André Taymans

Pour ce sixième tome de la série, André Taymans change résolument de ton.



L'enquête policière n'est plus l'élément principal de cette histoire qui va se concentrer sur son héroïne, tout en abordant un thème difficile. En accumulant les whiskies et les hommes dans les bars lors des tomes précédents, notre héroïne est maintenant confrontée à sa séropositivité. L'auteur livre ainsi un album plus profond, plus personnel. Les personnages secondaires sont d'ailleurs également très bien développés et cela malgré un album moins "causant" que d'habitude. L'ambiance intimiste, les profils psychologiques, les tons, les quelques paroles: tout sonne extrêmement juste ! Une légère intrigue mêlée à une brève aventure montagnarde vont venir rythmer la fin de cet album, tout en conservant ce côté plus intimiste/introspectif.



Une héroïne fragilisée, un rythme plus posé et une ambiance dont on se laisse imprégner. Le meilleur album de la série jusqu'à présent.

Avec ce cinquième tome cette série renoue avec le format one-shot.



Caroline Baldwin se retrouve face à un tueur en série qui accumule les crimes sanglants dans la ville de New York. Un cinquième tome qui permet à notre héroïne de retrouver son barman préféré et son breuvage miracle, après une escapade cubaine. Une enquête policière classique que cette détective privée mènera en duo aux côtés de l'inspecteur Philips.



Les éléments de l'enquête et les indices s'accumulent au fil des pages d'un album qui est à nouveau excellemment rythmé. Une intrigue qui ne révolutionnera pas le genre polar, mais une histoire plaisante, bien narrée, non dépourvue d'humour et un graphisme qui offre une grande lisibilité à l'ensemble.



Un one-shot classique, sans surprises, mais efficace et c'est parfois l'essentiel !

Suite et fin de ce premier diptyque de la série "Caroline Baldwin".



Le scénario nous emmène dans un décor et une ambiance cubaine, poussant même notre héroïne à remplacer son whisky préféré par des breuvages à base de rhum, mais toujours avec beaucoup de glace. L'intrigue prend également une toute autre tournure, légèrement tirée par les cheveux. De plus, notre détective privée qui doit se faire assister d'une interprète lors de son premier coup de fil à Cuba, va ensuite parvenir à causer avec la moitié des cubains pour mener à bien son enquête.



Alors que les tomes précédents étaient toujours bien rythmés, la première partie de cet album avance beaucoup trop lentement (l'auteur remplissant ces vides par des cuites et des scènes dénudées inutiles), tandis que le dénouement se fait en seulement quelques planches via un protagoniste pas vraiment crédible qui lève le voile sur tous les mystères de ce diptyque à l'aide d'un ultime monologue. A la limite on pourrait se demander si l'auteur avait prévu deux tomes à la base pour cette histoire?



Bref, le whisky semble mieux réussir à notre héroïne.

Après deux one-shots, "Rouge piscine" livre la première partie d'une nouvelle enquête en deux tomes de Caroline Baldwin.



Après les émotions de l'enquête précédente notre héroïne semble avoir retrouvé un peu de stabilité dans sa vie. Elle semble avoir gagné en stabilité, ne se soûle plus au whisky toutes les trois planches et n'accumule plus les partenaires dans les bars. Comparé aux tomes précédents, l'auteur ne fait plus parader son actrice totalement dénudée pendant la moitié de l'album. Peut-être que l'intrigue mêlant pornographie, romans érotiques et une dangereuse Ligue de la Moralité y est pour quelque chose? Quoi qu'il en soit, cette nouvelle enquête policière au rythme efficace, demeure bien ficelée.



De plus, par rapport aux scénarii précédents, cette intrigue ne tombe plus dans la facilité et l'histoire gagne donc en crédibilité. Quant au graphisme, il continue d'offrir une grande lisibilité à l'ensemble.



A suivre !

"Contrat 48-A" est la deuxième mission pour Caroline Baldwin. Une enquête qu'elle ne mènera pas pour le compte de son employeur, la Wilson Investigation, mais afin d'aider son ami d'enfance Mike Ford à retrouver le mécène qui a subvenu à ses besoins durant toute son enfance passée en orphelinat.



