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Critiques de Amaury Barthet (89)
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Le Diplôme

Il s'agit sans aucun doute selon moi du roman le plus décevant de cette rentrée... Ce texte est navrant !

La narration avance à grands renforts de ressorts éculés, c'est cousu de fil blanc et digne d'une sictcom. On n'y croit guère ! C'est facile, c'est sans style et donc sans intérêt !
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Le Diplôme

LE DIPLÔME d'Amaury Barthet.



Résumé : Jeune, intelligente, Nadia a toutes les compétences pour réussir. Il ne lui manque qu'un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur. [...] Guillaume, prof de banlieue désabusé, va lui en offrir les clés. Mais si le mérite se monnaie au même titre que le sexe, le pouvoir et les idéaux, quel est le prix à payer ?



     Le postulat de départ était bon à mon sens, notre avenir est pour beaucoup déjà tracé en fonction de là où l'on naît, où l'on grandit, l'école que l'on fréquente et le diplôme que l'on obtient (ou pas).



     Mais pour moi ce livre restera une déception.

Bourré de clichés et de raccourcis plus lunaires les uns que les autres, ce livre est une caricature de la méritocratie à lui seul.



     On sait où l'auteur va nous mener et c'est dommage, j'aurais aimé être surprise mais malheureusement ça n'a pas été le cas.



     C'est un premier roman dont le thème m'a plu, l'écriture est plaisante à lire mais le fond m'a laissé sur ma faim.

Peut-être que son second roman transformera l'essai.



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Le Diplôme

Guillaume est en couple depuis 12 ans mais un jour ça explose.. Se retrouvant célibataire, bien décidé à se reprendre en main pour « se remettre sur le marché »(LOL) il fait la connaissance de Nadia dans une salle de sport.

Nadia est jeune, belle, intelligente mais malgré tout cela elle occupe un emploi de vendeuse chez Zara. Fatalité due à une erreur de parcours ? D’orientation ? À de mauvais choix durant son cursus ? Ou tout simplement une différence de moyens financiers expliquant qu’elle n’ait pas eu accès à de hautes études dispensées dans des écoles prestigieuses hors de prix (pour certaines). Son statut d’enfant issue de l’immigration la « condamnant » à une existence toute tracée ? Non, tout simplement elle n'a pas de diplôme.



Guillaume, amoureux, persuadé de l’inéquité des chances et pensant pouvoir inverser la tendance décide de lui fournir un diplôme clé en mains. Ce précieux sésame devrait lui permettre d’accéder à un poste à responsabilité.. Peu d’efforts pour des gains colossaux. Robin des bois des temps modernes ? Mystificateur né ? Guillaume professeur de banlieue blasé et désabusé cherche-t-il sans bien s'en rendre compte une quelconque distraction ? Un dérivatif à son ennui ? Ou bien est-ce son ego et sa volonté de montrer à sa dulcinée qu’il peut changer sa vie et la lui rendre bien plus agréable ? Ses motivations sont, même pour lui, un brin floues. Et le temps pour lui d'essayer de mieux comprendre, le voilà déjà pris dans un engrenage infernal.



Guillaume et Nadia qui a accepté cette mystification sont bien loin de se douter jusqu'où toute cette histoire va les porter. Effet papillon ? Loi de Murphy ? On ne joue pas impunément avec son destin ni celui des autres. Et les dommages collatéraux de ce qui pouvait s'apparenter au départ à une petite blague ou une expérience sont bien plus dévastateurs qu'ils n'auraient pu l'imaginer. Guillaume qui pensait offrir à sa bien aimée une vie de rêve clé en mains va bien vite déchanter. Car il y a un prix à payer pour ce changement de vie, de destin. Je vous laisse le découvrir.



J'ai beaucoup aimé le style d'Amaury Barthet dans cette fable sociétale douce-amère. Son roman est à la fois cruel et drôle pour dénoncer les travers et faux semblants de notre société. L'existence heureuse ou non, faste ou non d'un individu ne dépendrait donc que d'un bout de papier, précieux sésame ouvrant les portes (ou non) de la réussite. Amaury nous invite à réfléchir via cette vengeance à double tranchant sur les aléas de la vie. Pour rétablir une injustice , une erreur de parcours, d'aiguillage, l'imposture peut-elle être tolérée ? Et jusqu'où faut-il être prêt à aller pour couvrir ses traces ?



