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Critiques de Alessandro Crippa (11)
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Nero, Tome 1 : La cinquième victime

Arkhangelsk (Russie).

Le « Fossoyeur » est de retour. Un homme gît sur le sol, vidé de son sang, les mains sur le ventre. Il porte des traces de coutures au visage…



Un an plus tôt. Brescia (Italie).

Giuliano Nero, ancien flic devenu détective privé, s'apprête à sortir alors qu'un homme se préparait à sonner chez lui. Sa fille, Silvia, qui venait d'avoir 26 ans a été égorgée. Au commissariat où il se trouvait avec son épouse, il a croisé le regard de celui que les autorités présentent comme l'assassin, Massimo Scalia. Il est persuadé que ce n'est pas lui l'assassin car il a vu dans les yeux de cet homme une peur terrible. Pourtant, Massimo est le coupable idéal : il s'est présenté au commissariat et a avoué le crime au lendemain du meurtre de la jeune fille, Silvia Zacchini. Il aurait commis son crime dans une scierie. Massimo Scalia n'est pas inconnu de la justice. Il avait violé une femme. Il avait été condamné à une peine de deux ans de prison. On l'avait envoyé en hôpital psychiatrique et en avait été libéré un an plus tard. Affaire résolue ! La police est contente et il ne reste plus qu'à condamner Massimo Scalia… Monsieur Zacchini n'y croit pas. Nero non plus ! Il n'apprécie guère les solutions trop simples. Il accepte d'enquêter…



Critique :



Voilà un polar italien qui se déroule dans une Italie d'où le soleil s'est taillé pour laisser la place à une pluie qui crée une atmosphère glauque et dépressive. J'ignore ce que vaut le scénario d'Alex Crippa vu que l'histoire est loin d'être terminée à la fin du premier tome. L'ancien flic dépressif mène l'enquête avec intelligence sans pour autant découvrir l'assassin, le vrai, pas celui qui accepte d'endosser le crime. Paru en 2006, je risque d'éprouver quelques difficultés à mettre la main sur les albums suivants. Il y a peu de chances que je connaisse un jour le fin mot de l'histoire et notamment pourquoi le récit débute à Arkangelsk…



Les dessins d'Andrea Mutti rendent bien l'atmosphère désespérante du scénario. Froid, pluie et brume sont au rendez-vous et les scènes d'intérieur ne jouissent pas d'un éclairage fabuleux. L'ambiance est plutôt réussie. Il va de soi que je ne serais pas fâché de connaître la suite…

Trois albums de Nero ont été publiés chez Casterman.

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Nero, Tome 1 : La cinquième victime

A Brescia, en Italie, une jeune fille est retrouvée assassinée, la gorge largement ouverte puis soigneusement recousue, dans une scierie désaffectée. Son père ne croit pas que l'homme, arrêté par la police, soit le véritable tueur. En effet, ancien repris de justice et violeur, Massimo Scalia a toutes les chances d'être reconnu coupable de ces faits.

Il fait alors appel à Guiliano Nero, un ancien flic, devenu détective, pour retrouver le véritable assassin de sa fille. Enfin sorti de sa torpeur, Nero épluche le dossier, contacte le médecin légiste chargé de l'enquête et se lance à sa poursuite. Ayant récupéré le téléphone portable de la jeune fille et écouté les messages sur son répondeur, il se retrouve dans un chenil et remonte la piste, jusqu'au jour où un second corps est découvert, avec le même genre de blessures...



Le personnage de Nero est assez attachant: pas de super-flic mais un détective privé, assez mal en point et se cherchant une identité.

Les dessins évoquent bien l'Italie, les meurtres et une atmosphère noire et oppressante.

Quant au scénario, peu habituée au polar en bande dessinée, je l'ai trouvé tout à fait crédible. On rentre vite dans le vif du sujet.

Un album très agréable à lire et dont on a envie de connaître la suite...
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La rage au poing

« La rage au poing » est un livre abominablement violent à vivement déconseiller aux âmes sensibles.



Tout en effet n’est que chaos, violence exacerbée, désespoir et corruption du monde entre gangsters, prostitués, pratiquants et organisateurs de free-fight évoluant dans un univers sale, dur et misérable.



Pour rattraper le coup, on remarquera les style unique et visuellement très beau de Alberto Ponticelli qui parvient à animer cette bestiale histoire de combats libres exutoires ne volant pas bien haut.



Tout ceci demeure toutefois insuffisant pour me rendre cette lecture assez attractive.
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100 âmes, Tome 1 : La Ville des damnés

Une lecture qui s'est révélée très facile pour un scénario finalement assez convenu. On retombe malheureusement sur des clichés habituels malgré un bon début. Encore une de ces prophéties qui se réalisera ou pas en fonction des évènements. On croirait lire 3 drôles de dames au pays des maisons hantées avec Charlie dans le rôle du démon. Le fantôme du métro effrayera peut-être ou pas...



