Alex Sierra

BANDE DESSINÉE FANTASTIQUE / HORREUR.

On déplace dans la Scandinavie du Moyen-Âge tous les codes des films de morts-vivants et tous les codes des films de chasseurs d'horreurs, sauf que c'est réalisé par deux excellents artistes espagnols qui ici vont au-delà du dépassement de fonction : c'est du bonbon pour les yeux de la première à la dernière page ! Et pour ne rien gâcher l'epicness to the max et le tragicness to the max sont au rendez-vous !!!
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BANDE DESSINÉE FANTASTIQUE / HORREUR.

On déplace dans la Scandinavie du Moyen-Âge tous les codes des films de morts-vivants et tous les codes des films de chasseurs d'horreurs, sauf que c'est réalisé par deux excellents artistes espagnols qui ici vont au-delà du dépassement de fonction : c'est du bonbon pour les yeux de la première à la dernière page ! Et pour ne rien gâcher l'epicness to the max et le tragicness to the max sont au rendez-vous... Mais bien des choses restent conditionnées par le traditionnel "To Be Continued"...
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BD FANTASY / HEROIC FANTASY.

Pour résumer ce tome 10 d'"Orcs & Gobelins", c'est grosso modo l'histoire de Dunnrak le peau-verte qui tombe sur le fameux « Mon Précieux »... Ici l'Anneau Unique est remplacé par une pierre de prédictions qui annonce la mort de soi et la mort d'autrui, et ici le gros hobbit joufflu est remplacé par un orc pacifiste et philosophe qui rechigne à s'engager sur la voie de la violence. Confrontée à la ploutocratie mondialisée, la quête de vengeance de celui qui a été obligé de devenir un preux guerrier va croiser celui de Hidden le gros fumier : un nouveau duo de légende est-il né ? Alex Sierra tu es génial ! (il sait pourquoi, et bientôt vous saurez pourquoi !)
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Ouvrage lu dans le cadre du prochain club-lecture, je dois dire que je serais probablement passé à côté de ce dernier si il n'avait pas été indiqué sur la bibliographie imprimée à cet usage et cela aurait été fort dommage...



Après que l'armée de vikings reparte chez elle après une nouvelle victoire conduite par celui qui est vraisemblablement leur chef, Harek, une surprise de taille les attend. Séparés dans deux convois différents, deux drakkars pour être précis, le second arrivé a une étrange surprise. Harek et ses hommes constatent que le premier drakkar comportant la moitié de l'équipage, n'a jamais pu atteindre le village et qu'une étrange brume s'est levée à l'approche de celui-ci : après cela, ce n'est horreur et désolation en constatant que la première équipe de marins n'a non seulement pas été simplement tué mais complètement lacérée. En arrivant au village, Harek apprend de son épouse que ses enfants et neveux ont été enlevés par d'étranges créatures apparemment, une étrange malédiction vient de s'abattre sur Harek et sur tous ceux de sa lignée. Dès lors, il n'y a pas à réfléchir : il faut s'engager sur leurs traces tant que celles-ci son encore fraîches. Après les étranges révélations de la sorcière du village, Harek constitue les hommes et une femme vaillante qui se porte volontaire car son mari est lui-même sur la poursuite de ces "choses" qui constitueront son équipe qui l'accompagnera dans cette quête . Parmi eux, se trouve le petit-fils de la sorcière, Leif, lui-même doté d'étranges pouvoirs mais est-il réellement prêt et d'ailleurs, nos hommes, bien que braves, sont-ils eux-mêmes préparés à affronter ce que l'on ne peut pas combattre, à savoir le Mal en personne ?



Un premier tome qui s'avère prometteur, avec des dessins extrêmement bien travaillés mais qui tourne un peu trop dans la science-fiction au lieu de se pencher tout simplement sur le côté fantastique à mon goût, ce qui explique me note partagée pour cette lecture. Cependant, cela reste un très bon début et je ne peux que vous encourager à venir la découvrir pas vous-mêmes !

Voilà une bédé qui déménage ! Il y a tous les éléments réunis pour donner une histoire géniale : de l’action, des guerriers vikings, des massacres de villages, des créatures sorties tout droit de l’enfer…



Les dessins sont très bien exécutés, les ambiances sont sombres à souhait, le mystère est bien présent, le suspense est utilisé à bon escient, les causeries aussi et les créatures foutent encore plus la trouille, dessinées en ombre.



Ok, ça sent le scénario classique, déjà vu, mais vous savez aussi que le plus important est la manière dont on raconte l’histoire. Une vieille blague connue bien racontée me fera toujours de l’effet.



