutrement. D’une autre part, la scène finale nous laissait sur un face à face où apparaissait le Lapin Blanc. C’est sur cette rencontre que se terminait le tome 2 de Are You Alice ?, nous allons donc faire le point sur cette nouvelle traque après la lecture de ce troisième tome, disponible aux éditions Kazé.



Alors que le Lapin Blanc et le Lièvre échangent quelques mots au sujet d’Alice, ce dernier est en compagnie de la Reine de Cœur qui lui rappelle ses pleins pouvoirs afin que tout se passe pour le mieux au Pays des Merveilles. Cette 89ème Alice ne fait d’ailleurs pas l’unanimité, bien au contraire. Une petite troupe de gamins ne voit pas du même œil le rôle endossé par la Duchesse et souhaite que cette Alice meurt. Entre scènes du passé et du présent, on retrouve notre Alice toujours à la recherche du Loir et du Lapin Blanc, en quête d’informations et à propos de lui-même aussi.



Le souci est qu’Alice a encore beaucoup à apprendre quant aux fonctionnements de la vie au Pays des Merveilles et cela n’est pas prêt de se dérouler comme bon lui semble avec le retour de la 88ème Alice qui a pour souhait de récupérer le rôle qui lui était dû.



Ouverture de tome par une scène entre le Lapin Blanc et le Lièvre, qui se titillent un peu. Ces derniers semblent être de bons amis, c’est du moins ce qui en ressort à en lire leurs paroles. Un nouveau personnage débarque d’office dans ce tome : le Lièvre. On constate qu’il dispose d’un caractère aimable, gentillet. Il apprécie le Lapin Blanc, cela s’en ressent dans sa façon de s’adresser à lui, usant de certains termes plutôt affectifs. Mais ce n’est pas le seul nouveau personnage qui pointe le bout de son nez dans ce tome, il y en a d’autres. J’ai aimé le fait d’en découvrir un autre d’ailleurs en fin de tome comme ce fut le cas au début avec le Lièvre. Un nouveau personnage ouvre le bal et c’est un autre qui clôt cette troisième traque. Un détail peut-être mais ça m’a plu.



Nombreux sont les moments où l’on se remémore telle ou telle scène, et j’ai aimé le flashback qui nous est proposé sur la venue d’Alice (la 88ème) au Pays des Merveilles dont la scène est identique à celle d’Alice (le 89ème) lors de la rencontre avec le Chapelier. Par contre, j’ai particulièrement apprécié le passage conté au sujet de la 88ème Alice par les enfants qui expliquent pourquoi ils en veulent à ce point à Alice (la 89ème). J’ai trouvé ce passage émouvant quand on se place du point de vue de l’enfant, qui n’hésite pas non plus à évoquer des propos au sujet de la Reine de Cœur. Une petite intrigue se met alors en place, je me demande du coup si elle est réellement la personne que l’on croit. D’ailleurs, on se rend compte à quel point la Reine de Cœur peut être sans pitié et que les règles sont faites pour être respectées au Pays des Merveilles. On se retrouve alors face à une Reine de Cœur plutôt violente et qui n’hésiterait pas à couper la tête à un enfant. C’est limite un comportement sadique, aucun scrupule. Me concernant, dans ce tome, je n’aime vraiment pas cette Reine de Cœur !



Ce troisième tome joue davantage sur les émotions, avec la présence des enfants, de leur vécu, leur attachement envers leur Alice mais j’ai aussi été pris sur le fait qu’Alice semble être presque impuissant, limite il n’est qu’un pantin, prisonnier de ses pensées. On lui fait bien comprendre qu’il a un rôle à joueur et qu’il doit s’y tenir. Comment peut-on priver une personne de son libre-arbitre ? Qui est-il réellement ? Eh bien, c’est ce qu’Alice recherche, cette question il se la pose sans cesse. On ressent la douleur du personnage lors de la mise en scène avec les enfants face à la Reine de Cœur. Bien que l’histoire est écrite, je suis souvent stupéfait de la tournure des événements, nombreuses sont les scènes que je ne vois pas vraiment venir, ou j’y pense mais je me dis que « non ça ne peut pas se passer de la sorte » et pour finir SI !



