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Citations de Alain Laurent (57)


Si tout individu vivant en société (à l’exception des malfaiteurs […]) obtient ses revenus par des méthodes volontaires, soit en vendant des biens ou services aux consommateurs, soit en recevant des dons volontaires (legs, héritages, etc.), IL N’Y A QUE LES HOMMES DE L’ETAT qui obtiennent les leurs par la contrainte, en brandissant la menace d’affreuses punitions au cas où l’argent ne viendrait pas. On appelle « impôts » cette violence, bien qu’elle ait porté le nom de « tribut » à des époques moins normalisées. L’impôt est UN VOL, purement et simplement, même si ce vol est commis à un niveau colossal, auquel les criminels ordinaires n’oseraient prétendre. C’est la confiscation par la violence de la propriété de leurs sujets par les hommes de l’Etat.
(Murray Rothbard, Extrait de «L’Ethique de la liberté » [1982]) (p. 197-198)
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[…] dans une société LIBRE, sous un système de financement volontaire du gouvernement, il n’y aurait pas d’échappatoires ou de possibilités légales permettant une « redistribution de la richesse », l’assistance non méritée de certains hommes par le travail forcé et l’extorsion du revenu des autres, le vol, l’exploitation et la destruction de ceux qui sont capable de payer les coûts pour maintenir une société civilisée, en faveur de ceux qui en sont incapables ou qui ne le veulent pas pour subvenir à leur propre existence.
(Ayn Rand, Extrait de «La Vertu d’égoïsme » [1964]) (p. 181)
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Pour que puisse s’établir un système fiscal raisonnable, il faut que le peuple reconnaisse comme un principe que la majorité qui décide du montant total du prélèvement fiscal, doit AUSSI CONTRIBUER A CE PRELEVEMENT AU TAUX LE PLUS ELEVE.
(Friedrich Hayek, Extrait de «La constitution de la liberté » [1960]) (p. 162)
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C’est un trait inhérent au capitalisme, de n’avoir aucun respect pour les situations acquises et de forcer chaque capitaliste ou entrepreneur à conformer sa conduite des affaires, de jour en jour, à la structure changeante du marché. Capitalistes et entrepreneur n’ont jamais le loisir de se laisser aller. Aussi longtemps qu’ils restent dans les affaires, jamais ils ne jouissent du privilège de profiter en paix des fruits de leur succès ou du succès de leurs ancêtres, en se contentant de la routine apprise. S’ILS OUBLIENT QUE LEUR TACHE EST DE SERVIR LES CONSOMMATEURS DU MIEUX QU’ILS LE PEUVENT, ILS SERONT PROMPTEMENT EVINCES DE LEUR POSITION EMINENTE ET REPOUSSES DANS LES RANGS DES GENS ORDINAIRES. Leur rôle de conducteurs et leurs ressources sont constamment remis en question par des NOUVEAUX VENUS.
(Ludwig von Mises, Extrait de «L’action humaine » [1949])
(p. 125)
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Les peuples qui abusent de l’impôt progressif tuent, à proprement parler, la poule aux œufs d’or. Le travail et le capital sont comme les deux lames d’une paire de ciseaux : l’un ne peut produire sans l’autre. Si les ouvriers anglais gagnent de forts salaires, c’est parce qu’il y a beaucoup de capitaux en Angleterre. Si, au moyen des impôts ou d’autres mesures semblables, on parvenait à détruire une partie notable des capitaux anglais, une partie notable de la population devrait ou émigrer ou mourir de faim. (Vilfredo Pareto, Extrait du «Monde économique » [30 décembre 1899]), (p. 114)
[ Cas de la France actuelle, où plus d’un million de Français qualifiés ont fui le pays ces dix dernières années.]
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Les auteurs interventionnistes et les politiciens de même bord voient le problème sous l’angle de leurs opinions arbitraires sur ce qui est « socialement désirable ». A ce qu’ils disent, « le but de la fiscalité n’est jamais de lever des fonds », puisque le gouvernement « peut s’en procurer la totalité nécessaire en imprimant de la monnaie ». Le but de la fiscalité est « d’en laisser moins aux mains du contribuable ».
