Connaître l'éventuelle utilité de son mal, ne soulage guère le malade. Savoir pourquoi la souffrance existe n'adoucit ni les peines du moribond, ni les plaies de l'enfant battu, abandonné.
Même théoriquement élucidé, le problème du mal resterait un drame existentiel.
Le tragique est là, moi aussi !
En me protégeant à l'excès des regards qui condamnent et humilient, je finis par fermer aussi les yeux qui aiment.