L’intrigue suit son cours, cette traque apporte certains éclaircissements tout en proposant de nouvelles interrogations, amenant d’autres problématiques. L’histoire devient un peu plus complexe, je m’accroche durement au fait de passer d’une scène à une autre, d’imaginer telle ou telle conséquence en fonction de la scène jouée. D’ailleurs, bien que les événements deviennent plus intenses et par moments plus compliqués à suivre, je prends toujours un plaisir énorme à découvrir le nouveau tome de cette série qui revisite d’une manière formidable ce conte qu’on ne présente plus aujourd’hui. Il y a des moments, je me dis que la traduction de cette série doit être compliqué aussi pour la personne en charge de réaliser cet exploit car j’avoue que le travail effectué est vraiment de bonne facture. Je ne parle pas japonais pour pouvoir comparer mais on ne s’y perd pas dans la lecture, tout est bien ficelé et le scénario est assez complexe. Mes hommages à Anaïs Koechlin de Black Studio pour son dévouement et le travail qu’elle nous fourni.



Ce troisième tome monte en intensité et joue avec les sentiments du lecteur. Quand je lis je vis la scène (du moins j’essaie) afin de m’accaparer la situation aussi difficile soit elle et voir comment je réagis. C’est du fictif, certes, mais cela permet réellement de ressentir le moment. Si je prends l’exemple sur la scène finale du chapitre 14, on ne peut rester insensible au geste entrepris et à ce qui en découle. En parlant de cette scène, les pages en noirs profonds accompagnées d’un message font partis des passages que j’apprécie énormément, tant par le design, le style appliqué, la structure apportée à l’histoire. C’est d’autant plus sombre, avec des vignettes bien plus dures !



Une fois de plus, j’ai moi aussi traqué Alice et découvert certains clins d’œil assez drôles dans ce tome. On évoque le nom de Caroll Lewis (l’auteur) et on découvre un Lapin Blanc étrangement dessiné nous rappelant celui du film produit par Disney (pour ma part). Ici, j’ai aimé voir Alice (la 89ème) face à Alice (la 88ème), pour une scène évoquant les regrets. Et vous savez bien ce qu’il se passe au Pays de Merveilles quand on est pris par un regret…



« En plus d’un scénario intriguant, Alice en quête de réponse montre sa motivation à devenir la véritable Alice. Ce tome 3 est à la fois intense, violent, sentimental… et le tout est toujours bien maîtrisé autant de manière scénaristique qu’artistique ! »


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Un jeune homme se balade et est interpellé par un homme qui l’appelle Alice. Pénétrant au pays des merveilles, il est informé qu’il a été choisi par la Reine de cœur pour participer à un jeu consistant à tuer le lapin blanc.

Je n’ai pas lu ce manga jusqu’au bout. C’est une énième variation autour de l’univers d’Alice au pays des merveilles, et cette histoire est tellement mise à toutes les sauces que ça en devient très lassant. En plus la situation de départ est bâclée et si on ne connaît pas un minimum l’univers, on peut se sentir perdu. Bref pour moi cela n’a pas d’intérêt. Les dessins ne sont pas désagréables et beaucoup de place est laissée au blanc.

La Duchesse se faisait engloutir mais Alice tenta de la sauver. Toutefois, l’arme en sa possession ne permet pas de défendre ni de tuer d’autres personnes que le Lapin Blanc, telles sont les règles précédemment établies. Les dernières paroles de la Duchesse étaient pour Alice l’implorant de ne la blesser qu’elle quant au Chat du Cheshire, ce dernier remerciait Alice d’avoir tenté de protéger sa maîtresse. Mais le Chapelier coupe court à leur discussion, faisant ainsi fuir le Chat du Cheshire, puis il pointe son arme vers Alice et tire… C’est ainsi que se terminait la traque du tome 1, voyons donc ce qu’il en sera dans ce second tome de Are You Alice?, disponible chez Kazé.



