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Critiques de André Taymans (128)
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Lefranc, tome 17 : Le maître de l'atome

Je suis tombée ce matin sur mon premier épisode (je n'ai pas encore vérifié s'il y en a d'autres dans la maison, chacun amenant ses propres livres ... ) des aventures de Guy Lefranc, transposition moderne d'Alix, personnage inventé en 1952 par Jacques Martin, disparu en 2010. Une découverte, alors qu'il s'agit du volume 17 des aventures du reporter (comme Tintin, tiens, tiens, tiens), qui se place chronologiquement entre La grande Menace et l'ouragan de feu, mais se lit en tant qu'histoire complète. Nous voici donc transportés à Genève, dans les années 54 - 55 qui précèdent de peu le déclenchement de la guerre d'Algérie, donc également en pleine guerre froide. Les protagonistes nous rappellent bien d'autres héros de la « ligne claire » ique belge : le méchant absolu est un élégant brun à la mèche argentée, au patronyme germano-suédois : Axel Borg, et bien entendu, qui réchappe à toutes les tentatives d'anéantissement, le commissaire à la pipe vissée au bec, des savants comme s'il en pleuvait ... Beaucoup d'accointances avec Edgar P. Jacobs, ce qui n'est pas pour me déplaire.



L'histoire qui nous est contée est intéressante à plus d'un point de vue aujourd'hui, malgré son caractère totalement désuet. Un soi-disant « Maître du Monde » (comme dans James Bond, naturellement) prétend s'arroger le monopole d'une technologie permettant d'anéantir tous les systèmes d'armes nucléaires en voie de mise au point, et en particulièrement la bombe atomique française. Sa base secrète se situe à la frontière algéro-marocaine, dans une zone inaccessible, au fond d'une ancienne mine, protégée par des troupes fanatisées et enturbannées. Les services secrets des grandes puissances sont sur les dents, tentant d'intercepter à tout prix les documents et leurs porteurs de ce qui s'apparente à la mise au point d'une sorte de bombe à neutrons.



L'action se passe à Genève, puis à Tanger et dans les confins du Sahara. Le scénario ne manque pas de vivacité, les situations sont très changeantes, les paysages élégamment brossés, et en prime, une héroïne féminine a tout de la femme fatale, de qui était rare dans le genre destiné à la jeunesse à cette époque. Bref, malgré quelques maladresses dans le dessin, on trouve tous les canons de la BD d'aventure moins la poésie de Blake et Mortimer, mais cela se lit avec plaisir tout de même.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Caroline Baldwin, tome 1 : Moon River

BD belge qui se lit très facilement , un peu rétro mais c'est ça qui fait son charme .

Un moment de détente agréable .
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Caroline Baldwin, tome 2 : Contrat 48-A

BD agréable à lire , un univers rétro assez charmant .
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Caroline Baldwin : Double dames

Comme le précise le résumé, il s'agit d'une aventure qui s'intercale entre le tome 16 et le 17. Roxane doit guider deux argentins, un père et son fils. Mais la derniere randonnée est annulée parce qu'ils doivent partir en urgence. Sauf que Roxane croise Carlos dans la montagne et que le corps du père est découvert. Alarmée elle en parle à son amie Caroline, qui doit la rejoindre pour des vacances. Un peu ronchon, celle ci ne veut pas se faire embarquer dans une nouvelle énigme dés son arrivée qui est retardée. Du coup Roxane va mener l'enquête et disparaitre. Caroline sera bien obligée de la rechercher quand elle arrivera enfin au petit village de son amie.

On retrouve la patte de l'auteur, son dessin élégant et une intrigue beaucoup moins rocambolesque que les derniers tomes de son héroine préférée. On y retrouve avec plaisir Roxane, qui a eu le droit à une mini série. Pas mal. POur les fans de Caroline.
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Caroline Baldwin, tome 1 : Moon River

Première mission pour Caroline Baldwin qui travaille pour la Wilson Investigation. Son job consiste à retrouver un ancien astronaute nommé Frank White et qui disparaît quelques jours avant de signer un contrat juteux pour la multinationale Kristal.