Un roman frais et audacieux au style fluide et très agréable que je vous recommande vivement.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
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Le Diplôme

Dans ce roman le thème abordé est le mensonge. Ce thème est omniprésent et l'auteur arrive à nous montrer les deux facettes que le mensonge peut engendrer.

En effet, certains mensonges peuvent être nécessaires afin d'évoluer lorsque le statut social nous freine alors que les capacités intellectuelles sont présentes. Par exemple pour intégrer de grandes start-up, seules les personnes qui ont pu faire des études moyennant débourser 30000 € à l'année peuvent se permettre d'avoir ses places "en or". Mais qu'en est-il de la classe sociale moyenne, minoritaire ? Elle doit se débrouiller par ses propres moyens et ne peut accéder au travail souhaité dans le passé puisque les moyens financiers ne permettaient pas de poursuivre des études. Ainsi, dans ce roman, la politique du diplôme n'est autre qu'un bout de papier qui bloque certaines personnes à des postes qu'il pourrait intégrer facilement comme un autre employé qui lui possède ce diplôme tant choyé.

Tandis qu'à l'inverse d'autres mensonges peuvent être dévastateurs et néfastes. Des vies pouvant être totalement dévastées, détruites sur de simples mensonges qui à la base ne semblent être qu'anodin.

L'ampleur des mensonges va crescendo dans ce roman, ce qui lui donne une narration très captivante et nous surprend par sa finalité.

Très belle découverte littéraire de cette rentrée 2023.
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Le Diplôme

Premier roman d'un nouvel auteur : Amaury Barthet. Je l'ai lu d'une traite, je n'arrivais pas à le lâcher pour plusieurs raisons.



La première étant que je rejoins tout à fait l'auteur : en France on "est" grâce aux diplômes,  aux notes mais pas grâce à nos savoirs-faire, nos personnalités ou ce qu'on peut apporter, ici, il est très bien démontrer que c'est dommage et réducteur.



La deuxième, je voulais voir si j'avais bien compris dès le début : l'usurpation est elle vraiment là où on la pense ??



Et la troisième : j'ai adoré détester Guillaume !! Quel personnage !!!



Le style d'écriture de l'auteur est fluide, c'est satirique, ironique, drôle... Excellent moment de lecture avec une fin ouverte comme je les aime.
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Le Diplôme

Guillaume se fait quitter par sa compagne de 10 ans de vie commune. Il décide de se reprendre en main et s’inscrit dans une salle de gym où il rencontre Nadia, superbe jeune femme. D’abord méfiante, elle garde ses distances et malgré ses réticences par rapport à la gente masculine, finit par accepter de boire un verre avec lui. L’alcool aidant elle va peu à peu lui dévoiler ses blessures. Vendeuse chez Zara, elle espérait une autre vie en venant faire ses études à Paris. Y a-t-il un déterminisme social ?

Guillaume imagine un stratagème pour qu’elle intègre le job de ses rêves. Il scanne le diplôme d’HEC de son frère Henri et le modifie pour le mettre au nom de Nadia. Henri sera la porte d’entrée pour contacter un cadre de l’entreprise et avoir un entretien d’embauche. Guillaume n’est pas très famille et se sert sans scrupules de son frère et de ses relations.

L’histoire est racontée du point de vue de Guillaume. Il est professeur d’histoire-géographie dans un établissement de la banlieue parisienne. Plutôt désabusé, son métier ne le passionne pas. Mais il s’avère très doué pour mentir, dissimuler et coacher Nadia qui se considère comme une transfuge de classe. Le diplôme d’HEC s’avère être un véritable sésame.

Mais comme dit si bien la 4ème de couverture : « Pour réparer l’injustice, a-t-on le droit à l’imposture ? » L’argent fait-il le bonheur et peut-il tout acheter ? Et la méritocratie dans tout cela ? Vous avez 3h ! [rire]

Il fait écho à un autre roman que j’ai lu récemment « Le rires des autres » d’Emma Tholozan où là aussi il était question des études universitaires qui ne peuvent être poursuivies faute de bourses et qui ne mènent nulle part sinon vers une désillusion. Au bout il y a souvent le chômage et des petits boulots mal payés.