Alice est en plein rêve quand d’un coup brusque le Chapelier le sort du lit. Une nouvelle traque attend Alice, celle de partir à la chasse au Loir qui pourra l’informer d’où se cache le Lapin Blanc. Accompagné du Chapelier, les voilà arrivés au passage de la Chenille qu’ils ne peuvent malheureusement franchir. Alice tente de forcer le passage mais une menace surgit un peu plus loin et le Chapelier s’y dirige laissant Alice seul. Cette solitude n’est pas si mauvaise car Alice fera alors la connaissance d’une tierce personne et tous deux échangent quelques mots. Le Chapelier de son côté est arrivé devant la menace qui n’est autre que le Duc. Il semblerait qu‘il ait entendu parler de la 89ème Alice, chose qui pique la curiosité de la Dame de Cœur qui se demande comment Alice réagira.



Le Duc veut Alice, la vraie, pas le substitut. Vœu qu’Alice va exaucer se dressant devant lui afin de l’arrêter. Bien que le Chapelier veuille l’en empêcher à ce moment-là, le Duc fait face à Alice et…



Quelle tension insoutenable! Sacré suspens ! J’en suis tout retourné, cette traque est très intéressante, flippante même par moments mais c’est du tout bon. On est immergé tout au long de ce tome, sans perdre une once de plaisir. Cela peut sembler sadique de ma part mais on apprécie que certaines scènes ou vignettes soient limite malsaines. C’est ce qui fait le cachet de cette série, je trouve vraiment que le scénario proposé ici par Ai Ninomiya est d’une certaine élégance. On accroche d’un bout à l’autre, on est vraiment captivés ! J’ai vraiment été saisi par ce second tome et le talent artistique de Ikumi Katagiri y est aussi pour beaucoup.



Comme son prédécesseur, ce second tome est graphiquement jouissif. C’est très appréciable, envoûtant même de découvrir le scénario au travers d’un dessin appliqué, vraiment très soigné ! Les passages malsains sont bien retranscrits, la violence non abusive fait mouche, bref que du bonheur une fois encore. Ikumi Katagiri joue ici à nouveau avec des effets d’ombres et nombreuses sont les vignettes sous fond noir, histoire de ponctuer davantage une scène sombre.



Le scénario se complique un peu, les règles changent pour Alice aux pays des merveilles. Je pensais être largué à un moment donné mais il n’en fut rien, je pense avoir bien assimilé la scène qui se confirmera sûrement dans le tome 3. En parlant de scènes, plusieurs m’ont marqué notamment entre le Chat du Cheshire et la Duchesse. Soit dit en passant, je me suis beaucoup plus attaché au Chat du Cheshire au cours de ce tome que sur le premier. Il a un petit quelque chose qui fait la différence ici. D’ailleurs, la couverture de ce tome le met au premier plan, laissant Alice visible tout de même derrière lui.



Ce second tome m’a maintes fois surpris, je disais que le scénario se compliquait car certaines personnes (dont je tairai les noms) apparaissent au cours de l’histoire. Certaines font leur apparition comme le Lapinou, mais c’est avec surprise que l’on découvre une toute autre personne en relation avec le Chat du Cheshire. Une fois encore on en revient à ce personnage, comme je vous disais on s’attarde souvent sur ce dernier dans ce tome. Et c’est tant mieux car on découvre un peu plus ses sentiments et on en apprend davantage sur son rôle présent mais aussi passé. J’ai été scotché un moment lorsqu’on découvre un certain acte qu’il a commis justement par le passé sur une tierce personne. Je ne peux vous en dire plus, ce serait gâcher le plaisir de découverte.