On découvre une enquêteuse persévérante, indépendante et à forte personnalité, à laquelle on s’attache très vite. L’histoire est captivante, dosant parfaitement émotions, humour et

suspens.



On a cependant parfois l’impression de tomber dans la facilité au niveau de l’enquête et de se retrouver dans une enquête de Scobidoo (quand elle trébuche sur le tapis pour découvrir la trappe où quand toute la maison explose et qu’elle n’a rien). C’est un peu dommage car le reste de l’intrigue est vraiment bien ficelé et le rythme de ce premier tome est excellent.



Le dessin a une touche assez personnelle et semble parfois bizarre au niveau des personnages, mais il est finalement plutôt agréable et ce graphisme clair facilite une lecture déjà très plaisante à la base.
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Eden, tome 1 : Retour au Monde perdu

Relecture du monde perdu de Conan Doyle dans les années 70 reçoit de sa grand mère les carnet du journaliste Edward Malone qui avait découvert les mondes perdus avec le professeur Challenger.

Elle décide avec quelques amis de partir pour explorer à son tour ce mystérieux monde. Très vite, un compagnon recherché par des types patibulaires, va embarquer avec eu et semer la pagaille dans les couples "libres" et leur communauté d'amis.

Trait très particulier de Taymans, un peu rigide, classique. Avis un peu partagé, autant le policier et son héroine atypique convenait bien à Taymans, autant je suis un peu moins convaincue pour le moment par l'aventure dans des décors luxuriants...Avis partagé donc.

A suivre.
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Caroline Baldwin, tome 5 : Absurdia

Ce tome fait suite à Caroline Baldwin, tome 4 : La dernière danse (1999) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. La première édition date de 1999 et il est repris dans Caroline Baldwin - Intégrale, tome 2. Il a été réalisé par André Taymans pour le scénario, les dessins et l'encrage. La mise en couleurs a été réalisée par Bruno Wesel. Il comprend des extraits de parole de chanson tirés de la comédie musicale Absurdia de Xavier Rossey & Alexis Vanderheven.



À New York, un anonyme téléphone à la police pour les avertir du crime qu'il vient de commettre et d'où se trouve le cadavre. L'inspecteur Philips se rend sur place pour effectuer les constats et diriger l'enquête. Alors que Caroline Baldwin est en train de travailler à son poste informatique dans les locaux de la société dont elle est salariée, elle est importunée par Walter, un collègue avec une calvitie précoce, dragueur impénitent. Il lui propose de l'accompagner à un opéra rock appelé Absurdia. Plus tard dans la journée, elle se promène dans la rue avec l'inspecteur Philips et lui parle d'Absurdia. Il lui répond que sa femme adore. Ils évoquent ensuite l'épidémie de cadavres et le fait qu'apparemment les victimes n'ont rien à voir entre elles. Le soir, Caroline Baldwin va prendre un verre dans son bar préféré et papote avec le barman, une vieille connaissance. Elle lui indique qu'elle habite chez Andie dont la mère lui loue l'appartement. Elle finit par trouver la musique en fond sonore, un peu lassante : c'est la bande originale d'Absurdia.



Le lendemain, Caroline Baldwin arrive au bureau où elle est accueillie par Rose, l'une des deux secrétaires qui l'informe que le patron l'attend dans son bureau. Elle prend place dans le bureau et le patron lui présente Clark & Rossey, respectivement producteur & créateur de l'opéra rock Absurdia. Ces derniers font appel à l'agence pour retrouver au plus vite le coupable, afin que la première puisse avoir lieu, car le tueur a envoyé un communiqué à la presse exigeant la présence d'Alan Layne dans le premier rôle. Ils quittent le bureau, très confiants dans les capacités de Baldwin, en lui laissant 2 invitations gratuites. Elle reçoit Philips chez elle et ils évoquent les pistes. Ils décident que la prochaine étape est d'aller interroger Alan Layne, 30 ans, chanteur. Le lendemain, ils se rendent donc dans l'hôtel luxueux où Layne loue la suite qui occupe tout le dernier étage. Baldwin se moque de Philips qui a amené les CD de Layne pour qu'il lui dédicace pour sa femme. Layne leur explique qu'il a décidé de prendre ses distances avec le spectacle parce que les producteurs ont choisi de sortir le CD avec les artistes de la distribution anglaise dont il ne faisait pas partie. Philips lui présente les photographies des victimes parues dans la presse, Layne n'en reconnaît aucune.