Amaury Barthet se moque des grandes écoles qui n’apprennent rien et permettent l’entre soi. C’est drôle et l’air de rien, ce premier roman pose beaucoup de questions. On ne sait pas trop jusqu’où va nous mener cette histoire pleine de rebondissements.

Merci aux 68 premières fois pour la découverte de ce primo-romancier !
Lien : https://joellebooks.fr/2024/..
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Le Diplôme

Je n’ai toujours pas fait ma PAL pour le challenge Un genre par mois, mais je vous présente aujourd’hui ma lecture pour le thème du mois de janvier (contemporain) : Le diplôme d’Amaury Barthet. Un roman dont certains événements semblent improbables, mais pas complètement impossibles, ce qui permet de se plonger avec beaucoup de curiosité dans une histoire plutôt haute en couleur. Il y est question de diplôme, de mensonge, de réussite et de l’angoisse de voir tout s’effondrer…



Pour ma part, j’ai apprécié toutes les réflexions du protagoniste, Guillaume, autour des diplômes, de leurs limites et de l’obsession française pour ce sésame qui est loin de toujours ouvrir les portes qu’il devrait. Comme lui, je pense que certains métiers s’apprennent sur le tas et que certains diplômes attestent parfois bien plus de la capacité d’une personne à se plier aux exigences du système scolaire français que son degré de compétence. Et puis, si le diplôme peut représenter un premier pas vers l’ascension sociale, le milieu social d’origine n’offre pas la même égalité des chances en matière d’études. Cela ne veut pas dire que les diplômes ne servent à rien, mais qu’il est dommage qu’ils deviennent l’excuse pour mettre les gens dans des cases…



J’ai également aimé qu’à travers Nadia, une vendeuse chez Zara, on donne un coup de pied dans la fourmilière et qu’on prouve que quelqu’un, même sans le « bon diplôme », mais intelligent, déterminé et avec une réelle volonté d’apprendre et de bien faire, peut briller à condition de lui donner sa chance. Ainsi, Nadia est inspirante, inspirée et impressionnante par sa capacité à intégrer les codes et à se fondre dans un milieu dans lequel elle entre par un gros coup de bluff. Avec beaucoup de travail et une volonté de fer, elle arrivera à s’imposer parmi des « grands » qui ne verront rien de son imposture. Il faut dire qu’à part le bon diplôme qu’elle ne possède pas et qui n’est pas accessible à toutes les bourses, elle est finalement bien plus compétente et légitime dans ce qu’elle fait que beaucoup qui sont là par le jeu de la naissance et des relations. On découvrira d’ailleurs la force du réseautage et de la cooptation.



J’ai, en outre, apprécié les réflexions amenées par l’histoire autour de la notion de transfuges de classe, notamment à travers Nadia : alors qu’elle a gravi les échelons au point d’atteindre le sommet, elle ne se reconnaît plus dans ses parents vivant toujours dans leur HLM. Ce décalage qui la met mal à l’aise ne l’empêche par d’embrasser sa nouvelle condition, son statut et ce mirobolant niveau de vie dont elle n’aurait pu espérer avant l’idée un peu folle de Guillaume. C’est, en effet, ce professeur d’histoire-géographie qui l’a convaincue de s’inventer un prestigieux diplôme pour intégrer un poste de haut vol au salaire indécent et au jargon abscons. Un poste dans lequel elle excellera au-delà de ses attentes !



Au début, j’ai apprécié ce prof quelque peu désabusé aux réflexions non dénuées de pertinence. Puis, son cynisme ne s’est révélé être que le reflet de son égoïsme. Guillaume n’aide par Nadia par conviction comme je l’avais espéré, mais plutôt comme un projet qui lui permet de passer le temps et de donner un peu de mordant à sa vie médiocre. Médiocre est d’ailleurs le qualificatif que je lui associerais, à moins que ce ne soit parasite ou lâche. J’ai, petit à petit, développé un certain mépris pour cet homme qui ne respecte rien ni personne. Ses sursauts de violence et sa manière d’utiliser les femmes que ce soit physiquement, financièrement ou psychologiquement m’ont dégoûtée. Je n’ai pas compris pourquoi Amaury Barthet a jugé utile de rendre son personnage aussi immonde…



