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3.92/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Brésil
Né(e) à : Rio de Janeiro
Biographie :

Ana Paula Lisboa est une journaliste et écrivaine, poétesse et nouvelliste.

Elle est l’aînée de 4 frères et a commencé à écrire à l’âge de 14 ans. Diplômée en lettres, elle fait partie de la Agência de Redes para Juventude (Agence de réseaux pour les jeunes) depuis 2011.

Elle est la seule figure féminine du collectif Palafita Comunicação e Artes, un collectif de jeunes artistes du Complexo da Maré qui a pour but de travailler ensemble la communication, l’art et la culture dans les favelas.

Ana Paula Lisboa est une auteure découverte lors de la FLUPP, une fête littéraire organisée depuis 2012 dans plusieurs favelas de Rio de Janeiro pacifiées par la police. Elle collabore avec le journal "O Globo".

Elle vit entre Rio de Janeiro et Luanda, en Angola.

page Facebook : https://www.facebook.com/AnaPaulaLisboa23/?ref=page_internal
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
S’élevant contre la massification qui domine et aliène toujours plus ceux qu’ils appellent les ‘exclus sociaux’ ; désirant que le peuple de la périphérie, le peuple de la favela, le peuple du ghetto, ait sa place dans l’histoire, et qu’il ne reste pas cinq cent ans de plus dans les limbes culturelles d’un pays qui méprise sa majorité, la littérature marginale se dresse pour représenter la culture d’un peuple composé de minorités, mais majoritaire.
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Il disait que la vie était une danse, qu'on naissait et qu'on mourait seuls, mais qu'au milieu il fallait danser, et le plus dur dans la vie c'était de trouver un bon cavalier.
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À Rio de Janeiro, la formation des favelas est liée à l’abolition de l’esclavage (1888), lorsqu’une partie des esclaves libérés vint s’établir, de manière informelle, dans l’ancienne capitale fédérale dans des lieux dénués de toute infrastructure. Au XXe siècle, la pauvreté, le déficit de logements et les migrations des régions rurales et du Nordeste accrurent le nombre de favelas.
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La capoeira c'est fini, maintenant les brésiliens réagissent avec les mots.
Et nous avons beaucoup à protéger et à montrer, dans ce pays où la majorité n'a pas de représentativité culturelle et sociale ; en vrai, le peuple n'a même pas le minimum pour manger mais malgré tout, mon pote, on tient le coup.
Une chose est sûre, ils ont brûlé nos papiers, ils ont menti sur notre histoire, ils ont génocide nos ancêtres. Ils ont endoctriné nos frères indiens, esclavisé nos frères africains, tenté de dominer et d'étouffer toute la culture d'un peuple massacré - mais non vaincu. Ils ont presque réussi à nous ruer, en nous donnant la misère comme héritage.
Ils ferment les yeux et cachent tout ce qui prouve qu'un jour, la classe marginale a fait de l'art mais c'est pas nouveau, tu comprends pas ? L'important, c'est pas combien on vend, c'est qu'on parle, négro ; l'important c'est pas comment on fait pour publier, c'est qu'on publie. On est là, on est nombreux, et on va lutter pour éterniser les auteurs du ghetto.
Une littérature de rue, oui, avec du sens, avec un principe, avec un idéal : honorer ce peuple qui a construit ce pays sans jamais recevoir sa part. Notre rêve n'est pas de suivre le modèle dominant, ce n'est pas d'être l'employé qui devient patron, non, ça non, frangin, ici personne ne veut humilier, payer les autres une misère, on sait ce que ça fait de recevoir des miettes.
S'élevant contre la massification qui domine et aliène toujours plus ceux qu'ils appellent les 'exclus sociaux' ; désirant que le peuple de la périphérie, le peuple de la favela, le peuple du ghetto, ait sa place dans l'histoire, et qu'il ne reste pas cinq cent ans de plus dans les limbes culturelles d'un pays qui méprise sa majorité, la littérature marginale se dresse pour représenter la culture d'un peuple composé de minorités, mais majoritaire.
Des minorités raciales ou socioéconomiques, en marge des nerfs centraux du savoir et de la grande culture nationale, avec leur langage, leurs histoires, leur façon de raconter le Quartier.
Je suis favela, je suis le Quartier, je suis la rue, je suis ouf ! Mais avant ça, je suis littérature, et ça ils peuvent le nier, fermer les yeux, tourner le dos mais on ne bougera pas d'ici tant que s'élèvera le mur social invisible qui divise ce pays.

Nul besoin de présenter les invités un par un, ils parleront d'eux-mêmes. Cette littérature, après avoir vécu dans la rue, est aujourd'hui ici, dans ce livre. Faite pour et par les marginaux.

Pour représenter le cri du peuple brésilien, voici les authentiques.
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‎- Aie !
Quelque chose lui rentra bien dans les fesses. C'était caché sous les arbres. Quand il le vit, il n'en crut pas ses yeux. Un jouet. Nouveau. Enfin, usé. Une partie rouillée, l'autre écaillée . Un long canon argenté. Et une gâchette.
Il sourit

Extrait Un nouveau Jouet - Rodrigo Ciriaco
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C’est toi, dans un moment de doute, qui regardes ton CV et qui as envie de le déchirer, après tout tu sais très bien que quelqu’un le fera plus tard, il t’a juste promis qu’il t’appellerait si un taf apparaissait.
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Ce jour là, je me suis réveillée décidée, deux enfants et une situation déplorable. Que faire ? Attendre ? Non. La situation exigeait d’agir.
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Il se souvint d'un écrivain de son quartier qui avait donné une conférence à l'école. Il aurait aimé utiliser ses mots pour dire que cette professeure ne valait rien, que le directeur était comme le gardien d'une prison dangereuse. Il aurait aimé dire que le goûter qu'on leur servait était mauvais et qu'ils étaient traités seulement comme des numéros.
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Les favelas de Rio de Janeiro sont les plus connues, en partie parce que certaines d’entre elles sont situées sur des morros en plein cœur des quartiers riches de la ville. Ce contraste entre favelas et quartiers chics, défi à toute logique sociale, est une caractéristique essentielle de Rio.
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On ne fait pas qu’écouter de la samba. On ne fait pas qu’entendre siffler les balles.
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