Bingo ! Les frères Sierra ont réussi à me raconter une histoire qui m’a prise directement dans ce premier tome, sorte de mélange d’histoire de vampires, de morts-vivants, de marcheurs blancs à la G.R.R Martin ou de 13ᵉ guerrier, film avec Antonio Banderas où des saloperies surgissaient d’une brume plus épaisse que celle de Londres au temps du smog (oui, j’adore ce film).



Maintenant, je ne sais pas si les vikings, à cette époque, utilisaient des mots comme "tarlouzes" ou "machos décérébrés" ? Je n’ai pas suivi un cours sur leur langage, mais je doute que ces mots soient parfaitement A.O.C.



Comme dans tout bon scénario, faut monter un groupe pour tenter de récupérer les enfants enlevés par cette horrible engeance que sont les Draugars (connus aussi sous les noms de Hel’blar, de mort noire ou de guerrier non-morts).



Nous avons beau être dans un univers de testostérone, de guerriers qui pillent pour subsister, de types qui fêtent le premier guerrier ennemi qu’ils ont tué ou qui jouent à celui qui pisse le plus loin (ou celui qui a la plus grosse), les femmes ne seront pas laissées de côté dans cette expédition puisque deux les accompagneront et que ce sont de sacrées guerrières.



Un album fantastique (dans les deux sens du terme) dont le scénario, même s’il est classique, est bien mis en scène, dont le suspense est bien équilibré, ainsi que les passages action ou blabla, sans que l’un prenne le pas sur l’autre.



Franchement, une belle découverte et vu le final, je ne vais pas attendre plus longtemps pour lire le second et dernier tome.


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La chasse aux Draugars est officiellement ouverte et réservée aux types badass, couillus et qui n’ont pas peur de se retrouver au banquet d’Odin, nom de Thor !



Cet album pulse, j’aurais dû l’écouter avec une bande-son d’Iron Maiden, ça aurait rendu ma lecture encore plus punchy.



Le scénario nous offre un petit retour en arrière afin que nous comprenions les tenants et aboutissants de cette course-poursuite.



Assez vite nous apprendrons pourquoi les Draugars ont attaqué spécialement le village d’Harek et enlevé ses enfants et neveux.



L’identité du Draug, celui qui mène le jeu sera dévoilée aussi, sans que cela entache le récit puisque tout n’est pas encore dit et que jusqu’au bout, nous aurons droit à des bribes de ce qu’il s’est passé au moment X.



Les graphismes sont excellents, les couleurs vives ou froides, selon l’endroit, l’action, mais toujours justes comme il le faut.



Les personnages sont assez nombreux, on pourrait en confondre certains, si l’on n’est pas assez attentif, mais les albums possèdent un cahier graphique à la fin avec les détails de leur personnalité résumé et de très jolies esquisses.



Pas de temps morts, ça pulse bien, les combats sont superbes à regarder et j’ai frissonné devant ces espèces de zombies qu’il fallait décapiter pour survivre (je vous informe pour si jamais vous tombiez un jour sur ces sales bêtes). On dit quoi ? On dit « merci Belette » !



Moi qui m’attendais à lire une saga bourrée de testostérones, de mecs baraqués, prêts à se battre, à foncer dans le tas hache ou épée en avant… Bon, d’accord, on a de ça, mais pas que !



Il y a tout de même de la profondeur dans les personnages, ils évoluent, changent, selon les évènements ou les combats. Ce qu’ils ont vécu, vu, vont les marquer à jamais et les ont déjà marqué.



Le scénario est basique, certes, mais la soupe servie n’a pas le même goût que toutes les autres bues avant : elle est épicée, colorée et ce fut un plaisir de la boire car les auteurs, bien que prenant des ingrédients archi connus, ont réussi à sublimer le plat en y ajoutant les ingrédients du fantastique et de la fantasy.



Éditée grâce à la participation d’internautes, cette saga n’a sans doute pas eu l’éclairage qu’elle aurait méritée car il y a du potentiel. Si l’aventure se termine avec ce tome, la porte n’est tout de fois pas totalement fermée pour une suite.



Une série que j’ai lue comme ça, pour passer le temps, parce que les couvertures étaient chouettes et qui se révèle bien plus intéressante que je ne l’aurais pensé au départ car ce n’est pas que des vikings testostéronés se battant comme des brutes.


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Dunnrak est un orc peu commun : plus pacifique que le reste de son clan. Il devra quand même emprunter cette voie pour survivre lorsque toute sa famille se fait décimer par des trafiquants de drogue.