Je n’ai pas apprécié Guillaume et sa personnalité mais j’ai trouvé intéressant et bien amenés les sujets abordés, tous ancrés dans notre société. Je retiens également la narration de Samuel Charle qui arrive à capter l’attention des lecteurs et à restituer avec réalisme des émotions variées et des sentiments puissants : euphorie, passion, espoir, chagrin, culpabilité, peur voire terreur, désarroi devant une situation qui échappe à un protagoniste qui semble avoir oublié les risques de bâtir un empire sur du vent, ou même que ses choix ont des conséquences pour lui et surtout les autres ! Ce thème du poids des choix et de leurs conséquences est d’ailleurs traité avec une certaine justesse autant dans les prémices de l’histoire que dans sa conclusion.



Quant à la plume de l’auteur, je l’ai trouvé entraînante et vive, parfois nerveuse, s’adaptant avec efficacité aux événements, et créant chez le lecteur une certaine angoisse à l’idée que le château de cartes ne s’écroule sans qu’on ne puisse rien y faire. Une angoisse d’autant plus forte que si on peut regretter que Nadia ait accepté de participer à la mascarade imaginée par Guillaume, on ne peut que lui souhaiter le meilleur. Après tout, dans un système où le succès n’est pas toujours lié au mérite et est soumis aux barrières érigées par les puissants, difficile de lui en vouloir d’avoir elle aussi tenté de l’intégrer par des moyens détournés.



En conclusion, Le diplôme fut une lecture courte mais percutante, Amaury Barthet abordant des thèmes de société comme les diplômes, l’obsession française pour ces derniers et la manière dont ils enferment les gens dans des cases sans leur permettre de faire leurs preuves, à moins d’arriver à contourner un système loin d’être égalitaire. Au passage, il égratigne avec beaucoup de pertinence le monde du travail ou plutôt ses « élites » le gangrénant en le vidant de sa substance, tout en rappelant que chaque choix produit ses propres conséquences. Un roman social comme une satire qui est à lire mais qui souffre d’un protagoniste vil qui tombe dans un grotesque, peut-être de bon ton vu les thèmes abordés, mais dont le trait m’a semblé trop poussif pour servir le propos. Dommage, car pour le reste, c’est un sans-faute.
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Le Diplôme

Le diplôme amène une réflexion que je me suis souvent faite, pourquoi la nécessité du diplôme si nous avons les connaissances et les compétences pour un poste, pourquoi ne pas laisser la chance à tout le monde.

C est ce que se dit Guillaume quand il rencontre Nadia. Elle est cultivée, a beaucoup de compétences, des rêves d ambitions mais est vendeuse chez Zara faute de diplôme suite à l arrêt de ses études après une licence. Tout le monde n à pas la chance de pouvoir financer la suite. Mais sans suite.... .... toutes les portes ne sont pas ouvertes.

L idée fait son chemin et Guillaume met en œuvre un plan pour que Nadia "obtienne " un diplôme et le poste de ses rêves !

Jusqu ou la supercherie ira ?
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Le Diplôme

Au départ, c'est plutôt drôle dans le genre cynique. Le héros est très médiocre, sans avoir le profil du justicier, il va être amené à réparer une injustice sociale... au prix d'arrangements pas très honnêtes. Jusque là, tout va bien, mais les invraisemblances qui s'accumulent finissent par révéler le manque de maîtrise du récit.
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Le Diplôme

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Le Diplôme

Lorsque Guillaume, professeur d’histoire-géographie bourgeois et désabusé, rencontre Nadia, fille d’immigrés ambitieuse et intelligente, l’alchimie se crée. Très vite, elle se confie sur son parcours scolaire bafoué par l’égalité des chances. Aussi brillante soit-elle, il lui manque un diplôme prestigieux. Lui s’indigne, il veut réparer l’injustice sociale et l’aider à s’élever. Il est impensable qu’un simple bout de papier soit un obstacle à la réussite de Nadia.



En véritable critique sociale, ce livre aborde les faux-semblants et les débats stériles de notre société. L'écriture est ouvertement satirique, définitivement politique et permet de se questionner. Finalement, doit-on ou non laisser les diplômes être notre unique gage d'intelligence, ce qui nous définit et nous légitime aux yeux de tous ?



