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Critiques de Alison Germain (81)
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Je crois que je ne suis définitivement plus le public pour ce genre de roman.

J'aime bien le Young Adult quand il est bien écrit. Ici, à mon sens, ce n'est pas le cas.

L'autrice a su faire preuve d'une certaine originalité en intégrant des pans moins connus de la mythologie grecque dans notre univers mais cela n'a pas suffi à susciter un réel intérêt pour les aventures de Louise, une jeune anglaise qui se voit soudain affublée du don (ou de la malédiction selon les situations) de Midas, à savoir transformer en or tout ce qu'elle touche.

J'ai trouvé le style très simple, trop simple assurément. Les personnages sont très caricaturaux.

Louise est d'une naïveté désarmante. La romance avec son protecteur est si mal introduite qu'elle en paraît complètement ridicule et absolument pas crédible.

Les personnages secondaires sont plutôt bien construits à contrario mais l'ensemble reste insuffisant pour donner vie à cette histoire.

Au niveau de l'action en revanche, le lecteur est servi. Mais là aussi, malheureusement, la plume ne tient pas ses promesses. Des situations abracadabrantes, des comportements erratiques et au final, j'ai terminé cette lecture plutôt déçue.

Autant j'ai eu beaucoup de dépaysement avec l'univers de la mythologie grecque, autant l'écriture ne m'a pas convaincue. J'ai eu l'impression qu'il s'agissait d'un projet d'écriture non abouti.
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Chroniques Homérides, tome 2 : L'ultime oracle

Après une lecture en réelle demi-teinte du premier tome de cette trilogie, j'abordais le second avec circonspection. Je ressors du récit avec la nette certitude que je n'irai pas plus loin dans cette saga.

J'ai retrouvé, sans réelle grande surprises, les mêmes problèmes rencontrés dans le premier opus.

Une écriture non aboutie, des personnages caricaturaux et des situations incohérentes.

Je sais que je suis assez exigeante en matière de Young Adult mais le fond du problème pendant ma lecture est que j'avais vraiment l'impression d'être plus dans un jeunesse que sur des thématiques adultes. Hormis quelques scènes un peu violentes, l'attitude des protagonistes principaux reste très immature.

Le rythme est également plus lent. Le premier tome regorgeait de scènes d'action, un peu trop à mon goût mais cela reste une évaluation personnelle. Dans ce récit, le premier tiers sert à présenter une cité mythologique, chef-lieu des Homérides. Réputée imprenable, elle finit toutefois par céder bien trop facilement à mon goût.

On entre ici dans des ressorts scénaristiques que je déteste : des pirouettes pour justifier certaines situations. C'est bancal. C'est mal écrit. C'est fatiguant.

Bref, je ne suis pas convaincue par l'écriture et par l'histoire. J'arrête ici l'exploration de cette série.
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Une couverture magnifique, un résumé accrocheur, un fond mythologique, un ressenti positif et un cadeau de mon amie Mikasa, … L’ouvrage avait déjà quelques atouts faisant pencher la balance ! Je dois reconnaître que j’ai passé un très bon moment aux côtés de Louise, une jeune anglaise à qui il va arriver plusieurs péripéties incroyables. L’auteure a opté pour une immersion rapide avec des événements qui se bousculent tôt dans le récit. En effet, dès les premiers chapitres, notre petite étudiante vendeuse dans un magasin d’ésotérisme va faire la sinistre rencontre d’une femme démembrée, mais vivante, en pleine nuit dans un parc… La scène, déjà atypique, donne davantage de frissons au lecteur lorsque la mourante vient à embrasser Louise. Celle-ci se réveille le demain, le crâne douloureux, les souvenirs flous et un étrange pouvoir qui ne demande qu’à s’éveiller… Les ennuis ne font que commencer pour notre belle rouquine ! J’ai grandement aimé le fait que l’action soit présente dès le début et que les rebondissements soient bien dosés tout au long du roman. Il n’y a presque aucun temps mort. De plus, les chapitres sont courts, ce qui ajoute du rythme. On n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer ; ce qui est l’un des points forts de ce premier tome.



Les personnages peuvent paraître un peu nombreux toutefois, on ne s’emmêle pas les pinceaux pour autant. J’ai aussi bien apprécié l’héroïne que les personnages secondaires. Parmi eux, ceux qui m’ont le plus marqué sont Marshall, le frère protecteur et taquin de Louise ainsi que sa meilleure amie Nimue. Il y a aussi Angus Fitzgerald, un étrange détective qui semble en savoir plus qu’il n’y paraît. Ce dernier a su susciter mon intérêt, car il dégage beaucoup de mystère. Par ailleurs, j’ai grandement aimé les échanges pimentés qu’il a eus avec Louise. Leur relation ambiguë ne manque pas d’humour et de mordant. Ils sont comme chien et chat. C’est tout à fait le genre de tandem que j’apprécie ! En revanche, si leurs conversations m’ont amusé, je n’ai pas adhéré à leur romance rapide et, hélas, attendue. De plus, elle n’a pas été spécialement amenée, si bien qu’elle tombe comme un cheveu sur la soupe. Cette amourette n’était pas nécessaire ou, en tout cas, n’avait pas à arriver si tôt ! On a réellement l’impression que l’auteure s’est sentie obligée d’intégrer un beau mâle protecteur faisant succomber rapidement la narratrice. Honnêtement, j’aurais préféré que le temps de séduction/taquinerie dure plus de temps…