Cette série continue sur sa lancée développant davantage son scénario, le compliquant même à un moment, mais le tome 3 devrait apporter certains éclaircissements, du moins je l’espère. On s’interroge sur certains points, sur certaines personnes. On se demande par exemple pourquoi la Duchesse a-t-elle agit de la sorte… Désolé je m’égare. On se pose donc tout un tas de questions, mais on ne lâche pas prise et on continue sur sa lancée, tant le scénario est captivant. Et puis, une fois qu’on sent la fin du tome arrivée, force de tourner les pages, on arrive sur la scène finale qui nous laisse une fois encore sur notre faim avec une rencontre intéressante et non des moindres !



« Cette version d’Alice aux pays des merveilles continue sur sa lancée, à savoir qu’elle est toujours aussi passionnante ! Entre rencontres et découvertes chocs, tout porte à croire qu’on n’est pas au bout de nos surprises et j’approuve ! »
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Jeune homme au cheveux blond, yeux bleus marche en cherchant son bute, il est vide de tout sentiments… Un jeune chat l’interpelle en lui demandant si son nom est bien Alice. Ce jeune homme n’en ai pas sûr mais c’est là le seul « souvenirs » qui lui vient à l’esprit. Destiné à chercher le lapin blanc afin de le tuer ce mystérieux Alice découvre petit à petit le pays des merveilles… Et il apprendra une règle très importante dans se monde, il ne faut jamais se retourner ou bien on risque de se faire tuer… Alice sera-t-il vraiment à la auteur ?...



J’ai adoré ce premier tome ! Moi qui n’est jamais vu Alice au pays des merveilles de Disney et que récemment le film (je sais, je suis spéciale XD) je n’ai eut aucun mal à me plonger dans cet univers revisiter et qui je l’avoue m’attire beaucoup plus que le dessin animé. Alice est un jeune homme assez mystérieux, on ne connait rien de son passé, on ne sait pas comment il a fini au pays des merveilles. Je l’ai tout de suite apprécier grâce notamment à son caractère. J’ai également adoré le chat di Cheshire, vraiment trop beau ! J’aime énormément les dessin, c’est un style que j’aime énormément ! pour moi ce premier tome est vrai bien car elle s’est renouveler une histoire qu’on pense tous connaître !



Ma note : 18/20 Venez, et rejoignez Alice au pays des merveilles mais surtout attention à ne pas vous retourner si vous prétendez vous appeler « Alice »…

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La scène d’ouverture de ce premier tome se joue entre la Reine de Cœur et le Chapelier qui attendent l’arrivée imminente d’Alice, cette personne qui ne tarderait pas à franchir le « trou ». Et cela ne manque pas, un jeune blondinet débarque à « Wonderland ». Il se promène dans les rues, en plein festival, et fera la rencontre d’un « chat de compagnie », le Chat de Cheshire. Ce dernier accueille le jeune homme en l’appelant « Alice » et en lui souhaitant la bienvenue aux pays des merveilles. Il lui explique certaines règles avant de prendre la fuite laissant la place à une jeune fille qui demande à Alice (le jeune homme) de lui rendre son nom. Puis une troisième personne, le Chapelier, prend part à la scène s’adressant au jeune homme toujours en l’appelant Alice. Tous semblent penser que tel est son nom. Le Chapelier a pour ordre d’amener Alice à la Reine de Cœur et il compte bien s’y tenir.



Alice rencontre donc la Reine de Cœur qui lui propose de participer à un jeu consistant à tuer le Lapin Blanc ! Et pour ce faire les règles sont très simples : Alice reçoit la compétence « tuer le Lapin Blanc » et s’il réussit en utilisant cette dite compétence alors c’est gagné. Mais Alice se demande pourquoi il a été choisi. Tout simplement car le Lapin Blanc ne peut être tué que par Alice et comme le jeune homme a indiqué s’appeler de la sorte il n’a plus le choix. Accompagné du Chapelier Fou, Alice va donc prendre part au jeu tout en se méfiant de ses regrets passés et autres règles comme celle de laisser le passé derrière soi. La partie de chasse peut alors commencer !



