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Citations de Alain Laurent (57)


Si en France on établit l’impôt sur le revenu, on commencera par un taux progressif fort supportable, et puis, chaque année, à l’occasion du vote du budget, on l’augmentera. IL EST DOUX DE PRENDRE SA PART D’UN IMPOT QU’ON NE PAIE PAS ET DE S’APPROPRIER LES BIENS D’AUTRUI.
(Vilfredo Pareto, Extrait du «Monde économique » [30 décembre 1899])
(p. 113-114)
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Pour l’impôt progressif, le danger vient, surtout dans les pays où règnent le suffrage universel et le parlementarisme, de ce que l’on sait où l’on commence, mais l’on ne sait où l’on finit. Les impôts finissent par être votés par des gens qui, non seulement NE LES PAIENT PAS mais qui, en outre SE PARTAGENT LE PRODUIT DES IMPOTS QU’ILS FONT PAYER AUX AUTRES. On commence par une progression modérée et qui, à la rigueur, peut être acceptable, on finit par organiser la spoliation.
(Vilfredo Pareto, Extrait du «Monde économique » [30 décembre 1899])
(p. 113)
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[...] comme la corvée sous sa forme originelle et non dissimulée [époque féodale], la corvée moderne et dissimulée constitue une privation de liberté.
(Herbert Spencer, Extrait de « Justice (Principes de morale » [1879])
(p. 110-111)
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Prendre son argent au citoyen, non pas pour payer les frais de la protection de sa personne, de ses biens et de sa liberté, mais pour payer les frais d’actions auxquelles il n’a pas donné son assentiment, c’est lui infliger une injustice au lieu de la prévenir. Les noms sous laquelle on la déguise, et l’accoutumance voilent tellement la nature des choses que l’impôt n’est pas communément considéré comme une restriction de liberté, et cependant c’en est une.
(Herbert Spencer, Extrait de « Justice (Principes de morale » [1879])
(p. 110)
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Les hommes politiques préfèrent les modes de recouvrement de l’impôt qui sont combinés de telle sorte que tout ou partie des prélèvements opérés sur le revenu des citoyens passe inaperçu.
(Herbert Spencer, Extrait de « Justice (Principes de morale » [1879])
(p. 109)
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L’Etat, au point de vue des services qu’il rend et des impôts qu’il perçoit, est pour le citoyen un ECHANGISTE : ce n’est PAS UN SUZERAIN. […]
L’Etat a ses fonctions de police, d’administration générale, de juridiction, qui lui interdisent toute immixtion dans les fonctions, professions et propriétés dévolues au particuliers. Là surtout est le caractère du droit moderne, en vertu duquel a surgi, en face de l’antique Etat absolutiste, une puissance nouvelle, la LIBERTE. (Pierre Joseph Proudhon, Extrait de « Théorie de l’impôt » [1860])
(p. 85)
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Il ne sert à rien d’accumuler des richesses qu’on est sûr de voir s’envoler. (Henry David Thoreau).
(p. 49)
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Plus on laisse de moyens à la disposition de l’industrie des particuliers, plus un Etat prospère. (Benjamin Constant)
(p. 40)
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Les impôts sur les mutations, outre l’inconvénient d’être assis sur les capitaux, ont encore l’inconvénient de mettre obstacle à la circulation des propriétés. […]
Pourquoi cet homme veut-il vendre sa terre ? C’est parce qu’il a en vue l’établissement d’une industrie dans laquelle ses fonds lui rapportent davantage. Pourquoi cet autre veut-il acheter la même terre ? C’est pour placer des fonds qui lui rapportent trop peu , ou qui sont oisifs, ou bien parce qu’il croit la terre susceptible d’amélioration. La transmutation augmente le niveau général, puisqu’elle augmente le niveau des deux contractants. Si les frais sont assez considérables pour empêcher l’affaire de se terminer, ils sont un obstacle à cet accroissement de revenu de la société. (Jean-Baptiste Say).
(p. 28-29)
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[…] les efforts ne suffisent pas pour produire ; il faut encore des capitaux, et l’impôt est ce qui rend difficile l’épargne dont se forment les capitaux. En second lieu, ce qu’on produit pour satisfaire le collecteur n’augmente pas la richesse nationale, puisque le produit des impôts se dépense improductivement. (Jean-Baptiste Say).