Heureusement, l’univers mélangeant notre réalité, l’urban fantasy et la mythologie grecque a su me faire oublier cette romance facile. En effet, Alison Germain a décidé d’introduire les pythies, les divinités, les créatures mythologiques et les mythes comme celui du Roi Midas dans notre monde. J’ai trouvé l’idée vraiment bonne, car cela change de la Bit-Lit ou de l’urban fantasy classique avec des vampires ou des loups-garous. Grâce à cela, la lecture est vraiment plaisante, dynamique, fluide et intéressante. Certes, on est sur du scénario classique avec un personnage principal qui voit sa vie chamboulée par un élément fantastique et qui doit fuir pour apprendre à maîtriser son pouvoir néanmoins, la sauce prend bien. Pour un premier roman, c’est une belle surprise. Cet ouvrage a réussi son pari : faire découvrir un univers captivant, présenter des protagonistes sympathiques, proposer un récit haletant et sans temps morts et donner envie de lire la suite… Parce que, autant je m’attendais à certaines révélations, autant j’ai été surprise par la révélation finale ! Je suis curieuse de savoir qui est ce nouveau personnage et ce qu’il va advenir de l’héroïne…
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Chroniques Homérides, tome 2 : L'ultime oracle

J’étais curieuse de découvrir la suite de ce premier tome distrayant à l’univers original et mythologique ! Hélas, cette suite s’est révélée être en dessous de son prédécesseur. En effet, le principal défaut vient d’un problème de rythme ! « Le souffle de Midas » m’avait habituée à de l’action en continu et ce, dès les premières pages ! Il y avait rarement des temps morts, puisque les rebondissements, les rencontres ou les révélations se succédaient avec aisance. Cette fois-ci, il a fallu attendre plus des deux tiers du roman pour que les choses bougent enfin ! Certes, une fois que la tension et l’action sont présentes, tout est aussi efficace qu’addictif, mais quel dommage de devoir attendre les cent dernières pages…



Ce long début va permettre à Louise de découvrir la cité des Homérides, Hestiapolis, où sa famille et ses amis l’attendent. Les retrouvailles sont chaleureuses et permettent à chacun de se familiariser à cet univers où se mélangent mythe et magie. Les rapprochements entre les personnages sont nombreux cependant, je n’ai pas forcément eu l’impression qu’on développait leur personnalité pour autant. Seule la Pythie Ellie va être davantage creusée, puisqu’elle va devenir narratrice de temps à autre. On va ainsi pouvoir découvrir son passé, ses pensées sur les événements récents, les changements qu’elle subit malgré elle ainsi que sa vision du futur. J’ai trouvé la jeune femme très intéressante et j’ai été touchée du rôle qu’elle a joué dans ce second volet.



Pendant une grande partie du récit, l’auteure va se concentrer sur la mythologie et sur le pouvoir de Louise. Comment se fait-il qu’elle soit capable d’utiliser le souffle de Midas à distance alors que les autres détentrices de ce talent devaient agir par contact ? Comment s’est-elle protégée de Néocles alors qu’elle n’était qu’une néophyte ? Plusieurs questions vont ainsi se bousculer toutefois, toutes les réponses ne vont pas forcément nous être livrées. Une chose est certaine : on va très vite se rendre compte que le souffle de Midas se révèle être très mystérieux et imprévisible !



Le style d’Alison Germain est toujours fluide, jeune et dynamique. J’ai néanmoins eu quelques réserves sur les nombreuses références culturelles et cinématographiques qu’elle emploie à outrance. Parfois, je trouve que cela casse un peu l’instant ou ne colle pas forcément. Le fait que ce soit sans arrêt expliqué en bas de page est également un peu pénible. J’ai également eu du mal avec le tempérament de Louise qui s’est souvent montrée impulsive, immature et très cassante. J’ai de loin préféré Ellie dont le caractère est plus modéré et moins moralisateur… Marshall, le frère protecteur et taquin de Louise, m’a également agréablement surprise. J’ai surtout adoré sa nature cachée… Tout comme j’ai frémi à ses côtés ! Qu’on se le dise : ce dernier tiers est terriblement sombre ! La saga prend un tournant difficile, adulte et obscur. Attendez-vous à des morts, de la torture et du sang…



« L’ultime oracle » fut donc une bonne lecture, si l’on oublie le début très lent et le caractère assez pénible de l’héroïne. Malgré les petits points m’ayant chagrinée, je suis curieuse de découvrir le troisième volet ! Il faut avouer que la fin est encore une fois surprenante et amène de nouvelles questions. Merci à Mikasa de m’avoir permis de découvrir cette suite !
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Je m’excuse d’avance auprès des lecteurs qui ont aimé cette lecture, mais pour ma part je n’ai vraiment pas du tout apprécié ce roman. Ce fut même une purge à lire et j’ai hésité à le finir tellement ce fut laborieux. J’en viens même à me dire que si l’autrice n’était pas connue en tant que booktubeuse, ce roman n’aurait jamais été publié chez un éditeur. Je n’y crois pas une seule seconde.



Je sais que mes propos peuvent être violents, mais je n’arrive pas à comprendre comment une maison d’édition aussi « prestigieuse » que le Chat Noir ai accepté de publier cette histoire qui s’apparente à un très mauvais young adult pour moi.



Pour autant, le pitch de départ n’est pas mauvais, Lili a les idées mais malheureusement pas le talent d’écriture… Écrire un roman est un exercice très compliqué et je pense qu’il faut un certain talent pour le réussir. Or pour Le Souffle de Midas, j’ai eu l’impression de lire une histoire écrit par une collégienne ou une lycéenne. Ce n’est vraiment pas une écriture professionnelle digne d’être éditée. Je suis vraiment désolée d’écrire ces propos, surtout que j’apprécie Lili en tant que booktubeuse. Mais là ce n’est pas possible. En tant que lectrice, j’ai l’impression de m’être fais pigeonner. Et c’est la faute des éditions qui ont accepté d’exaucer le souhait de Lili d’être éditée.



Le gros point négatif de ce roman vient donc de l’écriture. Celle ci n’est pas du tout naturelle et les tournures de phrases sont très souvent étranges, voir pas grammaticalement correctes. Sans compter le langage courant assez vulgaire (l’héroïne qui lâche des putain et des merde régulièrement) qui côtoie des expressions désuètes et des mots vieillots qui n’ont rien à faire là (la lèvre qui devient la lippe par exemple sans aucune raison). J’ai eu l’impression que Lili avait un dictionnaire des synonymes à coté d’elle et qu’elle cherchait le synonyme le moins utilisé pour chaque mot. Ça en devient ridicule, surtout qu’un langage soutenu n’a pas vraiment lieu d’être dans la bouche d’une adolescente de 19 ans.