Dans l'édition intégrale, le lecteur apprend que la trame de cet album est née de la demande de Xavier Rossey (compositeur de chansons) et Philippe d'AVilla (futur interprète de la comédie musicale Roméo & Juliette, 2001) qui lui proposaient de réaliser une bande dessinée pour accompagner leur projet de comédie musicale titrée Absurdia. André Taymans accepte et transpose l'action à New York, l'occasion de représenter Times Square et Broadway. Effectivement, comme dans les albums précédents, le lecteur peut apprécier la qualité touristique des planches. Ça commence dès la première page avec 7 cases transcrivant l'urbanisme et les aménagements de voirie d'une rue newyorkaise. Ça continue avec la première case de la deuxième page pour une vue en contreplongée d'un immeuble à l'angle de Broadway et la quarante-sixième avenue. La page 12 est consacrée à un dialogue entre Baldwin et Philips pendant qu'ils marchent dans la rue. En pages 16 & 17, le lecteur prend le ferry pour Staten Island, avec Caroline Baldwin. Puis il accompagne Baldwin alors qu'elle effectue une filature. À la vingt-cinquième planche, il admire les façades de Broadway rutilantes de néons. En cours d'album, il admire les toits de New York lors d'une balade en hélicoptère, l'auteur s'étant inspiré d'une balade identique dont il avait lui-même fait l'expérience. Comme dans les tomes précédents, l'artiste laisse le choix au lecteur de passer rapidement sur ces cases, car l'œil saisit immédiatement la composition générale, grâce à des traits assurés et précis, et une mise en couleurs qui fait ressortir les surfaces les unes par rapport aux autres, sans donner l'impression de kaléidoscope criard. Au contraire s'il souhaite prendre le temps de la visite comme un touriste, il peut détailler chaque case, apprécier la richesse de la description et sa précision, des façades, aux boîtes à lettre, en passant par la forme caractéristique des signaux de circulation, et des auvents protégeant les entrées des immeubles luxueux. En hélicoptère, il voit l'absence d'harmonisation réglementaire de la hauteur des immeubles. À Staten Island, il observe un urbanisme plus étalé, avec plus de maisons.



Pour ce cinquième tome, l'auteur reprend le principe d'une enquête policière comme trame. Plusieurs meurtres sont commis par un criminel ayant une revendication sortant de l'ordinaire : que le chanteur Alan Layne assure le rôle principal d'une comédie musicale. Comme dans les tomes précédents, le lecteur peut voir que Caroline Baldwin bénéficie d'un accès facilité aux renseignements de la police, grâce à son amitié avec l'inspecteur Philips. Elle peut même pénétrer sur les lieux d'un crime en même temps que lui, sans que cela ne choque personne. Il ne s'agit donc pas d'un reportage réaliste au cœur d'une enquête de police. Comme il se doit dans une bande dessinée avec un personnage principal, l'héroïne est présente au bon moment, au bon endroit pour être au centre de l'action. Malgré tout, le scénariste déroule bien une enquête, avec des déductions, des ratés, et des coups de chance. L'héroïne est légitime à y être associée car elle fait partie d'un cabinet de détectives privés. Elle apporte sa contribution à l'enquête par ses connaissances personnelles en matière de thérapie médicale, et par sa relation avec un pilote d'hélicoptère. André Taymans construit son récit de manière à visiter différents lieux, pour apporter de la variété visuelle, avec plusieurs scènes d'action pour insuffler du mouvement, en plus de l'attrait touristique. Du coup, le lecteur ne se formalise pas trop quand une page ne comprend que des cases avec des têtes en train de parler, car Caroline Baldwin a besoin d'interroger des personnes et des témoins, et de recueillir des informations pour progresser en tâtonnant. En outre ces pages de dialogue se lisent avec une facilité déconcertante et une réelle curiosité de découvrir des renseignements, même s'ils sont sujet à caution en fonction de l'interlocuteur.



