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3.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : PARIS , le 28/03/1930
Mort(e) à : ROME , le 11/02/1996
Biographie :


Amelia Rosselli (Paris, 28 Mars 1930 - Rome , 11 Février 1996), poète italien qui a fait partie de la "génération des années trente", avec quelques-uns des noms les plus connus dans la littérature italienne.
Fille de Carlo Rosselli et Marion Cave, Amelia Rosselli naît à Paris durant l'exil du père, militant antifasciste cofondateur du mouvement Giustizia e Libertà. L'assassinat de son père (1937) marque durablement Amelia Rosselli qui souffrira toute sa vie de troubles psychiques qui la poussent au suicide le 11 février 1996.

Elle est la Cousine d'Alberto Moravia.

En 1963 , elle publie dans "Les Fausses" vingt-quatre poèmes. L'année suivante, parait son recueil de poèmes, "la guerre Variations", publié par Garzanti , et en 1967 la collection "Série hôpital." En 1981 parait "Impromptu", un long poème divisé en treize sections.Plusieurs de ses histoires en prose ont été publiés en 1968 sous le titre "Journal terne".

Plusieurs de ses oeuvres ont été publiées en France, notamment par les éditions Ypsilon (La libellule et Un Chinois à Rome)
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Source : Wikipédia -http://www.recoursaupoeme.fr/po%C3%A8tes/amelia-rosselli
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Amelia Rosselli
LA LIBELLULE

Et la tourneuse langue des saints tombés avec les
allumettes ont failli incendier le vrai ciel tellement
déchiré de sermons bien administrés à la meilleure
jeunesse. Non que l’obstructionnée jeunesse sache
dire qui sera son père, qu’elle hait, mais elle sait
reconnaître sa mère, qui l’allaite. Je vivrai avec
une multitude tout en restant bien clair, dit alors
ce requin qui n’est plus en vie. Dans le caractère
c’est, de survoler les étoiles, que ma volonté soit
la reine des étoiles et des nuits. Je n’ai aucune espèce
d’appel et aucun credo par où commencer mon long
appel, aussi, silencieux soyez royales nuits comme la
fleur qui défleurit.

Il parle de lui-même en un lugubre monotonage,
je fleuris les vers d’autres altitudes, les externes
ennuis, élucubrations, automobiles ; qu’est-ce qui
m’a pris ce jour dans la fine poussière d’un après-midi
pluvieux ? Sous le rideau le poisson chante, sous le cœur
le plus pur chante la libre mélodie de la haine. La vengeance
salée, l’intellect assoupi, les rimes dénonciatoires seront mes
plus fidèles lecteurs assidus, créateurs dessous l’espoir rebelle ;
d’inégaux enchantements se fera ta plainte, à moi, qui prête serai –
te recevoir avec toutes les dues intelligences avec l’ennemi, comme
l’est la voiture trop légère pour toutes les vïolences. Alors il sera
temps toi et moi nous retirions dans nos tentes, et rythmiquement
alors tu opposeras ton pied contre mon avant-bras, et ténuement
peut-être moi, je t’enduirai de mon sourire à peine intelligible,
si tu sais le saisir, mais si tu ne sais que banqueter, siffler au
bec du vin e de l’ambitieuse plus sévère même que cette aspiration
que j’ai vers ta partie la plus sévère, alors détends-toi seulement
parmi tes planètes. Je ne sais si moi oui ou non je me mourrai
de faim, peur, les yeux trop ouverts pour miraculeusement
manger, la terre qui enveloppe et soutient toute l’eau bien
trop noire pour la légèreté du ciel. Combien est étrange
ce rire de chauve-souris que j’ai, combien étrange est cet
extravagant délire mien sans oreilles, combien extravagant
cet étrange délire mien sans oiselles. Combien étrange est cet
aimer les amères oisivetés de la vie.

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Je jouais des adieux cérébraux
je tourmentais mon pauvre cerveau
je pleurais d’amères larmes
tout cela pour une troupe de cerveaux
Ah sì j’étais calme comme la mer
quand il fait frais et les palmes
s’ouvrent au faux vent que la terre
supporte mieux que la gamme
des couleurs violentes du soleil
qui me blesse quoique je dorme ou je veille
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Les couleurs les couleurs les voyelles les voyelles
je commence à pénétrer dans l’amas des choses, car
il y a aujourd’hui cette lumière électrique du soleil
laquelle met à nu chaque pensée de ma cervelle, et
de mon cœur dévoile même les nerfs devenus transparents
ou l’horrible plaie se montre aisément.
D’où vient ce soleil qui resplendit dans mes oreilles
d’où vient cette folie qui se présente d’elle-même
souriante lointaine des antiques embarcations
loisive et pensive toujours sujette
à la mort qui la tient par les ailes. Car toujours
retourneras-tu au dépôt de tes sanglots
ta maison noire, les murs de ta prison.
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Et le délire me prit à nouveau, me transforma
hébétée et usée en un vaste puits de peur,
m'appela par ses étendards blancs et violents,
me poussa à la porte de la folie. Me ruina
pour cette entière durée et ce jour tout entier.
M'étendit taquine à terre : incapable de bouger,
fatiguée à l'aube, incapable le soir : et l'agonie
toujours plus vive.
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