Concernant l’héroïne Louise, c’est le personnage de roman le moins crédible que j’ai pu rencontrer dans la littérature young adult. Son comportement est incompréhensible et incohérent. PERSONNE ne réagirait comme elle le fait. Au début du roman, elle entend une fille se faire agresser en pleine nuit alors qu’elle rentre du travail, et alors qu’elle est terrorisée (normal quoi), elle décide tout de même de se lancer à la poursuite de l’agresseur… Mais oui bien sur, tu pouvais pas appeler la police plutôt?



Autre exemple : Louise vient tout juste de déclencher pour la première son pouvoir qui est de transformer tout ce qu’elle touche en or. Elle essaie donc de cacher ce pouvoir qui est quand même sacrément handicapant (elle ne peut rien toucher). Mais lorsque son frère lui propose d’aller à une fête étudiante le soir même, celle-ci accepte car « elle a promis à son frère d’y aller ! » MAIS WHAT !



Je pourrais vous citer plusieurs autres passages comme ça qui m’ont fait lever les yeux au ciel. J’avais envie de la baffer la Louise. Et puis là arrive Angus, le BMM (Beau Mâle Musclé) qui est tellement cliché et déjà vu que je l’ai presque déjà oublié. Je retiens juste qu’il est insipide, ennuyeux, fade… Avec un tic de langage insupportable qui consiste à répéter le nom de l’héroïne à chaque fin de phrase pour rappeler au lecteur comment elle s’appelle (bah oui, elle est tellement fade elle aussi qu’on l’oublierait presque). Puis bon on échappe pas à la relation « Je t’aime moi non plus » entre Louise et Angus qui se dispute sans arrêt pour… se disputer. Je n’ai pas compris pourquoi ils se crêpaient le chignon non stop alors qu’il n y avait vraiment pas de quoi… Surement pour « pimenter » la relation.



L’autre point qui m’a beaucoup agacé concerne le fan service. Je n’ai rien contre avoir des références de la pop culture dans un récit. Mais là c’est tellement peu subtile que ça en devient vraiment énervant. J’en retiens un qui m’a fait lever les yeux au ciel : Louise vient de se faire kidnapper et elle pense que l’organisateur de son enlèvement est quelqu’un en qui elle avait confiance. Alors qu’elle est ligotée et dans une situation proche de la mort, elle a le temps de se dire : « Je ne me suis jamais sentie aussi trahie depuis l’épisode 9 de la saison 3 de Game of Thrones« . C’est vrai que tu as clairement le temps de penser à GOT alors que tu vas mourir… J’ai vraiment eu l’impression que Lili mettait des références juste pour dire : « Coucou lecteur, regarde, moi aussi j’aime des trucs cool à la mode comme GOT et Harry Potter ! ». Ça m’éneeeerve ça !



Enfin bref, je vais arrêter là dans mon acharnement, mais je n’ai pas grand chose à sauver dans ce roman… Je ne l’ai même pas trouvé addictif car je me suis vraiment ennuyée. Je tiens à préciser que c’est MON avis et que je respecte ceux qui ont aimé cette lecture, mais je voulais vraiment en parler car je ne comprends juste pas les critiques élogieuses.



En bref : Vous l’avez compris, je n’ai pas du tout aimé ce roman. C’est un énorme flop et je ressors de cette lecture surtout énervée avec cette sensation d’être prise pour un pigeon. Il existe des romans tellement mieux que je ne comprends pas pourquoi celui là mérite autant de pubs. Malheureusement, je crois que les lecteurs ont du mal à départager la booktubeuse de l’autrice. Je ne lirais pas la suite.
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Étant une grande amatrice de mythologie grecque, il était de mon devoir de lire ce roman ! D'entrée de jeu, la couverture attire forcément l'oeil et est magnifique. Elle me semble correspondre parfaitement au roman.



Je mets 3 étoiles car je suis mitigée. Tout d'abord, le style. le style est riche, finement ouvragé, on sent qu'il n'y a pas de hasard et que l'auteure a dûment réfléchi ses tournures de phrase. le vocabulaire est fouillé, même presque trop ai-je parfois pensé. Je rejoins une remarque lue dans les critiques sur le fait que le style peut paraître "scolaire", voire pédant. J'ai trouvé que ce style allait ceci dit bien avec l'héroïne !

Oui, car j'ai eu du mal avec la personnalité de l'héroïne. Je ne suis pas une habituée des livres young adult, alors peut-être est-ce l'étendue du problème, car je l'ai trouvée fière, orgueilleuse. Pour moi, une "femme forte" n'a pas besoin d'écraser le personnage masculin d'en face pour compter, mais c'est juste mon avis.

Et dernier point, j'aurais aimé en savoir plus sur la connexion Homere-Midas car pour l'instant, on n'en sait rien.



Voilà pour les moins. Concernant le reste, j'ai trouvé son intrigue convenue mais bien construite, sans temps mort. Les actions s'enchaînent rapidement, le titre aurait mérité quelques pages en plus !

La galerie de personnages est intéressante et variée, il y en a pour tous les goûts et c'est appréciable. Les Cornouailles forment un décor attachant, en décalage avec le mystère de l'intrigue. le côté ville d'enfance à quitter fonctionne à merveille.

Pour finir, toutes les références pop-culture que j'ai pu saisir étaient fort sympathiques.



En bref, un bon roman de young adult, un moins bon roman pour moi car je ne suis pas dans la cible !
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Les Chroniques Homérides, j'en entends parler depuis quelques années maintenant, principalement sur la chaîne booktube d'Alison : Lili bouquine. Passionnée de mythologie , elle avait son histoire depuis longtemps, et elle a pris le temps de la travailler, pour le plus grand plaisir des lecteurs.