(p. 13)
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Car il [le pouvoir] est lâche. Ceux qui barrent les routes, arrêtent les trains, détruisent les bâtiments publics ou le bien d’autrui ne sont jamais inquiétés. Seul le contribuable honnête est puni pour un petit retard, afin qu’il se garde bien de recommencer. (Claude Reichman)
(p. XXV)
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La « justice sociale » n’est rien d’autre que le vol légalisé, et la « solidarité » […] que « la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive du collectivisme ».(Ayn Rand). Derrière ces deux vocables, se dissimulent d’abominables fauteurs de guerre civile, des destructeurs de la société, des paresseux, des jouisseurs, des « parasites légaux », bref des hommes de l’Etat. De l’ancienne noblesse, ils n’ont hérité que les tares.
(p. 21)
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La « justice sociale » serait cependant un concept insuffisant s’il devait à lui seul assurer la bonne rentrée de l’impôt et le TRAIN DE VIE SOMPTUEUX DES HOMMES DE L’ETAT. L’homme ne vit pas que de pain et d’ENVIE. Il lui faut aussi s’estimer. C’est ici qu’intervient le concept de « solidarité », qui est venu remplacer l’antique vertu de charité.
(p. 16)
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L’étude des diverses civilisation permet à Schoeck [sociologue] d’affirmer qu’il est certes impossible de faire disparaître l’envie, mais que l’essentiel est que les envieux ne détiennent pas le pouvoir. Fût-ce par politiques interposés. (Claude Reichman)
(p. XIV)
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Dans l’histoire récente, deux gouvernements exceptionnels – et deux seulement – ont écarté leur peuple de l’ENVIE : Ronald Reagan et Margaret Thatcher. Le succès économique actuel des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne couronne leur action. Inutile de chercher des causes compliquées à cette réussite. Les économistes pourront bien nous détailler les mécanismes qui ont permis la croissance […] et le plein emploi, ils omettront la seule cause véritable : LA MISE SOUS LE BOISSEAU DE L’ENVIE. (Claude Reichman)
(p.XIV)
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C’est le rôle des mauvais gouvernants que de montrer du doigt « les riches », les soumettant ainsi à l’envie du plus grand nombre et les désignant à la vindicte populaire. […]
Telle est la règle de la plupart des « démocraties » occidentales. Elle a pour nom « justice sociale » et présente, pour les hommes de l’Etat, l’immense avantage d’occuper les sentiments du peuple, le dispensant de s’interroger sur ce qui va mal dans le pays, en commençant par LES IMPOTS QU’IL PAIE EVIDEMMENT, MAIS DE FACON AUSSI PEU VISIBLE QUE POSSIBLE, car il faut bien QUE NOS PRINCES DE L’ETAT VIVENT, et ce qu’ils prennent aux « riches » EST TRES LOIN DE LE LEUR PERMETTRE. (Claude Reichman)
(p. XIII)
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Il y a certes des gouvernants stupides et ignorants, mais ils ne sont pas la majorité de l’espèce. La plupart d’entre eux sont des démagogues, dénués de tout principe moral, et décidés à utiliser n’importe quel moyen pour se maintenir au pouvoir. Le plus sûr consiste à exciter le sentiment d’envie de la population à l’égard des plus aisés.
(p. 12-13)
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Le contribuable aisé n’est que rarement un militant. Il a construit son succès par son action personnelle et ne croit pas beaucoup à l’action collective.
(p. 11)
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Si l’on prend le cas de l’impôt français sur le revenu, le fait qu’il ne frappe que la moitié des foyers fiscaux et se consacre pour l’essentiel sur dix pour cent des contribuables rend difficile une action de masse.
(p. 11)
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Qui ne voit en effet que l’impôt, dans la plupart des sociétés occidentales, n’est que le moderne avatar de l’esclavage ? A quoi cela revient-il en effet, sinon à faire travailler le contribuable au profit de l’Etat ? […]
Il va de soi que les démocraties ne peuvent accepter l’idée qu’elles ont maintenu et le plus souvent amplifié l’esclavage, qui est censé être la caractéristique et la tache des sociétés antiques ou primitives. C’est pourquoi elles ont dû inventer des concepts nouveaux qui ont nom « solidarité » et « justice sociale ».
(p. 9-10)
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