(Ludwig von Mises, Extrait de «L’action humaine » [1949])
(p. 123-124)
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Vous avouez vous-même que l’INEGALITE, l’équivalence ou l’équilibre des CONDITIONS ou des FORTUNES est une des lois de l’humanité ; qu’elle est la conséquence, le corollaire de L’EGALITE DEVANT LA LOI, proclamée par la Révolution ;. (Pierre Joseph Proudhon, Extrait de « Théorie de l’impôt » [1860])
(p. 88)
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On ne soulignera jamais assez que l'ethnicisation du principe de représentation aux fins de discrimination positive nie frontalement la singularité individuelle. L'individu sélectionné ne l'est pas en fonction de son mérite propre, mais seulement au titre de "représentant", d'incarnation indifférenciée d'une catégorie - dans l'appartenance à laquelle il se voit désormais catalogué et qui détermine prioritairement son identité sociale.
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Il est évident que la croyance populaire d’après laquelle ce genre de fiscalité spoliatrice ne nuit qu’à ses victimes immédiates, les riches, est fausse.
Si les capitalistes sont confrontés à la perspective que l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les successions atteindront 100%, ils préféreront consommer leurs fonds plutôt que de les réserver au percepteur.
(Ludwig von Mises, Extrait de «L’action humaine » [1949])
(p. 124-125)
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Les socialistes ne dissimulent pas qu’ils considèrent l’impôt comme un instrument de spoliation.
OR, L’IMPOT NE DOIT CONTRIBUER QU’AUX DEPENSES PUBLIQUES.
(Yves Guyot, Extrait de «La démocratie individualiste » 1907])
(p. 116)
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Aujourd’hui, au contraire, qu’on offre à chaque citoyen des avantages qu’il croit ne rien lui coûter, il est tenté d’applaudir au gaspillage et se laisse aller, avec une improbité plus ou moins consciente, à la tendance de recueillir des avantages aux dépens d’autrui.
(Herbert Spencer, Extrait de « Justice (Principes de morale » [1879]) (p. 109)
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Le fait est que le gouvernement, comme un bandit de grand chemin, dit à un individu : « La bourse ou la vie. » Quantité de taxes, ou même la plupart, sont payées sous la contrainte d’une telle menace. (Lysander Spooner, Extrait d’ «Outrages à chefs d’Etat » [1867])
(p. 100)
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La transformation d’un service privé en service public fait naître ces graves questions :
L’Etat demandera-t-il en toutes circonstances à chaque citoyen un impôt EQUIVALENT aux services rendus ? Ce serait justice, et c’est précisément cette EQUIVALENCE qui se dégage avec une sorte d’infaillibilité des transactions libres, du prix DEBATTU qui les précède. Il ne valait donc pas la peine de faire sortir une classe de services du domaine de l’activité privée, si l’Etat aspirait à réaliser cette EQUIVALENCE, qui est la justice rigoureuse. Mais il n’y songe même pas et ne peut y songer. On ne MARCHANDE pas avec les fonctionnaires. La loi procède d’une manière générale, et ne peut stipuler des conditions diverses pour chaque cas particulier. Tout au plus, et quand elle est conçue en esprit de justice, elle cherche une sorte d’équivalence moyenne, d’équivalence approximative entre les deux services échangés. Deux principes, la proportionnalité et la progression de l’impôt, ont paru, à des titres divers, porter aux dernières limites cette approximation. Mais la plus légère réflexion suffit pour montrer que l’impôt proportionnel, pas plus que l’impôt progressif, ne peut réaliser l’équivalence rigoureuse des services échangés. Les services publics, après avoir RAVI AUX CITOYENS LEUR LIBERTE, au double point de vue des services reçus et rendus, ont donc encore le tort de BOULEVERSER LA VALEUR de ces services. (Frédéric Bastiat, extrait des « Harmonies économiques » [1850])
(p. 65-66)
[MAGNIFIQUE DEMONSTRATION !]
