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3.83/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Douai , le 20/05/1830
Mort(e) à : Fontenay-sous-Boi , le 08/04/1909
Biographie :

Alfred Robaut, est un dessinateur et graveur français.
Il est surtout connu comme l'auteur du premier catalogue d’œuvres d'Eugène Delacroix et de Jean-Baptiste Camille Corot, peintres auxquels il vouait une grande admiration.
À partir des années 1860, Robaut se consacre à la reproduction en fac-similé de dessins et d’autographes de Delacroix. Il amasse témoignages et documents sur la vie et l'œuvre de Corot et fait photographier par son beau-frère Charles Desavary un grand nombre de ses œuvres.
En 1870, Corot s'installe chez lui à Douai et y peint Le Beffroi de Douai.
Étienne Moreau-Nélaton achèvera le travail de rédaction du catalogue raisonné des œuvres de Corot.

Source : wikipedia
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
L'ouvrage embrasse l'intégralité de l'oeuvre de Corot. L'auteur n'a volontairement rien négligé. Il s'est efforcé de tout connaître et de tout cataloguer. Malgré son soin et sa persévérance, M. Robaut peut-il se flatter d'avoir absolument atteint son but? On ne saurait l'affirmer sans témérité et il se peut que l'énumération, déjà très longue, qui compose son ouvrage appelle, pour être complète, des additions nouvelles. A de très rares exceptions près, son collaborateur de la dernière heure ne s'est pas reconnu qualité pour en faire à sa place. Il s'est borné à mettre en ordre ses notes et à les publier telles qu'elles lui étaient parvenues, laissant la responsabilité entière du travail lui-même à celui qui l'a entrepris et dont il porte le nom.
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En présence de Delacroix, l'opinion se partage aujourd'hui en trois groupes : 1° Les admirateurs convaincus, fervents, qui jouissent par affinité d'âme de toutes les créations de son génie et raisonnent en même temps, motivent, expliquent leur admiration pour son talent de dessinateur et de peintre.– 2° Ceux qui l'admirent de confiance, par contenance.– 3° Le grand nombre enfin qui, ne comprenant pas, respectueusement se tait. – Nous avons gagné cela.
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On a peine à se figurer qu'ils étaient souvent des hommes simples, s'ignorant presque eux-mêmes, échauffés à la vérité par une passion douce pour leur art, dont ils faisaient l'occupation la plus chère de leur vie ; poussés plutôt par un désir d'exprimer les idées qui les remplissaient que de jouer un rôle et de poursuivre un fantôme de réputation. En général, on ne s'est occupé d'eux qu'après leur mort, ou après que leurs ouvrages, ayant jeté beaucoup d'éclat, il était difficile de remonter aux événements qui avaient entouré le berceau de leur renommée. On peut donc dire qu'ils ont reçu la noblesse de leurs ouvrages, au rebours des gentilshommes, enfants souvent dégénérés d'illustres pères. Cet éclat de leurs travaux, en rejaillissant sur leurs personnes, est venu trop tard pour adoucir l'amertume d'une vie si souvent pleine de traverses, et n'a presque jamais servi qu'à éclairer leurs derniers pas dans une carrière pénible.
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C'était au lendemain de la guerre de 1870. Les douloureux événements de mai 1871 avaient ramené une fois de plus Corot dans le Nord. Il avait accepté l'ospitalité à Douai même; M. et Mme Alfred Robaut l'avaient gardé plus de deux mois sous leur toit. Dès lors, la vie du lithographe subit une orientation nouvelle. Adieu les pierres et les presses! Elles avaient servi naguère d'auxiliaires au crayon du copiste pour traduire et vulgariser quelques-uns des croquis magnifiques sortis, comme autant de fleurs éblouissantes, des cartons de Delacroix au jour de sa vente. Mais, à présent, le gendre de Dutilleux, l'héritier de sa religion artistique rêvait pour les deux figures qui la personnifiaient une apothéose magniifque,dépassant la sphère de ses travaux professionnels.
