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3.71/5 (sur 46 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 23/12/1910
Mort(e) à : New Canaan , le 28/10/2008
Biographie :

Alexander Lowen était un psychothérapeute américain.

Il est né de parents juifs ayant émigré de Russie. Lowen obtint un diplôme en science et affaires du City College of New York, puis son LLB et doctorat au Brooklyn Law School.

Dans les années 1930 il pratique la calisthénique (renforcement musculaire), et s'adonne à plusieurs sports. Il est directeur athlétique de camps d'été et s'intéresse aussi au Yoga, à la Gymnastique rythmique d' Émile Jaques-Dalcroze qui favorise "le mouvement du corps comme expression de l’être " et à la "relaxation progressive" d'Edmund Jacobson.

Il rencontre Reich à New-York en 1940 et sera son élève de 1940 jusqu'en 1952. Il se passionne particulièrement pour ses théories relatives à la cuirasse caractérologique et à l'économie énergétique de la libido dans le corps. Il poursuivra de 1942 à 1945 une thérapie avec lui avant de devenir à son tour thérapeute reichien. En 1951 il obtient un doctorat en médecine à l'Université de Genève.

En 1953, de retour aux États-Unis, il s'associe avec deux autres adeptes de Reich, John Pierrakos et William Walling, et fondent ensemble l'"Institut pour l'Analyse Bioénergétique" (Institute for Bioenergetic Analysis) en 1956.

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Alexander Lowen Interview - Spirit And Body (en anglais)


Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Alexander Lowen
La réalité a deux faces. L'une est la réalité du corps et de ce qu'il éprouve. L'autre est la réalité du monde extérieur. Toute déformation de nos perceptions intérieures produit une déformation correspondante de nos perceptions extérieures, car nous percevons le monde par l'intermédiaire de notre corps. L'individu névrosé ou déprimé a perdu le contact avec ces deux aspects de la réalité, parce qu'il a perdu le contact avec son corps.
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En fait, lorsqu’une personne chute de son état d’exaltation dans la dépression, elle tombe si bas qu’elle a l’impression d’être enterrée vivante. Il faut alors l’aider à sortir de sa fosse, mais pour en sortir elle devra d’abord admettre que le sol n’a jamais été bien solide sous ses pas. […] Voilà le sens de l’exaltation : par peur des fonds qui lui semblent traîtres, et qui sont pourtant sa réalité, situés dans la partie inférieure de son corps, le malade fuit à l’opposé, vers la tête, vers l’ego, et le voilà enfin rassuré, « dans les nuages », autrement dit en pleine illusion. Et il ne se rend pas compte qu’en agissant de la sorte il s’éloigne de plus en plus de la réalité.
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[l]a dépression peut être considérée comme une réaction de la nature, marquant un point d’arrêt à cette perte inutile d’énergie et donnant à la malade le temps de récupérer ses forces. Réaction pathologique, soit, mais le phénomène dépressif vient arrêter le gaspillage et permet à la personne épuisée de reprendre son souffle. L’effondrement qui accompagne une dépression est comme un retour à un stade infantile. Avec le temps, la plupart des gens récupèrent spontanément.
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L’attitude d’une personne déprimée reflète sa relation avec son corps : plus le corps est dépourvu de moyens d’expression, plus le sujet est coupé du réel.
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À Bagdad, un jour, un marchand envoya son serviteur acheter des provisions au marché. Mais il le vit bientôt revenir, blême et tremblant de peur.

Le serviteur lui dit : « Maître, il y a un moment, je me trouvais sur la place du marché et une femme m’a bousculé dans la foule ; or, en me retournant, j’ai vu que c’était la Mort qui venait de me bousculer. Elle a fait vers moi un geste de menace. S’il vous plaît, prêtez-moi votre cheval, afin que je fuie cette cité pour échapper à mon destin. Je galoperai jusqu’à Samarra et la Mort ne m’y trouvera pas. »

Le marchand lui prêta son cheval et le serviteur le monta, lui enfonça ses éperons dans les flancs et s’éloigna au grand galop.

Alors, le marchand descendit jusqu’à la place du marché et, lorsqu’il vit la Mort, debout dans la foule. Il vint à elle et lui demanda : « Pourquoi as-tu fait à mon serviteur un geste de menace en le rencontrant ce matin ? »

« Ce n’était pas un geste de menace » répond la Mort. « Ce n’était qu’un sursaut de surprise. J’étais très étonnée de le voir à Bagdad, car j’ai rendez-vous avec lui, ce soir, à Samarra. »

Les défenses érigées pour notre protection créent la condition même que nous essayons d’éviter. Nous construisons un château pour sauvegarder notre liberté, mais nous nous retrouvons prisonnier dans notre propre château parce que nous n’osons pas le quitter.
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Le passé de quelqu'un, c'est son corps. (p. 27)
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« Centrer » un individu, c’est sensibiliser son ventre et débloquer ses jambes. Il prend conscience des forces viscérales à l’intérieur de son ventre et ressent ses jambes comme les racines mobiles de son corps ; il retrouve alors les assises profondes de son être. Il n’a plus l’impression que la terre va se dérober sous ses pas, elle est devenue un appui solide et il a le courage d’y faire son chemin vaillamment.
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Dans le désert affectif, qui n’est plus traversé que par des automatismes, des réglages de fonctions et des dressages, l’enfant, qui n’a plus foi en sa mère, perd aussi sa foi en lui-même ; il devient la dupe de l’objet et le plaisir lui-même disparaît, ce plaisir que les parents trouvent avec les enfants et que les enfants doivent trouver avec leurs parents […].

[Préface Jacques Donnars]
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Lorsqu’une personne se déprime, c’est une indication claire qu’elle n’a jamais obtenu son indépendance. C’est un signe que le sujet manque de foi en lui-même. Il a sacrifié son indépendance à la promesse de voir sa vie comblée par les autres. Il a investi ses énergies dans une tentative pour réaliser son rêve – ce fameux rêve impossible.
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L'âme d'un homme, c'est ce qui l'unit au passé et l'engage dans l'avenir. Elle l'attache à la terre et le relie à toutes les créatures vivantes. Elle est la base de son identification aux phénomènes cosmiques et la source du sentiment océanique d'union avec le cosmos.
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