@lecturesauhasard
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Le Diplôme

Guillaume est un jeune prof d’histoire-géo, en banlieue parisienne, dont le métier ne le passionne plus vraiment, constatant qu’il fait plus de la garderie qu’autre chose. Plaqué par sa femme avec qui il était en couple depuis 12 ans, avec en plus un frère qui a tout réussi et qui vit dans les beaux quartiers de Paris, Guillaume va voir sa vie basculer après avoir fait la rencontre de Nadia, une vendeuse de chez Zara. Une provinciale, enfant d’immigrés et qui n’a peut-être pas eu la carrière qu’elle méritait. C’est en tout cas ce que pense Guillaume, qui décide d’aller chez son frère lui dérober son diplôme d’HEC pour le maquiller et en faire un faux, destiné à son amie. Celle-ci va alors connaître une ascension sociale fulgurante et accéder aux très hautes fonctions d’une grande entreprise et même à celles de l'Etat.



Avec un certain humour, une bonne dose de cynisme, un regard mordant sur notre société, Le diplôme, qui est le premier roman d’Amaury Barthet peut rappeler l’univers des romans de Michel Houelbecq… même si le style de ce jeune écrivain est beaucoup plus « scolaire » que celui de l’auteur Extension du domaine de la lutte, il n’a pas son côté sulfureux, et le roman souffre d’une forme de naïveté , avec quelques facilités dans le scénario. Les quelques 200 pages se lisent malgré tout très facilement.



Sans doute manque-t-il un peu de mordant, de noirceur et aussi de profondeur dans la caractérisation des personnages quelque peu stéréotypés. Dommage.
Lien : https://www.hop-blog.fr/le-d..
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Le Diplôme

J'y allais pour le côté piquant, pour la critique de l'obsession française pour le diplôme et finalement malgré le côté divertissant de l'intrigue, on ne peut pas dire que je sois conquise.



On nage pour pas dire on se noie dans les clichés. Mais suis-je vraiment surprise ? 🙄



Ma foi, a défaut d'aimer le personnage principal, j'avais des choses à dire sur ma chronique haha






Lien : https://pod.link/1536091094/..
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Le Diplôme

Guillaume rencontre Nadia : elle est brillante, honnête et dynamique. Il ne lui manque qu'un diplôme d'une grande école et un réseau pour avoir la carrière qu'elle mérite... Guillaume sait comment lui offrir cela...

J'ai un avis mitigé sur ce roman. Le sujet est pertinent : les inégalités systémiques dans la société française, le curriculum caché. Tous les diplômes ne se valent pas et nous sommes pas tous égaux face à l'orientation. Si Nadia avait su (ou plutôt ses parents), elle aurait fait HEC plutôt que la fac de Reims. Le style est agréable et le roman se lit facilement, au début même on est même accroché...

Cependant les personnages ne sont pas sympathiques et frôlent souvent les clichés, surtout les personnages féminins. La fin est un peu trop romanesque et on reste sur sa fin, la dénonciation sociale et politique qui séduit au début parait superficielle et simpliste après le dénouement. Reste le mérite de soulever de vraies questions.
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Le Diplôme

Premier roman caustique et parfois drôle sur la société notamment sur le système d’éducation et d’égalité des chances.

L’écriture est fluide, et très documentée mais un peu clichée par moment.

Je réfléchis au casting car il pourrait être un bon film ou série !


Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Le Diplôme

« Avec le mensonge on peut aller très loin, mais sans espoir de revenir en arrière » dit un proverbe juif, une parfaite illustration de ce roman écrit par Amaury Barthet. Avant même de commencer sa lecture, me vient à l’esprit le livre de Karine Tuil « L’invention de nos vies », où la réussite du personnage principal reposait également sur une tromperie.

Pour réparer l'injustice, a-t-on le droit à l'imposture ?