Dunnrak est un personnage central qui fonctionne bien. Ses caractéristiques plus pacifiques le rendent immédiatement plus sympathique. Son destin va être bouleversé par la découverte d'une pierre au pouvoir divinatoire. Chaque jour un nom s'inscrit sur le joyau, le nom du prochain mort.

L'orc est accompagné par un gobelin, roublard et voleur comme tous les individus de sa race, Hidden. Il a un rôle assez secondaire dans ce tome mais je pense qu'on a pas finit de parler de ce duo.

Je n'ai pas été très convaincue par l'utilisation du croque-mort capturant Dunnrak. Mais l'ensemble de l'histoire semble préparer une nouvelle grande phase dans l'histoire des terres d'Arran. On a pu déjà voir des indices dans d'autres tomes et cela semble se préciser. Et donc vivement la suite!

Dunnrak est un orc qui avait décidé jeune de ne pas suivre la voie de la violence qui est la destinée de tout bon orc qui se respecte. Lui, ce qui l'intéresse c'est plutôt pêcher dans les lacs et glander dans les bois, si possible seul et le plus loin possible des autres.

Un jour, il met la main sur un talisman magique qui lui annonce le nom d'une personne qui décédera dans les vingt-quatre heures. Il ne s'en soucie pas jusqu'à ce qu'il se rende compte que le talisman fonctionne réellement, surtout que le prochain décédé sera son frère.

Tout va alors aller de mal en pis pour lui dès qu'il va croiser la route d'une organisation internationale de narcotrafiquants. Pour pouvoir survivre il va rejoindre, lui le pacifique, les rangs de la Compagnie du Croc de Fer de Ayraak, découverte dans le tome 6.



L'histoire, racontée à la première personne, alterne le présent où Dunnrak est en mauvaise posture, et les périodes de flashbacks pendant lesquelles il déroule son existence. Honnêtement, plusieurs point m'ont déçu. Déjà, quel dommage d'avoir créé un personnage comme le gobelin Hidden et de le sous-exploiter ainsi. Ensuite, je pensais que la capture de Dunnrak par le croque-mort et ses sbires allait déboucher sur quelque chose, un rebondissement, or ce n'était finalement qu'un artifice du scénariste pour que Dunnrak raconte son histoire.

Ce qui relève le niveau c'est l'alléchante dernière planche qui annonce un croisement des prochaines saisons des séries "Elfes", "Nains" et "Orcs". On va sûrement retrouver quelques-uns des derniers personnages créés dans ces séries.

Jean Luc Istin nous refait l'histoire du précieux de Tolkien à la sauce Orc.

Dunnrak, un Orc qui n'a d'Orc que l'enveloppe tombe sur une pierre magique qui prédit la mort d'une personne, et seuls le porteur et le condamné peuvent voir le nom inscrit sur celle ci. De plus la pierre semble attachée à lui, alors même qu'il essaie de s'en débarrasser ou qu'elle lui échappe. L'orc et la pierre sont liés dans un destin encore confus qu'Istin se garde bien de nous dévoiler tous les secrets. Dunnrak est affublé d'un gobelin aussi roublard que peut l'être un gobelin et l'auteur nous raconte donc l'histoire de ce duo en devenir, qui pourrait bien acquérir un statut récurrent dans la série. En tous cas, ça ne me déplairait pas parce que ce duo fonctionne plutôt bien et apporte son lot de légèreté à la série qui commence à compter son poids en tomes.

Le scénario est agréablement bien ficelé de la part de Jean Luc Istin qui ménage ses effets, et réserve quelques surprises bienvenues. Et les graphismes sont d'un agréable surprise de la part de Sierra, qui donne par son trait, son souffle à cet épisode. Lui aussi, on aimerait bien le revoir par la suite...

♫ Père Castor, raconte-nous une histoire ♪ Lis-nous dis, oui une histoire encore ♪ Une avec des Orcs et des Gobelins ♪ Et des Hommes qui veulent le pouvoir ♪



Oups, désolée, ce n’est pas le Père Castor qui va nous conter une histoire choupi, mais Dunnrak, un Orc, un cul vert… Ce ne sera pas choupinou, ce sera violent, mais foutrement excellent !



Dunnrak n’est pas un Orc comme les autres, il est moins violent, ce qui va à l’encontre de ce que son peuple veut et surtout cela va à l’encontre des préceptes de son père : un Orc est fait pour se battre, pour tuer, massacrer. Dunnrak, lui, veut juste pêcher en paix.