En plus de ces vrais plaisirs de lecture, le lecteur a envie de retrouver Caroline Baldwin car il s'y est attaché. La seconde séquence lui rappelle qu'elle ne travaille pas en indépendante, mais pour un cabinet. Il commence par rencontrer un de ses collègues, cavaleur mais sans le physique de Casanova, assez original, même si finalement il n'est pas développé, et ressort au final comme un artifice narratif arrivant à point nommé à deux reprises. Malgré sa personnalité peu agréable, André Taymans arrive à susciter un minimum d'empathie chez le lecteur, en lui donnant un air inoffensif et vaguement vieillot. Quelques pages plus loin, le lecteur se retrouve en face du patron de l'agence, que Caroline appelle monsieur. Il apparaît comme quelqu'un de compétent et un peu bienveillant, mais sans plus de personnalité. Il faut donc attendre le second rôle pour avoir un personnage plus consistant : l'inspecteur de police Philips. En fait, là encore, il sert plus d'interlocuteur à Caroline, que d'individu développé, même si on apprend qu'il a une femme. Les dessins montrent un individu professionnel, d'une cinquantaine d'années, fumant la clope. Alan Layne apparaît dans plusieurs séquences, comme un individu sympathique, malgré les soupçons qui pèsent sur lui, bien mis de sa personne, et dépourvu de sentiment de supériorité. Il reste Caroline Baldwin, toujours aussi svelte et naturelle, avec des gestes décidés et assurés. Elle n'apparaît ni nue, ni en petite tenue dans cette histoire.



Le lecteur retrouve les dessins d'André Taymans assez inspirés de la ligne claire, pour des pages avec un haut niveau de détails, et un détourage simplifié. Outre les promenades touristiques, il apprécie la rigueur de sa mise en page dans les dialogues, en particulier les deux pages de têtes en train de parler (planches 6 & 7) lors de la réunion dans le bureau du patron de Caroline Baldwin. Il admire comment l'artiste construit ses prises de vue pour montrer l'environnement, par exemple le voyage sur le ferry reliant Staten Island. Il se sent très impliqué dans la scène d'affrontement avec coup de feu à la fin, grâce au savant découpage montrant comment les opposants se mettent à couvert en profitant des carcasses de véhicules dans la casse. Il sait gré à l'auteur d'intégrer une ou deux respirations comiques, à commencer par le retour répétitif du mot Absurdia chez les interlocuteurs de Caroline Baldwin.



Ce cinquième tome se situe dans la droite lignée des quatre premiers, conservant toutes leurs qualités de rigueur graphique, de dimension touristique, d'enquête presque plausible, et de personnage central toujours touchant. Le lecteur partage la peine de Caroline Baldwin quand elle s'anesthésie à coup de whisky au bar pour oublier le sort d'Andie. Il reste très inquiet pour sa santé lors de la révélation de la dernière page, d'autant plus qu'à l'époque il s'agissait d'une maladie quasiment pas évoquée dans les bandes dessinées.
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Caroline Baldwin, tome 14 : Free Tibet

un personnage pas tout à fait nouveau : le jeune femme belle et décidée, un rien aventurière... j'ai été un peu déçue par cette lecture, le côté glacé du papier faisant écho à une histoire menée de main de maître sans doute, mais comment dire?... rien qui achoppe, pas de faille "humaine"... j'ai emprunté d'autres albums de cette série, je vais voir si mon sentiment s'installe ou pas.
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Caroline Baldwin, tome 3 : Rouge piscine

Ce tome fait suite à Caroline Baldwin, Tome 2 : Contrat 48-A qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant. Il est paru pour la première en 1998, écrit, dessiné, et encré par André Taymans, avec une mise en couleurs réalisée par Bruno Wesel. Il a fait l'objet d'une réédition en 2017 dans Caroline Baldwin - Intégrale, tome 1, édition respectant le format initial. Cette histoire est parue directement en album, avec une pagination adaptée, inférieure à celle des 2 premiers albums.



