Je retourne au rez-de-chaussée, la gorge nouée, au bord des larmes, écœuré par ce que je viens de voir.
- Vous comprenez ce que je voulais dire ? me lance le légiste en me revoyant revenir blanc comme un linge.
- Je comprends, oui… je supporte que l’enfant a été tué à l’aide d’un objet perforant et que vous n’en avez retrouvé aucun qui corresponde, c’est ça ?
- Vous m’impressionnez… mais c’est bien ce que je sous-entendais.
Mea culpa
Je débouche enfin dans la salle voutée, dont l’entrée est un véritable carrefour de galerie. Là, toujours des cadavres de rats, et l’un d’eux attire mon attention : il est un peu plus gros que les autres. Et, alors ? Eh bien, je le connaissais… Ce rat s’appelait Hector et était le compagnon de l’occupant des lieux, Janus, mon contact avec Gabriel. En fouillant au milieu des cendres qui recouvrent le sol, je finis par découvrir ce que je craignais de trouver : un reste de squelette noirci.