Allongé sur le sofa, je songe à Yûko. Je vois son image au café Mitsuba, dans le shinkansen, dans la chambre d'hôtel à Kobe, devant le merveilleux panorama nocturne... Elle sourit, elle parle, elle chuchote, elle mange, elle marche, elle dort dans mes bras... Je vois son profil même à Montréal que je ne connais pas. Toutes ces images ne sont-elles qu'un rêve maintenant? Sa voix douce et claire, son espièglerie, son élégance, ses mains délicates, son corps souple.. .Je les ai perdus. Mes joues se mouillent de larmes.