Ce sont les éditions du chat noir qui lui ont donné sa chance d'être publiée. Connaissant un peu le travail de qualité de cette maison, j'avais donc peu de doute sur l'histoire de Louise et de son souffle de Midas.



Dans ce récit, on découvre Louise, une femme d'un peu plus de 20 ans, qui vit dans les Cornouailles anglaises, plus précisément à Falmouth (Ouiiii j'ai pu visiter un peu cette région, j'avais adoré! Selon les coins, on ressent énormément de mystères et cela permet de faire parler son imagination!)







Etudiante, elle comble ses heures libres en travaillant dans une boutique ésotérique qui vend principalement minéraux et pierres précieuses. Autant vous dire que cette première approche m'a beaucoup plu! Mon amour pour l'Angleterre est indemne depuis plus de 15 ans maintenant, et j'aime tout ce qui se passe là bas! J'ai aussi été très surprise d'apprendre qu'Alison s’intéresse à ce domaine! J'ai trouvé cela original, même si l'ésotérisme rappelle très vite la sorcellerie, et donc certaines sagas chouchous de l'autrice (comme Outlander de Diana Gabaldon, ou le livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness) Mais la référence s'arrête là, puisque Lili ne nous entraîne pas dans une histoire de magie, mais dans la mythologie grecque.... Un soir, en rentrant chez elle, Louise va être témoin d'un meurtre et va être blessée en voulant s'enfuir. Le lendemain, elle se retrouve saine, dans son lit, mais personne ne croit en son histoire puisque le corps de la victime a disparu, et qu'ils ont retrouvé Louise bien plus loin que là où elle prétendait être. De plus, elle découvre sur elle de la poussière d'Or. Qu'est ce que cela veut dire? La seule personne qui va la croire est Angus Fitzgerald, un détective privé...



J'ai trouvé cette lecture plaisante, déjà par l'écriture très soignée : Aucune répétition, on sent qu'Alison s'est appliquée sur chaque phrase, chaque réplique, chaque description. Cela dit, j'ai ressenti une gêne au bout d'un moment. A force de travailler l'écriture, j'ai trouvé qu'elle perdait de la spontanéité, et que l'ensemble était peut être un peu trop "scolaire" (ne pas le prendre au sens péjoratif, mais dans le sens où c'est trop sous contrôle) et lorsque certaines scènes devaient être émouvantes, ou émoustillantes.... Je n'ai malheureusement rien ressenti.



L'approche de la mythologie grecque est intéressante, et c'est ce point qui intéressera nombre de lecteurs. Il est rare, en urban fantasy, de découvrir des récits qui présentent d'autres créatures que les vampires, les loups-garous, les fantômes, les zombis, les faës etc... Ici, on est en plein dans les légendes d'Homère. elle nous rappelle quelques mythes avec beaucoup de simplicité, et ce fut un plaisir de redécouvrir ces histoires (notamment celle de Midas). La suite de l'aventure devrait nous emmener dans la cité d'Hestiapolis et j'ai hâte d'en apprendre plus sur la mythologie et sur l'univers réinventé par Alison! J'ai vraiment trouvé l'approche fantastique bien amenée, et originale.



Il y a de nombreux personnages principaux, et secondaires. Tout d'abord Louise. L'histoire étant écrite d'un point de vue omniscient, nous découvrons tout en même temps et nous nous prenons d'empathie pour cette jeune femme qui n'a rien demandé et va voir sa vie chamboulée du jour au lendemain. Et le souffle de Midas, dont elle a hérité, est aussi bien un don qu'une malédiction! Difficile d'avoir une vie classique avec un tel pouvoir, surtout quand on ne sait pas le maîtriser..





Angus m'a bien intrigué et attiré! Sa relation avec Louise est ambigüe, passant d'un rôle de protecteur sous son étiquette de détective privé, à celui de séducteur en ne laissant pas la jeune femme indifférente.



Je me pose énormément de questions sur Jasmine, Moira et surtout Nicholas O'Flammel.. Ce nom est il si innocent que cela ou y-a-t-il un lien avec l'alchimiste?



La fin arrive assez vite par rapport au reste du récit (il faut passer une centaine de pages pour entrer dans le vif du sujet) et m'a laissé sur une belle surprise! Vivement la suite :)





Les Chroniques Homérides est un dyptique écrit par Alison Germain, aka Lili Bouquine.. On prend le temps de découvrir l'univers crée par Alison Germain. Mythologie, course-poursuites, prophéties, personnages intriguants, voyage en Europe, cité perdue... Ce roman plaira à de nombreux lecteurs aimant l'urban fantasy et souhaitant découvrir un univers rarement utilisé dans le genre. Pour un premier roman publié, je salue le travail d'Alison Germain sur le soin apporté à son écriture et son univers!



Roman en lice pour le Prix Littéraire de l'Imaginaire BooktubersApp

#PLIB2018

#ISBN:9782375680537
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Ce qui m’a attirée au premier abord, c’est la superbe couverture (signée Meisis illustrations) du Souffle de Midas, partagée sur une page FB. Le résumé, promettant une excursion dans la mythologie grecque, a achevé de me convaincre ; je me suis donc retrouvée à précommander le livre d’Alison Germain en septembre dernier. J’ai découvert après coup, qu’Alison Germain n’était autre que Lili bouquine dont je suis la page FB.

