Dès le début Victorien Salagnon eut confiance en ses épaules. Sa naissance l'avait doté de muscles, de souffle, de poings bien lourds, et ses yeux pâles lançaient des éclats de glace. Alors il rangeait tous les problèmes du monde en deux catégories: ceux qu'il pouvait résoudre d'une poussée -et là il fonçait- et ceux auxquels il ne pouvait rien. Ceux-là il les traitait par le mépris. Il Passait en feignant de ne pas les voir; ou alors il filait.
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