Dans une petite station-service dans une région rurale des États-Unis, le pompiste Hans voit arriver un groupe d'une dizaine d'individus armés, menés par le colonel Norton. Il s'agit d'une ligue de moralité qui vient brûler les revues érotiques et pornographiques disposées sur les présentoirs. Il réussit à fermer les portes mais le colonel Norton menace de mettre le feu à l'essence qu'il a versée par terre. La ligue de morale pénètre dans le magasin et procède à l'autodafé des revues. Dans la banlieue de New York, dans la belle villa d'Andie, Caroline Baldwin est en train de prendre un whisky (avec glaçons bien sûr) et propose à Andie d'aller manger. Mais elle est interrompue par son téléphone : l'inspecteur de police Philips lui demande de se rendre à la plage de Coney Island. Il y a été retrouvé le cadavre d'une femme (plus tard identifiée comme s'appelant Mercedes Santos) d'origine cubaine. Il a été retrouvé dans ses effets personnels, un bout de papier avec le nom et l'adresse de Caroline Baldwin.



Caroline Baldwin propose à l'inspecteur Philips d'aller manger un hot-dog. Ensuite, alors qu'elle se dirige vers la station de métro la plus proche, elle est abordée par un individu qui ne se nomme pas (identifié plus tard comme étant Tim Allen) qui lui dit qu'il sait qui est la défunte et qu'il viendra la voir plus tard pour lui en parler car elle doit retrouver les coupables. Le soir Andie et elle vont enfin au restaurant. En rentrant, Andie découvre le cadavre d'Allen dans leur piscine. Elles appellent la police qui vient faire les constats. L'inspecteur Philips indique à Caroline que le mort est Tim Allen, qu'il est leur voisin, et qu'en plus il a été scalpé par son assassin. Comme sa maison est proche, ils décident de s'y rendre séance tenante. Ils trouvent les pièces du rez-de-chaussée sens dessus dessous, visiblement fouillées par quelqu'un de pressé. Caroline Baldwin monte à l'étage et se rend compte grâce à un miroir que l'intrus est encore sur place. Elle se lance dans une course-poursuite sur les toits.



Dans l'introduction de l'édition intégrale, Anne Matheys explicite les évolutions éditoriales qui s'imposent à André Taymans pour la réalisation de cet album, en particulier la décision de passer d'album de 64 pages à 46. L'auteur ayant déjà complétés 40 pages, il a dû réorganiser son histoire sur 2 albums, celui-ci et le suivant. En outre, elle ajoute que pour cet album, André Taymans souhaitait écrire un vrai polar, c’est-à-dire une enquête en bonne et due forme, utilisant les conventions du polar. Le lecteur découvre donc une introduction qui n'a pas d'incidence directe ou de lien direct avec le reste du récit et qui est prolongée dans les 2 pages de l'épilogue, sous-entendant que l'enquête de Caroline Baldwin provoque des répercussions éloignées géographiquement, mais que le lecteur n'aura la clé de l'énigme que dans le tome suivant. Cette histoire comprend donc une enquête en bonne et due forme, débutant avec le cadavre d'une jeune femme sur une plage (celui de Mercedes Santos) et se poursuivant par la confrontation inopinée avec le voleur dans la maison du nègre littéraire. L'auteur associe Caroline Baldwin au travail de la police par le fait que la victime avait un mot avec son nom dessus. Il utilise une convention qui veut le détective privé puisse collaborer facilement avec la police dans le cadre d'une entraide.



Par la suite, Caroline Baldwin est interpellée par Tim Allen de façon bien opportune (c'est lui qui fait la démarche) et bien cryptique (de manière à ménager le suspense). Effectivement l'héroïne effectue une enquête, bénéficiant de la confiance de l'inspecteur Philips pour fouiller la maison d'Allen et pour recevoir des informations confidentielles. Dans le même temps, elle joue le jeu et le met au courant de ses découvertes effectuées de son côté. Caroline Baldwin progresse au fur et à mesure qu'elle trouve des indices : d'abord dans la maison sens dessus dessous de Tim Allen, puis auprès de l'auteure de roman Natasha Hyman, parce qu'elle avait déjà lu un de ses romans. En termes de conventions de roman policier, Taymans ne force pas trop la dose, mais utilise 2 ou 3 coïncidences pratiques pour faire avancer l'enquête. Comme il l'avait fait dans les 2 premiers tomes, il inscrit également l'enquête dans un milieu professionnel, avec une pratique peu reluisante comme mobile du crime. En cela la mécanique de cette histoire ne diffère pas de celle des 2 premiers tomes. Enfin, il conserve également 3 passages où l'action prend le dessus, à chaque fois une course-poursuite, quand Caroline se lance après l'intrus sur le toit de la maison d'Allen, puis après un observateur dans les rues de New York, et enfin sur le pont d'un porte-avions.