Un deuxième tome qui va permettre d'en apprendre plus sur le passé et les origines indiennes de Caroline Baldwin et donc de développer un peu notre héroïne. On retrouve d'une part une enquêteuse persévérante, indépendante et à forte personnalité et de l'autre une fille sensible qui se soûle au whisky et accumule les partenaires rencontrés dans les bars. Un personnage auquel on s'attache très vite mais que l'auteur fait trop souvent parader complètement dénudé de manière un peu trop gratuite.



L’intrigue n’est pas trop mal ficelée et le rythme de cet album est excellent. On a cependant parfois l’impression de tomber dans la facilité au niveau de l’enquête et le fait que ce petit bout de femme parvienne à tenir tête à la CIA, au FBI et aux politiciens véreux n'est pas toujours crédible. Le dessin est plutôt agréable et ce graphisme clair facilite une lecture déjà plaisante à la base.



Une enquête divertissante !

Je ne peux que vous conseiller de partir à travers le Monde aux côtés de cette héroïne incroyable, dont les talents de détectives n’ont d’égal que sa fibre d’aventurière… et son humanité !
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Un scénario haletant et très bien mené. Taymans nourrit un récit plein de rebondissements ou, néanmoins, il prend le temps de s'attarder sur les moments de calme de son héroïne. Car aussi efficace puisse-t elle être, Caroline a ses doutes et ses imprefections, et c'est cette "fragilité" mélée d'une incroyable force de caractère qui restent au cœur de la série, qui rythment toute l'intrigue.
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Cinq ans après son dernier périple, l'héroïne moderne et dynamique imaginée par André Taymans est donc de retour. Un come-back de facture classique mais conforme à l'esprit d'une série emblématique.
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Caroline fait la job ! comme on dit au Québec. Malgré un tempo un peu trop léger par moments, Narco-Tango marque le retour bienvenu d’une personnalité attachante et marquante de l’histoire du Neuvième Art.
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Une adaptation originale et personnelle de la ligne claire lui permet de passer du réalisme à l’humour ou encore à l’animalier, avec une remarquable aisance.
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Narco Tango constitue, en tous cas, un bon épisode de la série, et fait aisément oublier la petite baisse de régime perceptible sur le diptyque de l'Ombre de la Chouette. Un retour réussi !
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La vie de Caroline Baldwin est décidément bien remplie ! Action, suspense, danger, problèmes de santé et histoire de coeur... Tout ce qu'il faut pour conquérir un lectorat qui ne le serait pas encore !
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Voilà un bel écrin pour une série injustement oubliée et dont Anne Matheys rappelle en détails la genèse dans un dossier très documenté richement illustré.
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Lu les 8 tomes de ces aventures. Plaisant.

Une incroyable lecture, très prenante. Je conseille le dossier introductif qui revient sur les origines du personnages, sur l'aventure éditoriale qui a permis à la série de voir le jour !
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L’aventure est plaisante, exotique, et la série est courte. Comme les deux tomes qui la composent sont sortis en même temps aux éditions Place du Sablon, la lecture peut se faire d'une traite ! Et ça... c'est chouette !
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Un album dans la lignée du précédent, que ce soit au niveau du rythme du récit, avec ses suspenses de bas de page, ou que ce soit au niveau du dessin, qui, dans un style franco-belge d'une agréable désuetude, nous invite dans la suite d'une aventure entre réalité et fantastique.
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Le dépaysement est donc garanti tout au long de ce second volet dans lequel l'action se reserre. On suit une aventure à la construction empreinte d'un incontestable savoir-faire classique avec beaucoup de plaisir.
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Un polar noir remis au goût du jour par le label Place du Sablon, toujours aussi efficace et à (re)découvrir urgemment.
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Moins polar que Baldwin, mais tout aussi intense, ce premier récit se lit comme un one-shot, grâce à l’authenticité de son cadre, de son intrigue et au charisme de l’héroïne. Du mystère au grand air !
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