Dès la fin de la période romaine, des barbares venus de Germanie sont arrives dans l'île, principalement pour servir dans l'armée romaine. Or, après la fin de la domination romaine, cet afflux de guerriers germaniques ne s'est pas tari mais au contraire amplifié. [...] nombre de ces migrants venus de Germanie n'étaient pas des pauvres diables fuyant la misère, mais des princes et des guerriers qui avaient traversé la mer dans le but de s'insérer au sommet de la hiérarchie sociale.
voir un [...] maître anglo-saxon païen remplacer un maître britto-romain chrétien ne changeait pas grand-chose à l'existence de la plupart des paysans.
Dans les dernières décennies, l’épistémologie historique a accordé de plus en plus d’importance à la « mise en intrigue » que représente le travail de l’historien : loin d’être un simple chroniqueur, mettant bout à bout les faits avérés, l’historien construit lui aussi un « récit ». Car l’histoire est bien, depuis ses débuts, une discipline littéraire : elle est récit, narration – pas d’histoire à écrire sans histoire à raconter, pourrait-on dire. Entre récit romanesque et récit scientifique, l’histoire a nettement choisi le second, mais elle reste néanmoins dans le récit.
Pour n’avoir pas su neutraliser les germes de destruction, pour avoir préféré taire les deux grandes transgressions que sont l’inceste et l’adultère, Arthur est condamné à voir son royaume s’effondrer, sa famille s’entretuer, ses amis l’abandonner, ses fidèles se révolter. Une telle senefiance ne pouvait échapper aux lecteurs médiévaux.