Citations de Ali Land (26)
Enfant et parent, la relation la plus complexe qui existe.
En regardant leurs jolis visages, je le souviens d'une histoire que j'ai lue. Un conte amérindien où le vieux Cherokee raconte à son petit-fils qu'en chacun de nous se livre une bataille entre deux loups. L'un est méchant, l'autre bon. Le garçon demande à son grand-père, quel loup gagne ? Et le vieillard de lui répondre, celui que tu nourris.
Tu es fière de moi,Maman? J'ai joué,et je crois bien que j'ai gagné.
Je regarde Phoebe,et ça m'attriste qu'elle ne se rende pas compte qu'elle et moi ne sommes pas si différentes.
Au foyer pour femmes où elle travaillait,on me disait que j'étais le portrait caché de ma mère.C'est bien ce qui m'inquiète,je leur répondais dans ma tête.
Ça a beau être moi qui suis toute nue, c'est elle qui se retrouve complètement dépouillée.
Le cerveau des psychopathes est particulier - j'ai fait mes calculs: quatre-vingt pour cent la génétique, vingt pour cent l'environnement.
Et donc moi.
Cent pour cent foutue.
Une histoire à couper le souffle !
Surprenant !
"Et puis il y aura aussi un intérêt professionnel autour de toi, des gens qui voudront t'interviewer, faire des scanners de ton cerveau pour essayer de te comprendre. Les tueuses qui opèrent seules (je sais, j'étais là, moi aussi, mais n'empêche) sont rares. Et puis il y aura tous les autres, ceux qui rodent dans l'ombre, qui observent, comme ceux que tu as invités à mon anniversaire. Les admirateurs. A mon avis, tu recevras un sacré nombre de lettres. Une ou deux demandes en mariage. La reine d'un monde trop noir pour qu'on accepte de reconnaître son existence. Le monde des gens ordinaires habités par un mal extraordinaire. Le cerveau des psychopathes est particulier - j'ai fait mes calculs: quatre-vingts pour cent la génétique, vingt pour cent l'environnement.
Et donc moi.
Cent pour cent foutue."
j'ai besoin d'entendre les mots " je serai toujours là pour te protéger" ou "Ce n'est pas sa faute, ce n'était qu'une enfant".
Oui voilà à quoi ressemblent mes rêves.
A l'unité psychiatrique, ils m'ont dit que l'espoir était ma meilleure arme, celle qui me permettrait de m'en sortir.
Bêtement, je les ai crus.
Je lui dis que ce n'est rien, mais je devrais la prévenir : garde tes distances, je ne me sens pas moi-même. A moins que ce ne soit finalement la vraie moi, cette personne qui se tient devant une amie et qui essaie de résister à la pulsion de lui faire mal, pour que la douleur soit partagée. Pour que je ne me sente plus si seule.
Quand Mike revient, il affûte soigneusement un long couteau, puis il se met à découper le poulet. Il ne me demande pas de poser la main à plat sur la table pour qu'il puisse planter son couteau entre chacun de mes doigts le plus vite possible. Ce n'est pas ce genre de famille.
Un conte amérindien où le vieux Cherokee raconte à son petit-fils qu’en chacun de nous se livre une bataille entre deux loups. L’un est méchant, l’autre bon. Le garçon demande à son grand-père, quel loup gagne ? Et le vieillard de lui répondre, celui que tu nourris.
Les écoles ultra-sélectives favorisent le développement d’une espèce d’adolescents particulièrement manipulateurs. Et ils ont plus d’un tour dans leur sac.
Un jour, ces garçons et ces filles dirigeront le monde. En attendant, ils le saccagent.
Et il n’en resta plus que trois, comme dirait Agatha Christie.
Je ne pense pas qu’on puisse avoir trop de livres.
Huit. Puis quatre. La porte sur la droite.
C'est le chapitre sur les enfants de psychopathes qui m'intéresse le plus. La confusion que ressent un enfant quand la violence se mélange à la tendresse. Tirer - pousser. Une vigilance accrue qui se développe à force de ne jamais savoir à quoi s'attendre, tout en sachant que quelque chose va arriver. Je connais ce sentiment, je l'ai ressenti tous les jours, avec toi.