AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.22/5 (sur 65 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Céline Laurens est écrivain, journaliste et critique littéraire. Elle collabore notamment avec La Revue des deux mondes, Nunc et L'atelier du roman.

Ajouter des informations
Bibliographie de Céline Laurens   (3)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Celine Laurens vous présente son ouvrage "Sous un ciel de Faïence" aux éditions Albin Michel. Rentrée littéraire janvier 2023. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2673011/celine-laurens-sous-un-ciel-de-faience-recit-des-habitants-du-monde-d-en-bas Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
C'étaient des drôles, Pepino et Diego. La folie, elle avoisine toujours la raison dans l'âme d'un gitan, à force de balancer entre les légendes et la vie tangible, à force de parler des esprits des anciens et de vivre au contact de la nature, à force de rien prendre au tragique et d'enchanter n'importe quelle situation sans y voir seulement de quoi gagner son pain. Cette douce folie, ces organes déliquescents de la bande, on s'en accommodait dirons-nous. (p. 67)
Commenter  J’apprécie          122
  Le malheur de l’homme moderne, c’était qu’il s’était dit qu’il devait faire des choix et non prendre des décisions, voilà ce que je me répétais, et là où la décision pousse sur une terre déjà irriguée, celle du choix, on en arrache les racines préexistantes, les forces nourricières qui alimentent une tige plus épaisse et plus droite. Cette tige dont le destin est le tuteur.
Commenter  J’apprécie          120
 Le principal, c’est d’inculquer à un gitan dès son enfance l’idée de loyauté, de respect de la femme, des aînés et de la parole donnée. L’idée, c’est de lui faire sentir, par le continuel mouvement le berçant dès son plus jeune âge, qu’au final il est complètement libre et que sa seule attache, elle est morale.
Commenter  J’apprécie          100
 Le problème dans le monde du livre, c’est l’étiquette sous laquelle on te range. Y en a, à force d’être catalogués et de vendre une image qui fonctionne auprès du public, ils se sont enfermés dans un rôle qui les a bouffés.  
Commenter  J’apprécie          100
(...) et elle est allée chercher un petit couteau enveloppé dans un mouchoir de soie noire. "C'est pour toi", m'a dit madame Sido en me le tendant, "mon père voudrait que tu le gardes. Il dit que ça t'aidera à le reconnaître s'Il est dans les parages." "oh, ça peut jamais faire de mal", que j'ai plaisanté en fouillant mes poches pour lui donner une pièce en échange et en les laissant tous les deux sur le pas de la porte, tandis qu'ils nous faisaient de ces grands signes d'au revoir qu'on ne retrouve plus que dans les campagnes et chez les vieilles personnes. (p. 41)
Commenter  J’apprécie          80
Voici le souvenir premier que j’ai du voyageur, le souvenir de la première fois où je l’ai vu et connu, parce qu’après, comme le disait ma mère, dès la deuxième fois que tu vois un homme sa nature t’a déjà échappé.  
Commenter  J’apprécie          80
D'ailleurs, les habitants de Lourdes, ils savaient bien que ceux qui posaient problème, c'étaient pas les vieux qui étaient de vrais croyants, et même bien plus qu'eux tous qui faisaient de l'argent sur le dos de la religion. Les commerçants de Lourdes, pour moi c'était l'image d'Epinal de la main qui était tendue mais seulement au moment d'encaisser le client. (p. 112)
Commenter  J’apprécie          50
Elle vénérait son frère, Antonine, elle l'admirait comme le héros de sa vie, celui qui s'était occupé d'elle, qui l'avait protégée, élevée et elle voyait son ascension comme un pied de nez aux villageois qui disaient "tel père, tel fils". Rapidement, elle a eu besoin de temps pour entretenir la belle maison qu'il avait surélevée d'un étage, recimentée et peinte en blanc, et elle a arrêté ses à-côtés. Fière comme Artaban, quand on la croisait, c'était comme une ancienne esclave qui aurait gagné sa liberté. Elle était pas belle à proprement parler, Antonine, mais elle avait quelque chose qui tenait à cette volonté, à cette force et à cet orgueil qui bouillonnaient et qui lui donnaient quelque chose d'une héroïne espagnole. (p.104)
Commenter  J’apprécie          40
J'aime les gens, je les aime mais je ne peux pas les côtoyer trop franchement parce que j'y mets trop de moi-même et ça, c'est exténuant à la longue. C'est pénible, c'est même à la limite de la souffrance tout ce temps que l'on doit accorder aux autres si l'on veut vraiment bien faire ; et ils ne s'en contentent jamais.
Commenter  J’apprécie          40
En ce temps-là, nous autres gitans on se répartissait en des groupes qui étaient comme les organes d'un corps dont la tête serait le sud de la France, le Portugal le buste et l'Espagne les jambes. On fonctionnait de manière indépendante à l'année, chacun dans son port d'attache, pour ensuite se retrouver à telle ou telle date significative. Montpellier, perpignan, Biarritz, Irun, Porto, grenade, Malaga, Almunecar: chaque clan avait ses affections régionales et cela malgré le fait qu'on en restait pas moins des semi-nomades; mobiles comme des globules, libres de se déplacer et de descendre ou de remonter la veine de telle ou telle route pour aller prêter main-forte à un autre clan ou, simplement, pour s'oxygéner ou changer de vie. (p. 49)
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Céline Laurens (75)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui a écrit ça ? [3]

QUEL ROMANCIER A ECRIT CES PHRASES: « Nous disons bien que l’heure de la mort est incertaine, mais quand nous disons cela, nous nous représentons cette heure comme située dans un espace vague et lointain, nous ne pensons pas qu’elle ait un rapport quelconque avec la journée déjà commencée et puisse signifier que la mort — ou sa première prise de possession partielle de nous, après laquelle elle ne nous lâchera plus — pourra se produire dans cet après-midi même, si peu incertain, cet après-midi où l’emploi de toutes les heures est réglé d’avance » ?

Marcel Proust
Virginie Despentes
Guy de Maupassant
Louis Aragon

10 questions
31 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature françaiseCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..