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Au mois de mai 1847, Corot,que les amateurs n'avaient pas encore gâté bien qu'il eût atteint la cinquantaine, rentrant dans la demeure paternelle de Ville-d'Avray après un voyage d'étude, eut l'agréable surprise de trouver une lettre d'un inconnu, qui avait distingué sa peinture et qui demandait à se rendre acquéreur d'un de ses tableaux. Cet inconnu se nommait Constant Dutilleux. Modeste peintre de province, confiné dans une retraite laborieuse à Arras, où grandissait autour de lui une nombreuse famille, il n'en sortait que pour réchauffer son zèle au foyer parisien, qui crée l'émulation et fait jaillir la renommée. C'est là que germa dans son coeur le culte des deux hommes qui finirent par l'accaparer: Delacroix et Corot.
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Charmante fantaisie des créateurs, qui vous expliquera et me dira pourquoi M. Corot, qui est un des talents les plus robustes, les plus virils et individuels, les plus poétiques, les plus charmants et les plus vrais de notre époque, est encore méconnu ? O profonde méchanceté, profonde sottise de la foule ! Qu'a-t-elle donc fait de ses yeux, de son âme, de sa délicatesse, pour se tromper à ce point?... Venez, Giorgione, venez défendre votre frère, et dites-nous la raison de ces ignorances. Serait-ce par hasard la même qui fait courir aux opéras de M. Clapisson les dilettanti qui trouvent Mozart vieillot, Weber abstrait, la symphonie avec chœurs de Beethoven diffuse ?
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Cette apothéose aurait pour cadre un catalogue descriptif et détaillé de leurs innombrables productions. La destinée ayant clos déjà l'oeuvre d'Eugène Delacroix, ce fut celui-ci qui sollicita d'abord le soin pieux du travailleur. Pendant vingt ans, il chercha partout, nota et, ce qui surtout importe, reproduisit avec une fidélité exemplaire toutes les peintures et tous les dessins de l'artiste bien-aimé qu'il put rencontrer sur son chemin. Le livre ainsi composé, avec ses multiples et suggestives vignettes, est le résumé synthétique et vivant de toute la carrière du peintre; c'est le répertoire complet de son talent.
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Cependant, il y a des nuances intéressantes à noter dans le sentiment que les grands maîtres nous inspirent. Les uns, génies parfaits, calmes, lumineux, n'éveillent en nous, à l'appel de leur nom, que des idées sereines et limpides ; nous avons pour leur mémoire un culte mêlé de tendresse. Les noms de Michel-Ange et de Rembrandt, de Léonard et d'Albert Dürer, celui de Beethoven évoquent dans notre esprit l'image de génies plus inquiets, peut-être plus troublés, à coup sûr plus troublants, tantôt s'éloignant d'un grand vol à de bien plus hautes distances de l'homme et tantôt pénétrant au plus intime de l'âme humaine.
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1855-58. - MÈRE PROTÉGEANT SON ENFANT.
Peint en compagnie de Léon Fleury.
Cette peinture était destinée par Corot à un amateur d'Arras qui, pour une raison quelconque, n'en prit point livraison. Le peintre commença a la modifier et effaça les arbres de gauche ; puis il abandonna l'oeuvre sans la pousser davantage. Le graveur Gustave Greux a fait d'après cette toile une eau-forte. L'éditeur qui l'avait commandée la refusa à son auteur.Alors. Corot qui, par suite d'un malentendu n'avait pas été étranger à ce refus, offrit sa peinture à son interprète pour le dédommager.
Appartenait à M. Gustave Greux en 1895.
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Les tableaux du maître, qui avaient attendu si longtemps la faveur du public, commencèrent,quand la source fut tarie, à exciter la convoitise des amateurs. La spéculation s'en mêla. Des galeries se formèrent, puis se dispersèrent sous le marteau du commissaire-priseur. M. Robaut fut là, suivant les expositions et les ventes. Sa compétence reconnue fit autorité. Marchands et acheteurs l'invoquèrent contre les faussaires, dont l'audacieuse industrie se développa avec la vogue du peintre. Tous les experts s'inclinèrent devant ses expertises.
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