El color que toman los ojos de una persona que esta agonizando es él unico que no tiene nombre.
Traduction du contributeur:
La couleur que prennent les yeux d'une personne qui agonise est la seule chose qui n'a pas de nom.
p. 97
No hay mejor compania que la de Dios. Cuando uno esta sola, habla con Dios.(...) La soledad te lleva a Dios.(...) Hay un verso de Machado. Quien habla solo espera hablar a Dios un dia.
Traduction du contributeur:
Il n'y a pas de meilleure compagnie que celle de Dieu. Lorsqu'on est seul on parle à Dieu. (...)La solitude te conduit à Dieu. (...)Il y a un vers de Machado (*). Celui qui parle seul espère parler un jour à Dieu.
* antonio Machado, ndt
p.95
Les souvenirs savent revêtir tant de masques pour révéler nos visages : une grande masse de chair et d'os, sans forme ni traits. On peut lutter contre les souvenirs, mais pas contre le passé.
Mais le pardon était aussi irréel que la faute, que la rédemption, que toute forme de compensation pu de prix à payer. Rien de tel n'existait ni n'existerait jamais. Il n'y avait que le geste, la tentative, une main tendue dans le vide.
p. 251
Elle avait toujours été orpheline. L'enfance dans une hutte de hameau, abandonnée à la pauvreté, où elle avait découvert comment se protéger en se couvrant de cartons et de tissus troués. Les matins glacés où la faim les réveillait, sachant qu'ils n'auraient rien à manger ce jour-là.
Quelqu'un aurait pu leur éviter à tous de naître au coeur de la misère, ignorés par le reste du monde, par le gouvernement et les autorités qui faisaient passer tout l'argent dans leurs poches, tandis que non loin de là, leur peuple naissait avec la mort comme seul horizon.
La route goudronnée sur laquelle on tente de racheter ses péchés n'est pas le chemin de terre sur lequel on les a commis.