Ce premier tome m’a totalement captivé et je suis bien content que Kazé ait sorti les deux premiers tomes simultanément car ce premier laisse un goût de trop peu. La lecture s’enchaîne avec un tel engouement qu’on ne décroche pas d’une semelle tant cette histoire est d’une grande originalité. Ici on casse le schéma originel pour y inclure une « Alice » masculine dont le meilleur ami n’est pas un lapin blanc car ce dernier doit être tué. Le scénario est vraiment très prenant et nombreux sont les rebondissements de situations. Un travail certain est apporté aussi bien au niveau des décors, très soignés, que sur certains personnages. Je dis « certains » car tous ne sont pas détaillés avec une attention particulière. J’ai trouvé, par exemple, que le travail est d’autant plus abouti sur la Duchesse (dont je tairai l’identité). Le dessin la concernant est très soigné sur certaines trames, avec un soin apporté aux détails vestimentaires ou au niveau de ses diverses postures. Un point selon moi non négligeable.



Bien que le fond de l’histoire soit assez sombre, on se retrouve par moments avec de petites scènes drôles et d’autres un peu plus mystérieuses. Le caractère des personnages et leur rôle évoluent au fur et à mesure de la lecture, ce qui nous permet d’en savoir un peu plus sur chacun d’eux, sans pour autant trop nous en dévoiler. J’ai trouvé certaines attitudes de personnages plus intenses que d’autres notamment avec la Duchesse, une fois de plus. Je trouve qu’elle impose un certain charisme et j’ai particulièrement apprécié un des passages où elle se retrouve face à face avec Alice. Aussi, l’attitude du Chapelier Fou vis-à-vis du Chat de Cheshire fait naître une certaine rivalité entre eux qui est assez bien orchestrée. Pour le moment, les relations d’un personnage à l’autre se mettent doucement en place, mais on en sait peu sur la Reine de Cœur, ce tome se focalisant davantage sur Alice, le Chapelier Fou, la Duchesse et le Chat de Cheshire.



Kazé Manga nous offre une édition de qualité avec un papier de bonne facture. Je dirai qu’une attention particulière a été faite sur la jaquette où sont mises en avant les deux personnes les plus importantes dans ce tome, à savoir Alice et le Chapelier Fou. Alice, positionné au premier plan, est vêtu d’un costume blanc tandis que celui du Chapelier est noir. Ce dernier se positionne d’ailleurs bien en retrait par rapport à Alice. Maintenant comme Alice est ici le personnage principal de ce tome, sa position laisse peut-être entrevoir que le personnage mis en avant sur la jaquette sera la vedette du tome en question. Mais nous verrons au fil de l’avancée des tomes si cela a une réelle importance ou non car sur le deuxième tome Alice cède sa place au Chat de Cheshire.



Ce premier tome de Are You Alice? m’a entièrement séduit. Les bases sont posées et le scénario ici imaginé par Ai Ninomiya chamboule tout ce que l’on connaissait d’antan avec une originalité hors pair. Le ton est donnée et ce grâce à des personnages très expressifs et énigmatiques mêlés à des environnements maîtrisés avec doigté par Ikumi Katagiri. Bien que par endroits certaines vignettes sont vides de décors, cela laisse tout de même le personnage principal de l’action en première ligne. Si les 11 prochains tomes sont du même acabit, on peut s’attendre à du bon, du très bon même…



« Quand Alice au Pays des Merveilles est revisité, bénéficiant d’une bonne touche de maturité, cela engendre un scénario qui sort du commun. Ce jeu, inventé par le Lapin Blanc en personne, semble presque malsain mais il en devient tellement jouissif à lire pour le lecteur. »


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