Je ressors plutôt satisfaite, bien qu’un peu frustrée, de ma lecture. Le souffle de Midas est un bon tome introductif aux chroniques homérides, prévues en trois volets. On y découvre Louise (Lou pour les intimes), une jeune étudiante qui travaille dans une boutique de pierres et bijoux en parallèle de ses cours, et qui ne sait pas dire non (ce qui va lui causer quelques problèmes...). J’ai beaucoup aimé le personnage de Louise et ses réflexions toujours rigolotes, même dans les pires moments. Nous nous retrouvons plongés dans un univers complétement inédit, qui reprend des mythes grecs pour en faire une nouvelle réalité, comme Louise, nous découvrons les dessous de ce monde inconnu au fil des pages. Le début de roman est donc dans la description, des personnages, des lieux, de cet univers fantastique (mythologique ?) imaginé par l’auteure. Les péripéties s’enchainent pour notre pauvre Louise et pourtant, paradoxalement, cette première partie de roman m’a semblée plutôt calme. Calme mais pour autant pas ennuyeuse du tout. L’écriture est plutôt recherchée, nous permet de visualiser facilement les scènes et est agrémentée, par le biais des réflexions de Louise, de petites touches acerbes, rigolotes et d’allusions littéraires. La réaction de Louise face à son pouvoir est plutôt bien amenée, elle nous semble réaliste ; elle continue d’être une fille comme tout le monde, plutôt têtue, malgré son changement. Au fil des lignes, nous allons assister à son combat contre elle-même (et Angus), pour accepter les choses. Nous assistons également à un début de romance entre elle et Angus qui, bien que rapide, reste réfléchie et Louise en mesure les impacts.

Je ferai aussi une petite allusion à Nimue, la meilleure amie de Louise qui, bien que peu présente dans le livre est très présente aux côtés de son amie, puisqu’elle va l’épauler dans la découverte de la réalité, même si celle-ci devrait lui semblait surnaturelle ; ça c’est de la meilleure amie ^^ Extravertie et originale, j’espère qu’on aura l’occasion de la revoir ! Et, même, si lui n’avait pas tendance à la croire, j’espère aussi revoir Marshall, le grand-frère de Louise, dont j’ai adoré le personnage hyper protecteur, proche de sa sœur et bourreau des cœurs !

La deuxième partie de roman par contre… quand on commence à en apprendre plus sur l’organisation des homérides, sur les autres êtres marqués comme Louise, devient carrément passionnante. Encore une fois, Louise ne se fait pas confiance, et à partir de là, tout se bouscule ! De l’action et des émotions à en revendre.

Le prologue, qui nous mettait en situation, boucle la boucle dans le dernier chapitre. On brûle d’en apprendre plus sur Rikke, sur ce qu’il s’est passé avec Lia et forcément, sur ce qu’il est advenu de tous les autres lorsqu’ils ont quitté cet aéroport italien.

Le final annonce du lourd, j’attends donc beaucoup de la suite des chroniques homérides car j’ai passé un très bon moment de lecture avec le souffle de Midas.
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Chroniques Homérides, tome 2 : L'ultime oracle

j’ai beaucoup apprécié ce tome 2 même si Louise me tape sérieusement sur les nerfs, la nana ça fait quelques semaines qu’elle a découvert que c’est une homéride et ça y’est elle croit tout savoir non mais oh c’est quoi ce délire ? Bon hormis ce détail j’ai apprécié l’histoire c’est vraiment un livre intéressant même si j’aurais aimé un peu plus d’action.

J’espère sincèrement qu’il y aura un troisième tome car ça ne peut pas se terminer comme ça, l’autrice ne peut pas nous laisser en plan comme elle l’a fait avec le tome 2.

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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

L'histoire, rédigée à la première personne, est racontée par Louise, étudiante ayant en parallèle un job dans une boutique de pierres précieuses. C'est une héroïne classique à la vie simple qui va d'un coup être chamboulée. Cette situation de départ est plutôt banale et malheureusement, je n'ai pas trouvé la suite du récit plus originale.

Louise va fuir avec Angus, un homme à la personnalité un peu contradictoire : très évasif sur son histoire, plutôt sérieux et réfléchi et pourtant adepte de sous-entendus sexuels. Je n'ai pas réussi à complètement cerner cette personnalité; il en découle que l'introduction d'une romance avec Louise ne fonctionne pas pour moi.

Férue de récits mythologiques, j'avais hâte de voir comment tout cela serait exploité. Malheureusement, ce n'est relégué qu'au rang d'anecdote (du moins dans ce premier tome). On parle beaucoup de Midas, Homère et autres personnages d'importance dans la mythologie grecque, mais ils n'ont pas grand intérêt dans l'aventure de Louise et des autres. En revanche, l'auteure a l'air d'avoir de bonnes connaissances en pierres précieuses et en faire des éléments clés de l'aventure est très judicieux. De manière générale, la plume de l'auteur est plutôt agréable, même si les quelques grossièretés échangées dans les dialogues n'étaient pas indispensables.

Je suis déçue de ne pas avoir senti les héros en grand danger. Malgré tout, la fin est intrigante, dynamique et les dernières phrases entretiennent habilement le suspense.



Ce livre sortira malheureusement vite de mon esprit par manque d'originalité, mais il pourrait satisfaire les adeptes de romances fantastiques.
Lien : http://livheryn-lecture.ekla..
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Un contexte sympa et une reprise mythologique bien tournée, mais un peu trop de rapidité, pour moi, au niveau de l'exécution.
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

cela faisait un moment que ce livre me faisait de l’œil et il y a peu j’ai eu l’occasion de le lire et je dois dire que j’ai adoré. Certains vont considérer que ce livre est un peu mal écrit que l’auteure a écrit pour écrire, en ce qui me concerne je n’ai pas eu ce ressentit, peut-être que des passages ont été survolés ou des détails oublié mais j’ai beaucoup aimé ce livre et j’ai hâte de lire le deuxième tome que j’ai commandé et hâte de recevoir.

Angus est un peu énervant mais je l’adore, en ce qui concerne la personnage principale, un peu énervante sur les bords mais c’est légèrement compréhensible quand on se retrouve dans sa situation.

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Chroniques Homérides, tome 2 : L'ultime oracle

J'ai trouvé autant de plaisir à lire ce tome 2 que j'en avais eu à lire le tome 1. Le récit a ce petit quelque chose qui donne envie d'y revenir pendant la journée, les personnages restent dans un coin de la tête entre deux lectures!



