- J’aimerais rencontrer ce Suleyman, dit-il (Karamallah parle). Il me semble même qu’une conversation avec cet homme serait d’un intérêt plus que réjouissant. Une vraie fête de l’esprit.
- Que veux-tu dire ? s’inquiéta Nimr.
- Un homme capable d’anéantir une cinquantaine de personnes en fraudant sur les matériaux de construction, rien que pour accumuler plus d’argent, ne te paraît-il pas quelqu’un de fréquentable ?
- Maître, tue-moi, mais par Allah ! explique-toi.
- Ecoute, cet homme représente toute l’infamie universelle. Jusqu’à présent je ne connaissais de lui que son portrait dans les journaux. Avec cette lettre providentielle, j’ai peut-être l’occasion de le voir de près. On apprend toujours quelque chose en côtoyant l’infamie