Guillaume, professeur de géographie-histoire, se retrouve seul dans son appartement à Paris après que sa petite amie l’ait quitté après douze ans de relation. Issu d'un milieu petit bourgeois et cultivé, Guillaume, personnage falot et désabusé, a toujours subi son existence aussi bien professionnelle que sentimentale. Aussi quand il rencontre Nadia, fille d'immigrés brillante mais contrainte à un emploi de vendeuse, faute de diplôme, il y voit une chance de réparer une injustice sociale. Jeune, intelligente, la jeune femme a toutes les compétences pour réussir mais il ne lui manque qu’ un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur. Trouvant cette situation injuste, Guillaume s’adjuge le droit de lui fabriquer un diplôme sur-mesure en photoshoppant celui de son frère, diplômé d’HEC qu’il envie autant qu’il méprise. « Écoute, ce que je te propose c’est de vivre la vie que tu aurais pu avoir si tu avais été mieux conseillée. Il ne s’agit pas de tricher, mais simplement de corriger la mauvaise décision que tu as prise dans ta jeunesse, de renouer avec la vie meilleure qui aurait dû être la tienne ». Ce n’est donc pas un mensonge juste un arrangement avec la vérité pour rétablir une injustice aussi Nadia accepte t’elle le projet de son amant. Munie du précieux sésame son ascension est fulgurante - ce qui est quand même difficilement crédible car le diplôme couronne un apprentissage - leurs vies sont bouleversées.

Guillaume, le personnage principal est, dès le départ, déjà pas très sympathique mais au fur et à mesure de la lecture, c’est carrément du mépris que nous ressentons pour lui. Lui qui ne semble pas saisir pleinement les opportunités offertes par sa nouvelle vie aux côtés de Nadia. Guillaume qui ne semble n’aimer que lui. Infidèle il ira jusqu’à trahir Nadia avec une escort girl. Parce qu'il n'a pas su s'épanouir dans sa propre vie, il porte un regard accusateur et acerbe sur la société et ses proches.

Revanchard, au nom de la justice sociale, il ira trop loin. A la fin du livre, tout s'accélère …

Ce roman foisonne de trahisons, de mensonges. Le succès dépend t’il essentiellement du diplôme ? C’est malheureusement encore souvent le cas en France où le diplôme ouvre des portes et détermine la grille de salaire et l’évolution de la carrière. Alors que ce sont les compétences qui devraient être les plus importantes.

Une situation hors du commun et complètement caricatural. Un premier roman cruel et drôle qui dénonce les faux-semblants de la société. Le livre se lit d’une traite, rythmé, sans difficulté d’écriture. Il y a malgré tout beaucoup trop de naïveté et de maladresses qui décrédibilisent le propos, ça manque de finesse et d’analyse.



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Le Diplôme

Guillaume est professeur d'histoire-géographie depuis 8 ans dans un lycée à Bobigny. Il est en couple avec Cécile depuis 12 ans. Il considère sa vie comme plate et monotone. Un jour Cécile le plaque. Guillaume pousse alors la porte d'une salle de sport pour se reprendre en main. Il y croise Nadia, une jeune femme solaire et diplômée d'une licence d'éco-gestion. Ses études à l'université de Reims lui sont inutiles auprès des recruteurs. Elle devient donc vendeuse dans un Zara de Paris afin de gagner sa vie. Guillaume est persuadé que Nadia par ses compétences et qualités intellectuelles peut réussir. Il ne lui manque qu'un diplôme prestigieux provenant d'une grande école. C'est le début de l'engrenage pour Guillaume.



Je suis assez dubitative par cette lecture.

C'est bien écrit, la plume est fluide et dynamique. Le postulat de départ sur la nécessité de disposer d'un diplôme d'une grande école pour réussir porte à réflexion. La méritocratie existe-t-elle vraiment ? Est-il possible de nos jours que le mérite seul, peu importe la classe sociale et le diplôme, permette de décrocher un bon poste ? Doit-on embaucher quelqu'un sur ses compétences et son expérience ou sur un simple bout de papier dont la véracité n'est même plus vérifiée par les recruteurs ?

Le sujet est pertinent et d'actualité dans une France en crise où de plus en plus de personnes se questionnent sur le sens au travail.

Malheureusement j'ai trouvé l'ensemble prévisible et invraisemblable.