Les personnages sont toujours aussi sympathiques et l'on en découvre de nouveaux auxquels on s'attache également. L'intrigue suit son cours tandis que Louise en apprend davantage sur les homérides et leurs ennemis. L'ambiance est plutôt "apaisée", lumineuse, jusqu'aux événements de la fin du tome!



Une lecture passionnante, addictive, davantage dans l'ambiance mythologique que le tome 1. Vivement le tome 3!



Pour adultes et grands ados à partir de 14-15 ans.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Ce roman m’a fait envie dès sa sortie. J’ai d’abord été intriguée par sa sublime couverture et puis j’avais envie de savoir ce qu’avait bien pu écrire Alison Germain alias Lili bouquine sur la sphère booktube. Croisée au salon du livre de Paris, je n’ai pas hésité une seule seconde à lui prendre son roman. Résultat: j’ai passé un agréable moment en compagnie de son héroïne Louise mais je pense que je ne poursuivrai pas la saga dans le temps.



Je dois d’abord reconnaître que l’auteur écrit vraiment très bien. Son style n’est pas creux. Elle fait preuve d’humour à de nombreux endroits et son écriture est très fluide. Je suis vraiment surprise car je ne m’attendais pas à une langue aussi travaillée. Bon point de ce côté-ci donc.



J’ai ensuite beaucoup aimé l’univers, en partie développé dans ce premier tome. Louise s’aperçoit qu’elle détient un pouvoir: celui de transformer les objets en or d’un simple contact. Alison Germain s’est inspirée du mythe du roi Midas pour bâtir son propre univers. Il y a énormément de références à la mythologie grecque et pas forcément celle que tout le monde connaît. J’ai vraiment apprécié cet effort. Elle ne tombe pas forcément dans la facilité en allant chercher des personnages qui m’étaient lointains voire inconnus dans mes références mythologiques.



En revanche, l’intrigue m’a déçue. En fait, je crois que je ne suis pas le bon public pour ce roman qui s’adresse vraisemblablement à des lecteurs « young adult ». J’ai un peu dépassé ce stade et ma lecture s’en est ressenti. J’ai trouvé que l’histoire était banale et ressemblait à des tonnes de choses que j’avais pu lire précédemment: une héroïne qui n’en est pas vraiment une et qui découvre ses pouvoirs, un beau mec qui devient son protecteur, le refus puis l’acceptation et la découverte d’un nouvel univers. Ça sent un peut le réchauffé pour moi. Alors certes, ça tient la route mais on voit les choses venir de loin, très loin et au final je n’ai pas été emportée par ce roman.



Ce premier tome des Chroniques homérides m’a donc fait passer un agréable moment. J’ai aimé l’univers développé par l’auteur cependant je n’ai pas été emportée par ce Souffle de Midas.
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Ce roman est l'oeuvre d'Alison Germain, alias la booktubeuse Lili Bouquine, dont je suis abonnée à la chaîne livresque depuis quelques années. Lili Bouquine, est une jeune femme passionnée de mythologie, je n'ai eu aucune hésitation sur la maturité de l'écriture de son Souffle de Midas.



Et je n'ai pas été déçue, j'ai adoré ce roman ! Dès l'introduction, l'intérêt du lecteur est capté, on est intrigué... On découvre Louise Fawkes, élève à l'Université de Falmouth, cité typique et tellement charmante des Cornouailles Anglaises. Pour se faire un peu d'argent, notre héroïne travaille dans une boutique ésotérique où l'on vend des gemmes, des minéraux, des pierres précieuses, serties en bijoux ou non, et tout un tas d'objets ayant plus ou moins trait à la magie.

Un soir, en rentrant chez elle, Louise sera témoin d'un meurtre et sera blessée en voulant porter secours à une jeune femme. Elle se réveillera le lendemain à l'hôpital, saine et sauve, mais lorsqu'elle parlera de la victime, personne ne croira à son histoire car on a retrouvé Louise bien plus loin que le parc de Kimberley, mais sans le corps de cette inconnue auprès d'elle, un fait qu'elle décrit pourtant à la police. La seule personne qui peut l'aider est Angus Fitzgerald, un détective déjà à la recherche de cette victime évanescente. Au lieu de traces de sang, Louise découvrira une étrange poudre d'or à la place du meurtre lorsqu'elle se rendra dans le parc, la même poudre d'or qu'elle a trouvé sur elle...



J'ai beaucoup aimé la plume, gracieuse et presque subtile, riche et travaillée. Un grand soin à été apporté à la rédaction et cela se ressent. Toutefois, et seulement par moments, des émotions sont légèrement bridées par la recherche d'un vocabulaire parfait, mais c'est un premier roman... Un premier roman très réussi !

Louise, l'héroïne, est plutôt posée, sensible mais dotée d'une maturité qui fait plaisir car nombre d'héroïnes Urban Fantasy sont souvent écervelées. Le récit fait, bien sur, moult références à la mythologie grecque, avec des renvois explicatifs en marge d'une parfaite accessibilité, et ce ne fut pas pour me déplaire car cet univers original est parfaitement maîtrisé par l'autrice.

L'histoire ne nous fait pas l'impasse sur les surprises, elle n'en est pas avare jusqu'à la toute fin de ce tome où on nous laisse sur un étonnant cliffangher. L'habileté de l'autrice nous pousse même à douter de la sincérité de certains personnages à un certain moment, et là : bravo !

La couverture du roman est déjà tellement jolie, elle est une excellente accroche et mise en bouche de ce bien élégant Souffle de Midas...

Vite la suite !
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Chroniques Homérides, tome 3 : La marque de C..

J'ai mis très longtemps à sortir ce troisième tome ce qui fait qu'il m'a fallu un peu de temps pour raccrocher les wagons.

Dans ce dernier tome, il y a beaucoup de révélations.

On se rend compte que certains des ennemis d'hier n'en sont en fait pas (ça n'empêche pas certains de rester des salopards, alliés ou non).

Pour d'autres, il est difficile de savoir dans quel camp ils sont.

