La chasse aux Draugars est officiellement ouverte et réservée aux types badass, couillus et qui n'ont pas peur de se retrouver au banquet d'Odin, nom de Thor !
Cet album pulse, j'aurais dû l'écouter avec une bande-son d'Iron Maiden, ça aurait rendu ma lecture encore plus punchy.
Le scénario nous offre un petit retour en arrière afin que nous comprenions les tenants et aboutissants de cette course-poursuite.
Assez vite nous apprendrons pourquoi les Draugars ont attaqué spécialement le village d'Harek et enlevé ses enfants et neveux.
L'identité du Draug, celui qui mène le jeu sera dévoilée aussi, sans que cela entache le récit puisque tout n'est pas encore dit et que jusqu'au bout, nous aurons droit à des bribes de ce qu'il s'est passé au moment X.
Les graphismes sont excellents, les couleurs vives ou froides, selon l'endroit, l'action, mais toujours justes comme il le faut.
Les personnages sont assez nombreux, on pourrait en confondre certains, si l'on n'est pas assez attentif, mais les albums possèdent un cahier graphique à la fin avec les détails de leur personnalité résumé et de très jolies esquisses.
Pas de temps morts, ça pulse bien, les combats sont superbes à regarder et j'ai frissonné devant ces espèces de zombies qu'il fallait décapiter pour survivre (je vous informe pour si jamais vous tombiez un jour sur ces sales bêtes). On dit quoi ? On dit « merci Belette » !
Moi qui m'attendais à lire une saga bourrée de testostérones, de mecs baraqués, prêts à se battre, à foncer dans le tas hache ou épée en avant… Bon, d'accord, on a de ça, mais pas que !
Il y a tout de même de la profondeur dans les personnages, ils évoluent, changent, selon les évènements ou les combats. Ce qu'ils ont vécu, vu, vont les marquer à jamais et les ont déjà marqué.
Le scénario est basique, certes, mais la soupe servie n'a pas le même goût que toutes les autres bues avant : elle est épicée, colorée et ce fut un plaisir de la boire car les auteurs, bien que prenant des ingrédients archi connus, ont réussi à sublimer le plat en y ajoutant les ingrédients du fantastique et de la fantasy.
Éditée grâce à la participation d'internautes, cette saga n'a sans doute pas eu l'éclairage qu'elle aurait méritée car il y a du potentiel. Si l'aventure se termine avec ce tome, la porte n'est tout de fois pas totalement fermée pour une suite.
Une série que j'ai lue comme ça, pour passer le temps, parce que les couvertures étaient chouettes et qui se révèle bien plus intéressante que je ne l'aurais pensé au départ car ce n'est pas que des vikings testostéronés se battant comme des brutes.
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