Il y a beaucoup de clichés de situations et de personnalités. Guillaume par exemple représente la classe moyenne française. Cette dernière se résume dans beaucoup de romans actuels au professeur de français ou d'histoire-géo qui déprime et qui travaille dans la banlieue parisienne. Nadia, elle est issue de l'immigration et vendeuse, la belle-sœur est une arriviste qui ne pense qu'à l'argent, les politiques ne sont pas responsables de l'immobilisme de leur action, l'escort-girl canon mais insoumise...

Il m'a manqué de la subtilité pour déterminer si l'auteur poussait la satire et l'ironie au maximum en mettant ces clichés en avant pour mieux les dénoncer. Le procédé littéraire est louable mais pas totalement réussi selon moi car les clichés utilisés sont trop réducteurs et nombreux.



La construction du récit est convenue et la fin attendue. Le personnage principal Guillaume n'a pas confiance en lui et est déprimé. Il se fait plaquer et va prendre sa revanche rapidement avec une superbe femme intelligente avant que tout ne s'écroule et qu'il ouvre enfin les yeux. Il y a une sorte de morale finale un peu facile à mon goût.



Enfin, si je peux convenir que certaines personnes ont des destins extraordinaires, il y a quand même une accumulation de situations qui rend le tout irréaliste.



J'ai en revanche aimé détester le personnage de Guillaume. Je le trouve complexe et bien travaillé. J'avais envie de le secouer. De le baffer aussi car il peut être méprisable par sa lâcheté et son côté donneur de leçons. Le fait qu'il ne soit pas parfait et son sacarsme me l'ont rendu au final très intéressant.



J'ai aimé la plume de l'auteur, la manière dont il a construit le personnage de Guillaume et le choix de la méritocratie comme thème principal. Néanmoins je n'ai pas apprécié la façon dont le sujet est traité. J'ai trouvé que cela était un peu léger et que les clichés étaient trop nombreux et agaçants.
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Le Diplôme

premier roman, bien mené je trouve, par Amaury Barthet qui mêle humour, idées philosophiques et sociologiques, avec une écriture fluide et simple, qui dénonce les faux-semblants de notre société actuelle.



Dans ce récit, nous suivons Guillaume, professeur d'histoire-géo dans un Lycée de Bobigny, blasé par ses huit années d'enseignement, et découragé par la baisse de niveau de ses élèves. Fraichement séparé de sa compagne, il décide de se reprendre en main et de s'inscrire dans une salle de sport. Là-bas, il va faire la rencontre de Nadia. Issue d'un milieu populaire et d'immigration, Nadia n'a pas fait les bonnes études, il ne lui manque qu'un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur.

Guillaume tombe sous le charme de Nadia, et se rend vite compte qu'en plus d'être jeune et jolie, Nadia est aussi très cultivée et ambitieuse. Il va donc lui proposer de falsifier un diplôme, afin que celle-ci puisse s'accomplir professionnellement dans un domaine qui lui est cher. Guillaume trouvant cela injuste, fait-il ça par amour, ou par simple revanche sur la vie ? En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il va lui offrir une seconde chance en lui donnant les clés de la réussite.



Seriez-vous prêt à tout pour un diplôme ? Au point de mentir pour le Saint Graal ?



C'est une imposture bien ficelée, qui monte crescendo, au point de non-retour, sous la plume insolente et pleine d'audace de la part de ce jeune auteur en devenir…

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Le Diplôme

J'ai avalé ce roman touche à tout en 2 jours. Je dis touche à tout car il parle de rencontres, de couples, de sentiments, d'espoir, de sexe, d'intégration, Il parle de nos rêves mais surtout de la quête du meilleur. Il parle de la différence entre études et compétences.Il nous confronte à notre monde du travail et social si compliqué, si dur.

Et finalement nous questionne : faut-il vouloir faire le bonheur des autres à tout prix?



Ce que j'aurais adoré c'est un grand débat à la fin avec les pour et les contres et l'argumentation qui va bien
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Le Diplôme

C4EST un roman qui m'avait été présenté au club de lecture et je me suis dit pourquoi pas ... bon ça se lit bien, c'est bien écrit mais je reste sur ma faim ... ou alors j'ai pas comprit l'idee du roman, qu'il fallait discuter autour ... c'est pas un coup de coeur mais ca se lit tranquillement, par contre j'ai trouvé le personnage de Guillaume très imbu de sa personne sauf à la fin du roman ou il comprends plein de choses ...
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