J'ai bien aimé avoir des passages centrés sur Marshall, le frère de Louise.

Il prend une certaine importance et, grâce à lui, tout ce qu'on croyait savoir sur l'équilibre des forces dans la mythologie est remis en question.

J'ai apprécié le fait qu'on ait vraiment les réponses à toutes les questions qu'on a pu se poser dans cette trilogie.

On voit que l'auteur n'a rien laissé au hasard et que tous les fils qu'elle a lancé tendent vers un point précis.

J'ai aussi beaucoup aimé toutes les références pop culture qui sont disséminées dans le texte.

Louise s'affirme de plus en plus (et développe limite un sale caractère... faut pas la faire chier longtemps, quoi! Même si c'est Angus !).

La romance est là mais sans prendre le pas sur l'histoire.

Au fil des trois tomes on voit une évolution dans l'écriture de l'auteur : le tome 3 est plus fluide, les tournures de phrases sont moins lourdes.

C'était un sacré défi de se lancer dans une trilogie pour un premier roman, mais c'était un pari réussi !
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Chroniques Homérides, tome 3 : La marque de C..

NOTE : 4/5 TRÈS BONNE LECTURE



🌸 Très bon dernier tome, des révélations tout le long. Les pages défilent toutes seules.

L'autrice a vraiment bien penser son histoire jusqu'au bout, j'ai beaucoup aimé cette trilogie.



🌸 Le fait d'avoir le point de vue de Marshall m'a particulièrement plu, j'ai trouvé cela très interessant et cela apporte encore plus de dynamique.

J'apprécie la détermination de Louise, son coté fonceuse.

Beaucoup de personnages surprenants dans ce dernier tome ! Certains que j'ai appris a aimer mais aussi d'autres qui m'ont déçu...



🌸 Pour finir merci à l'auteure pour toutes ces références qui m'ont sourire et même rire par moment ! 😁😆

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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..





J'ai été attirée par cette couverture, mais aussi ce thème : quand ça parle de mythologie, moi, on ne m'arrête plus ! Surtout que le mythe de Midas est très peu utilisé dans les romans, alors je voulais voir ce que ça donnait.



Bon, je ne peux pas dire que je suis déçue, parce que je n'avais pas vraiment d'attentes. Par contre, j'aurais aimé quelque chose de plus profond, plus complexe, plus long et plus crédible. Oui, beaucoup de "plus", et encore une fois, cet avis est absolument subjectif.



Je me répète beaucoup concernant ceci, mais je suis une très grande habituée de fantasy, que ça soit YA ou adulte. Du coup, je suis assez difficile et très tatillonne sur l'univers, LA COHÉRENCE (en majuscules oui, c'est important) et toute la crédibilité d'un récit. En plus là, c'est du fantastique, donc il y a tout le côté "découverte d'un monde magique inconnu" à exploiter, et quand c'est pas bien fait, ça casse tout. 



Et dans le cas du souffle de Midas, j'ai vraiment grincé des dents. Déjà, l'héroïne ne remet jamais en question ce qu’on lui dit. Je sais pas, elle apprend que les dieux de la mythologie existent, elle ne réagit pas, elle accepte ça sans rechigner. Pareil pour tout le côté fantastique du roman. On peut se dire qu'à partir du moment où elle accepte d'avoir des "pouvoirs", elle peut croire à tout ça. Sauf que non, le réalisme ça marche pas comme ça. C'est pas parce que je me mets à péter des paillettes que je vais accepter dans broncher que mon voisin peut se transformer en lama.



Bref, je m'étale. Il y a ça, mais pas que. Tout va trop vite, il y a quelques facilités scénaristiques bateaux de roman très YA, du au fait que le roman est très cours.



Alors oui, maintenant que j'ai du recul sur le livre, je critique pas mal. Mais je fois avouer que quand je l'ai lu, même si j'ai levé les yeux au ciel pas mal de fois, le côté pas prise de tête et décalé du roman m'a détendu et c'était une lecture pas mauvaise. Puis mine de rien, la fin m'a pas mal donné envie de lire la suite !



En bref, ce roman ne va pas me marquer. Je le conseille néanmoins à des gens pas trop familiers aux genre SFFF !



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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

L'aspect mythologique du livre est ce qui me tentait le plus, c'était donc avec plaisir que je me suis lancée dans le roman dans le cadre du Prix Littéraire de l'Imaginaire 2018, après une première lecture d'une partie du roman dans sa version Wattpad.



On arrive donc aux côtés de Louise, vivant au Royaume-Uni, jeune femme au début tout à fait banale. Sauf qu'après sa rencontre avec une certaine jeune femme, elle va se découvrir une nouvelle capacité qui tient plus de la malédiction, changer les objets en or, hérité du mythique Midas et Homère. De plus, des personnes pétries de mauvaises intentions en ont après cette nouvelle faculté...



On part ainsi dans cette aventure, dans la vie chamboulée de Louise. On est pris dans son acceptation de cette toute nouvelle capacité, dans son apprentissage du contrôle sur ce pouvoir, mais aussi dans son face à face avec les conséquences de ce souffle de Midas.

L'histoire est prenante, bien que pouvant paraître un peu longue pour certains le temps de poser les bases de l'intrigue et pour Louise de s'approprier cette nouvelle.



En effet, il faudra du temps au personnage pour accepter ce pouvoir, qu'elle assimile à un fardeau. Elle va se poser de nombreuses questions, avoir de nombreux doutes, pouvant parfois paraître redondants de part leur forte présence, mais le reste de l'intrigue nous donne envie de poursuivre.

Le personnage de Louise est attachant, par sa personnalité discrète, une personnalité bien définie. De même, Angus, un peu plus distant, est attachant, et on devine un pan peut-être plus sombre derrière ce qu'il montre. On aura aussi d'autres personnages tels que le frère de la protagoniste, mais aussi sa mère et quelques individus plus ou moins malintentionnés.