C'est finalement très fade malgré une colorisation à outrance. Je dois reconnaître cependant que c'est bien dessiné avec un souci du détail toujours présent. C'est l'histoire qui ne m'a pas emballée avec tout ce mélange entre fantastique et réalité ou entre passé et présent. Le lecteur même avisé pourra bien vite se perdre. On pourra aisément passer à autre chose. Perte de temps assuré ...
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100 âmes, Tome 2 : Victimes

Le premier tome était pas,mal mais ici on est loin de tout comprendre au départ, les dialogues sont assez creux là où ils devraient être développés pour que l'on comprennent.

Le seul point vraiment positif de ce volume c'est la qualité du coup de crayon et des couleurs/ombres/jeu de lumières.
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100 âmes, Tome 1 : La Ville des damnés

Le sujet aurait pu être intéressant avec par exemple la montre qui remonte le temps; mais l'histoire est brouillonne et j'ai vite perdu le fil. Le dessin fait avec un logiciel informatique dénature la BD également.
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100 âmes, Tome 3 : Le Traître

Que dire de plus que pour le tome 2 ?

Rien.

Le seul point positif ce sont les dessins et les couleurs, pour le scénario et l'écriture c'est pas au niveau.
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La rage au poing

Violence, noirceur, misère, règlements de compte dans la favela. Pas tout à fait convainquant.
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100 âmes, Tome 3 : Le Traître

"Le traître" livre la fade conclusion de cette trilogie satanique sans âme.

Au niveau du graphisme, le style clair et précis d’Alfio Buscaglia, professeur de dessin à Milan, est très agréable à regarder, même s'il manque un peu de caractère. La colorisation d'Emanuele Tenderini constitue toujours le principal attrait de cette saga. La colorisation efficace et le jeu de lumière angoissant collent parfaitement à cette collection Insomnie de Delcourt et procurent une atmosphère angoissante et pesante au récit.



Malheureusement, au niveau du scénario, ce cocktail d’angoisse, d’horreur et fantastique pour insomniaques est d'une fadeur et d'une banalité assez navrante. A la construction décousue des tomes précédents, vient maintenant s'ajouter une conclusion sans profondeur.



Bref, une histoire de prophétie qui a d'abord tendance à partir dans tous les sens pour ne finalement arriver nulle part.

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100 âmes : tome 2, Victimes

Côté dessin le deuxième tome de ce thriller fantastique continue sur la lancée du premier avec une colorisation et un jeu de lumière angoissant qui colle parfaitement à cette collection Insomnie de Delcourt et qui surplombe le dessin agréable d’Alfio Buscaglia, professeur de dessin à Milan.



Par contre, côté scénario, ça partait déjà un peu dans tous les sens dans le premier tome pour finalement former un bon petit cocktail d’angoisse à la fin très énigmatique et prometteuse. Mais ce n’est pas ce deuxième tome qui va sortir le lecteur du brouillard. La ligne entre le monde des morts et des vivants et celui des rêves est volontairement laissée très fine par les auteurs afin de nourrir cette ambiance angoissante parfaitement développée graphiquement, mais cette ligne est parfois trop fine et on finit par s’y perdre un peu.



L’accumulation de scènes qu’on a du mal à situer par rapport à la trame principale est dommage car on sent que les trois auteurs italiens savent, eux, parfaitement où ils veulent aller, mais ont apparemment du mal à partager cette histoire intéressante. Et vu qu’ils parviennent à partager admirablement l’ambiance (ce qui est d’après moi beaucoup plus difficile) c’est encore plus regrettable. Peut-être qu’une voix off pour certaines scènes (je pense à certains meurtres par exemple) pourrait soulager le lecteur.
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100 âmes, Tome 1 : La Ville des damnés

L’atmosphère angoissante et pesante qui se dégage des dessins épatants et surtout des effets de lumière gérés par Tenderini de façon surnaturelle à certainement sa place parmi la collection Insomnie.



Je trouve par contre que l’histoire part un peu dans tous les sens pour un premier tome (100 âmes qui ont réussi à s’échapper d’Enfer, un démon envoyé sur Terre pour les récupérer, un locataire disparu, des suicides, une des filles qui se retrouve mystérieusement enceinte, etc.) et j’espère retrouver un peu plus de stabilité et de continuité dans l’intrigue dans les tomes suivants.



La fin, très énigmatique conclut à merveille ce cocktail d’angoisse, d’horreur et fantastique pour insomniaques.
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