La pêche peut rapporter gros puisque notre jeune cul vert trouve un pendentif avec une pierre bleue brillante qui peut prédire la mort… Poursuivi par des mercenaires et capturé, notre Orc va devoir raconter l’histoire de ce pendentif.



Une fois de plus, voilà un album brillant avec un scénario aux petits oignons qui laisse la place à des surprises et des retournements de situation inattendus.



Les Terres d’Aran sont vastes mais on risque toujours de tomber sur des vieilles connaisses, tel Ayraak, le redoutable capitaine de la compagnie du Croc de Fer ou un vieux mage croisé dans la série éponyme.



Cela donne une continuité à tous ces one-shot et le final laisse présager que nous reverrons notre raconteur d’histoire. En tout cas, je l’espère et avec ce niveau d’excellence !


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Un Orc pacifiste adepte de la pèche à la ligne c’est comme la fourmi de 18 mètres , ça n’existe pas … Et pourtant c’est le cas de Dunnrak ,mais la découverte d’un étrange bijou magique (Gollum sort de ce corps) ,une sorte de gemme faire-part , et des rapports conflictuels avec un réseau mafieux de narcos vont lui faire retrouver le droit chemin de la baston. Histoire pas toujours très claire (rôle d’Ornen ?) mais pas déplaisante ,j’aime bien le compagnon gobelin du héros.

Le roi sous le tumulus est un maelstrom graphique orienté action mais développant également le côté mystique de la culture viking, bien plus que le précédent volume avec une touche de spectaculaire bienvenue.

La chasse aux draugars se poursuit, toujours plus riche en rebondissements, révélations... J'ai lu le premier avec curiosité et celui-ci avec énormément de plaisir. Impossible de décrocher.

Avec ce second opus, les auteurs laissent une sacrée empreinte dans le paysage BD et dans ma bibliothèque !



A lire en écoutant Wardruna et ensuite jouer à Skyrim!

Une fois de plus une histoire assez basique mais très bien racontée, qui fonctionne donc à merveille et qui nous permet de passer un bon moment sans nous ennuyer.

Le petit grain de folie vient surtout de la pierre, qui au final n'apporte pas grand chose ne serait-ce que pour étoffer le personnage principal. Un récit en deux parties, le présent et le passé. La rencontre des deux manque un peu d'explosif. Mais le fil conducteur est tenu tout du long, plus ou moins visible.

L'intérêt de l'histoire est relevée par Dunnrak, orc un peu à part. On le voit évoluer avec ses envies mais aussi ce que la vie lui apporte, les occasions saisies, le hasard et mes choix qu'il fait. Il est attachant.

Les dessins sont soignés et efficaces. Avec une belle colorisation.

Ça a de la gueule.

Voilà ma première réaction quand j'ai vu la couverture sur le rayonnage.

Des créatures cauchemardesques, émergeant de la brume sur un un fond bleu/mauve pastelle, froid, lumineux et sombre à la fois.

Suffisamment attirant pour que je tende le bras..et ramène l'album à la maison.



Ouvrage né du crowdfunding chez un petit éditeur et passé inaperçu, 2nd album des frères Sierra et 1er volume d'un dyptique mélant mythologie, horreur et fantastique sur fond réaliste.



Le jarl et ses camarades rentrent de campagne et retrouvent leur village jonché de cadavres puis s'organise une chasse aux monstres.

Le pitch n'est certes pas très original mais l'histoire est néanmoins très plaisante à suivre.



Des personnages expressifs, de bien belles planches aux magnifiques illustrations (Leif invoquant les corbeaux), un découpage dynamique...nous ne sommes pas face à des amateurs.



Les influences sont nombreuses :

Elles nous évoquent 13 guerriers partant chasser des monstres, un pisteur solitaire traquant des marcheurs blancs, Thorgal dans le repaire de la faucheuse, les draugr de Skyrim...

Certaines créatures me rappellent aussi des dessins de Matthieu Lauffray dans Prophet notamment.



Les auteurs ne s'en cachent pas mais ne proposent pas non plus une redite de ces histoires, ils y empruntent simplement quelques ingrédients pour créer leur propre saga.



Et petit bonus, le story-board à télécharger et un carnet de croquis en fin d'ouvrage.



Juste deux petits soucis selon moi : l'encrage un peu terne et le texte trop petit.

Mais rien qui vienne entacher cette lecture, vivement la suite!

C’est sans doute difficile de construire une histoire de viking loin de l’influence thorgalienne avec sa mythologie nordique. On retrouve bien entendu certains détails et aspects car nul ne peut y échapper.