Dans le roman, l'autrice a repris à sa sauce la mythologie et les mythes qui la pavent. Ainsi, on retrouvera le pouvoir de Midas, roi changeant tout ce qu'il touchait en or, avec une histoire d'héritage, mais aussi des créatures mythiques et des lieux sacrés. Des éléments que l'on découvre au fil de l'histoire, mais très sympathiques.

On retrouve aussi le thème de la lithothérapie, que l'on devine cher à l'autrice, présent à plusieurs reprises dans le roman et qui a son importance. On en saura ainsi un peu plus sur certaines pierres, qui auront un lien avec la mythologie développée dans le livre.



L'écriture est fluide, on est vite pris dans le roman, les pages défilent rapidement. On a envie d'en découvrir plus sur les éléments de l'intrigue, sur les tenants et aboutissants de ce que l'autrice a construit au fil du livre.

Ayant lu la version Wattpad, j'ai pu voir le véritable travail qu'il y a eu entre cette version et celle publiée, des scènes ayant été modifiées, coupées, ... Le fait d'avoir lu les deux permet d'avoir une approche différente mais très intéressante sur le processus d'écriture.



En ce qui concerne la fin, elle nous offre une scène d'action prenante et l'introduction d'un nouvel élément, dont on en saura certainement plus dans le tome à suivre.





Pour conclure, j'ai apprécié ma lecture, particulièrement grâce aux éléments mythologiques choisis par Alison Germain. L'histoire est prenante, bien que certains pourraient peut-être y trouver quelques longueurs, qui ne m'ont personnellement pas gênée. Ce serait avec plaisir que je lirais le second tome lorsque l'occasion se présentera, afin d'en savoir plus sur les éléments introduits au cours de ce premier tome, mais aussi sur la mythologie mise en place par l'autrice.
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Chroniques Homérides, tome 1 : Le souffle de ..

Le souffle de Midas est le roman qui me tentait le plus parmi les sept finalistes du prix littéraire de l'imaginaire dont je fais partie en tant que Jury. C'est donc vers cette intrigue de Dieu et de déesse que je me suis tourné il y a quelques semaines pour débuter ma lecture des sept finalistes. J'ai voulu me donner du temps pour appréhender la lecture, ne pas donner mon avis à chaud qui je pense aurais été bien plus négatif. Car oui, je me suis retrouvé déçu et "trahi" par l'ensemble des chroniques élogieuses et le résumé qui promet moult aventure. Mais malgré cette déception, j'en garde avec le temps un bon souvenir.



Nous commençons la lecture avec la découverte d'une fille d'Homère vivant ses derniers moment, son pouvoir est en danger. Elle décide donc de le donner à une jeune femme Louise vivant en Angleterre. La passation du pouvoir faite, d'étrange situation arrive à cette jeune femme. De la poudre d'or parsème ses vêtements, elle se retrouve avec des baskets en or et un homme à ses trousses. Le début des problèmes commence.



Bien que la base de départ de l'intrigue soit alléchante et donne terriblement envie de lire ce roman, je me suis retrouvé surprise par l'intrigue en elle-même que j'ai trouvée très lente à se mettre en place. Un style aussi très particulier qui m'a surprise à plusieurs moments. On se retrouve avec un mélange soutenu et oral qui ne fait clairement pas bon ménage. Les grossièretés et le style adolescent côtoient des mots de langage soutenus qui détonnent durant la lecture. Et cela provenant de Louise, personnage principal, car nous, nous retrouvons ici avec un roman écrit à la première personne. (Style récurrent dans le genre Young Adult). Je n'ai donc pas réussi à apprécier le style de l'autrice malgré une fluidité dans la lecture. Et même avec cette fluidité et une vitesse de lecture assez rapide, je me suis vite retrouvé à m'ennuyer. J'en attendais peut-être beaucoup trop car l'ambiance et l'action qui aurait dû découler de cet acte de passation des pouvoirs n'arrivent que vers les derniers chapitres. Et ce genre de structure avec de l'action au bout de deux cents pages me perd très facilement. J'avoue que si je n'étais pas dans l'optique de terminer ma lecture quand j'en commence une, qui plus est l'un des finalistes du prix de l'imaginaire, j'aurais abandonné ce roman.



Malgré les nombreux points négatifs, j'y ai trouvé plusieurs positifs avec le recul. Tout d'abord l'autrice nous fait part d'une histoire originale et dans l'ensemble surprenant, nous donnant un mélange de surnaturels et de réel bien plus homogène que bon nombre de romans dans ce genre. On se retrouve aussi avec une palette de personnages surprenants. On rencontre tout de même de gros clichés comme la meilleure amie loufoque qui accepte tous les changements à une vitesse folle, l'homme ténébreux que je pensais très vieux au premier abord, mais qui finalement est un vrai apollon avec le corps de Dieu grec qu'il faut pour, par la suite donner lieu à des scènes de romances. Malgré cela j'ai adoré l'arrivée de nouvelles têtes féminine vers la moitié de l'intrigue et cela m'a remise dans le bain pour apprécier la suite de ma lecture. On découvre aussi bon nombre de clin d’oeil et références à des univers connues de ma génération, Harry Potter pour n'en citer qu'un parmi tant d'autres. C'est un parti pris que j'ai trouvé réussi pour créer une proximité avec le lecteur. Et bien que superficiel, un autre point positif est la couverture que je trouve sublime et travailler. Pour ce qui est du final on se retrouve avec un beau cliffhanger comme tout auteur adore nous faire quand il s'agit de saga. Et je suis surprise de constater que cela fonctionne sur moi, car malgré ma déception, je me retrouve avec l'envie de connaître la suite. Ce qui s'avère être le principal finalement.



Je pense que mon avis reste tout de même très négatif malgré le temps de repos que je me suis imposé pour l'écrire. Mais je reste très admiratif du travail d'Alison Germain et espère de tout cœur que son style évolue avec le temps pour donner lieu à une agréable lecture pour les prochains tomes.
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