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Les poursuites, les frais de contrainte, n’augmentent pas d’un sou les recettes, et sont une addition aux charges. C’est même une addition qui retombe sur les contribuables les plus nécessiteux ; les autres n’attendent pas la contrainte. Ces moyens odieux de faire payer les contributions se réduisent à cette proposition : « Vous n’avez pas les moyens de payer dix francs : en ce cas je vais vous en demander douze. » (Jean-Baptiste Say).
(p. 23)
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Les descendants spirituels du monarque absolu, comme les partisans de l’Etat-providence moderne, « considèrent encore un revenu gagné par son travail, commercial, comme dégradant et moralement inférieur à un revenu acquis en mendiant ou en pillant, ou provenant d’une œuvre de bienfaisance ou de l’imposition gouvernementale ». (Ayn Rand).
(p. 23)
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Dans une société totalement libre, l’impôt – ou, pour être exact, les contributions pour les services gouvernementaux – serait VOLONTAIRE. Puisqu’il est démontrable que les services légitimes d’un gouvernement – la police, les forces armées, les tribunaux judiciaires – sont nécessaires pour les citoyens et qu’ils servent leurs intérêts directement, les mêmes citoyens consentiraient (et devraient consentir) à payer pour de tels services, pour les mêmes raisons qu’ils paient pour les assurances.
(Ayn Rand, Extrait de «La Vertu d’égoïsme » [1964]) (p. 173-174)
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Un impôt uniforme proportionnel impliquerait des paiements absolus plus élevés pour les personnes dotés des revenus les plus élevés. Et pourtant, il nous éviterait une situation dans laquelle une majorité pourrait voter pour imposer à une minorité des impôts qui n’affectent pas aussi sa propre charge fiscale.
(Milton Friedman, Extrait de «Capitalisme et liberté » [1962]) (p. 170)
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Le système tend généralement à favoriser l’épargne d’entreprise plutôt que l’épargne individuelle, et plus spécialement à RENFORCER LA POSITION DES ENTREPRISES DEJA INSTALLEES AU DETRIMENT DES NOUVELLES. Il contribue ainsi à l’apparition de situations quasi monopolistes. Parce que l’impôt d’aujourd’hui absorbe la majeure partie des profits « excessifs » du nouveau venu, celui-ci ne peut pas « accumuler du capital ; il ne peut accroître la dimension de ses affaires ; il n’aura jamais une grande entreprise à même de menacer les positions établies. Les vieilles firmes n’ont rien à craindre de la concurrence : ELLES SONT PROTEGEES PAR LE PERCEPTEUR.
Elles peuvent impunément se laisser aller à la routine, DEDAIGNER LES SOUHAITS DU PUBLIC […]
LA FISCALITE PROGRESSIVE BLOQUE LE PROGRES ECONOMIQUE et engendre la rigidité ».
(Friedrich Hayek, Extrait de «La constitution de la liberté » [1960]) (p. 158-159)
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Qu’une majorité, simplement parce qu’elle est majorité, se considère comme en droit d’appliquer à une minorité UNE REGLE A LAQUELLE ELLE-MEME NE SE SOUMET PAS [progressivité de l’impôt], constitue la violation d’un principe beaucoup plus fondamental que la démocratie même, puisque la démocratie repose sur lui.
(Friedrich Hayek, Extrait de «La constitution de la liberté » [1960]) (p. 146)
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[…] les rentrées fiscales provenant de ce qui est prélevé sur les hauts revenus, et particulièrement de ce qui est prélevé sur les très hauts revenus, représentent une part si faible de la recette totale qu’elles NE CHANGENT RIEN OU PRESQUE AU POIDS SUPPORTE PAR LE RESTE DES CONTRIBUABLES […]
Le seul résultat majeur de cette politique [instauration des taux progressifs] a été de LIMITER FORTEMENT LES REVENUS QUE POUVAIENT GAGNER CEUX QUI REUSSISSENT LE MIEUX, et de SATISFAIRE AINSI LE SENTIMENT D’ENVIE DES MOINS RICHES.
(Friedrich Hayek , Extrait de «La constitution de la liberté » [1960]) (p. 140)
[ LA VERITABLE INJUSTICE SOCIALE N’EST PAS CELLE QUI EST DENONCEE LES DEMAGOGUES ! ]
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