Pour autant, la tonalité de ce récit est bien différente. Cela commence d’ailleurs par un terrible massacre de villageois. Puis, il y a des palabres qui ne seront pas inutiles pour lancer les enjeux puis l’action. J’ai d’ailleurs moins apprécié cette seconde partie car trop commune avec un sérieux manque d’originalité. La scène du cliffhanger final se situe d’ailleurs dans cette lignée.



Cependant, au niveau du dessin, je dois reconnaître que c’est bien réalisé. Les créatures sont saisissantes de réalisme ce qui peut causer un certain effroi. La lecture demeure divertissante mais elle n’apporte pas plus que cela.

Complots & Prédictions



Jean-Luc Istin, arpenteur infatigable et chroniqueur émérite des Terre d’Arran nous entraîne une fois encore à la suite d’un personnage haut en couleur alors qu’une guerre est en passe d’éclater entre ses différents peuples…



Depuis son plus jeune âge, Dunnrak se sentait différent des autres membres de son peuple et il n’aspirait qu’à échapper à un destin dénué de violence et de sang… Mais lorsqu’il trouve au fond d’un lac un pendentif orné d’une pierre, son destin bascule de façon irréversible… Car la pierre est habitée d’une étrange magie qui a tout d’une malédiction : le nom d’une personne allant mourir sous peu s’y grave, mystérieusement… Fort de cette connaissance, l’orc comprend qu’il peut empêcher ladite mort à condition d’y substituer une tierce personne…



Mis en image par le trait puissant de Alex Sierra, ce dixième tome d’Orcs & Gobelins s’avère particulièrement captivant de par sa narration alambiquée parfaitement maîtrisée…
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Tres belle BD d'un point de vue graphique, de l'histoire, des personnages.

Un beau dessin très fouillé, un scénario malin sur le monde des dieux vikings.

Une belle découverte.

Une petite pépite que cet album si vous aimez la fantasy et les gestes nordiques.

Le dessin est plus que maîtrisé (décors, personnages en arrière plan, dynamisme, cadrage et mise en page, chara design...)

la colorisation est également superbe et contribue à l'ambiance générale.

Coté scénario c'est dense (peut être trop parfois), rythmé et le scénariste connais bien son affaire qd à la mythologie nordique.

le cahier supplémentaire de la 1ere édition qd à la genèse du projet est un petit plus appréciable et permet de mieux savourer l'ensemble.

si vous aimez GOT, skyrim, la série vikings et que vous avez apprécié Asgard, Siegfried, Konungar, Elric... ne passez pas à coté de cet album !

Dunnrak est un orc plutôt placide, qui n'a pas foncierement envie de suivre la voie de la violence et qui se pose des questions. La premiere serait de savoir pourquoi il a trouvé une pierre bleue qui a la faculté de donner les noms de ceux qui vont mourir. Le premier est son propre frère. Après quelques aventures, il finit par perdre la pierre à cause d'un gobelin, Hiden, son clan est massacré et il décide d'intégrer une compagnie orc, où il va faire ce que tout orc sait faire, se battre. Et cela malgré sa nature. Quelques années plus tard, il va se retrouver confronter à nouveau à la pierre et à Hidden...

Aventure ironique, qui privilégie un humour sacarstique car Dunnrak a un point de vie assez philosophique sur la vie et ses aventures...Opus sympathique.

Bon, trop bourrin pour moi sans doute. Je comprends que la série a beaucoup plu à plusieurs personnes, mais pour ma part c'est dans une honnête moyenne seulement.



Ce qui m'a déçu, c'est l'écart entre les deux volumes. Le premier pose un univers bien défini, une intrigue mystérieuse, des péripéties qui ne sont pas trop présentes, des dialogues un peu chargés qui apportent l'éclairage sur l'ensemble … Sauf que le deuxième volume conclut bien trop vite l'ensemble, à base de grosses batailles et d'une résolution qui va trop vite. La fin ouverte appelait une suite qui n'arrivera jamais, hélas. C'est dommage, l'univers et l'idée sont bons, il y aurait de quoi faire pour la suite. L'idée de l'histoire d'horreur dans une ambiance scandinave marche très bien, surtout avec le folklore, mais c'est assez peu développé pour avoir un réel intérêt à mes yeux.



En dehors de la satisfaction immédiate à la lecture, j'ai aussi noté que le dessin, dynamique, m'a fait rapidement confondre les personnages secondaires dont beaucoup sont assez anecdotiques. Les liens entre eux ne sont pas toujours très clairs à mon gout et il semble clair que l'histoire pose des bases pour une suite. En tout cas, je suis assez mitigé : c'est bien, mais pas top, dirais-je.