Le lecteur découvre donc une enquête bien ficelée, à nouveau un peu légère pour être qualifiée de polar sociologique ou politique. La pratique professionnelle n'est pas remise en cause à proprement dit, plutôt la manière dont l'auteure a contraint son collaborateur à rester dans l'ombre, sans pouvoir faire autre chose. L'autodafé réalisé par la ligue antipornographie sert à montrer une action menée par la force, mais sans porter de jugement sur le contenu des magazines ou sur la ligue de vertu, juste sur leurs méthodes. Mais le lecteur est également venu trouver les autres composantes présentes dans les 2 premiers tomes. Il a le plaisir de retrouver Caroline Baldwin toujours aussi fine et élancée, et peu pudique. Cette fois-ci l'auteur ne la dénude que dans une seule case le matin au réveil. Elle change régulièrement de tenue, ce qui met en évidence sa forme athlétique et son assurance. Le lecteur observe même qu'elle n'hésite pas à courir en talon haut sans difficulté. Par comparaison au tome précédent, sa personnalité ne ressort pas beaucoup, juste sa détermination et son refus de se faire balader. Pour autant sa présence physique et son allure font qu'elle n'en devient pas pour autant interchangeable avec n'importe quelle autre femme ou homme. Le lecteur apprend finalement que la belle demeure dans laquelle elle vit ne lui appartient pas et qu'elle est en recherche d'appartement, ce qui semble plus cohérent avec ses revenus.



Le lecteur est également revenu pour la dimension touristique de la narration, à savoir la qualité des décors et la diversité des environnements. Toujours avec des caractéristiques graphiques proches de la ligne claire, André Taymans prend grand soin d'établir visuellement où se déroule chaque séquence, et de décrire minutieusement les différents éléments du décor. La vue d'extérieur de la station-service montre un bâtiment propre sur lui, avec une architecture conforme à celles des stations-service américaines. Les différentes vues de la villa d'Andie permettent d'en admirer les pierres du mur d'enceinte, la rambarde en fer forgé, les murs de stuc blanc, les persiennes, le toit en tuile, et la piscine fort accueillante… sous réserve qu'il n'y ait pas un cadavre dedans. Le lecteur a également l'occasion d'apprécier les choix de décoration intérieure du salon et de la chambre d'ami où dort Caroline. Par la suite, il apprécie de pouvoir se promener aux côtés de Caroline et de Natasha Hyman dans Central Park. Il se dit que s'il en a l'occasion il retracerait bien leur parcours sur place, car la séquence a certainement été réalisée d'après une balade identique faite par l'auteur. La course-poursuite dans les rues de New York est également l'occasion de laisser son regard se promener sur les façades, l'aménagement urbain, le mobilier, les différents véhicules. Il en va de même pour le trajet en métro et la rencontre sur le pont de l'USS Intrepid au Musée de l'Air et de la Marine.



L'artiste réalise des prises de vue dans lesquelles les faits et gestes des personnages s'intègrent avec naturel dans les lieux où ils se trouvent, où les lecteurs peut les voir interagir avec les différents éléments. Il se prend à s'imaginer sur la plage de Coney Island avec sa grande étendue de sable et les mouettes dans le ciel, puis à imaginer les newyorkais faisant la queue pour accéder à la grande roue quand Baldwin & Philips passent devant. Il découvre le spectacle macabre du cadavre se vidant de son sang dans la piscine, depuis le balcon. Il aimerait bien pouvoir se prélasser sur un matelas gonflable dans l'eau de la piscine (après avoir été nettoyée) pour tenir compagnie à Andie. Il est prêt à prendre un café assis à côté de Philips en écoutant Caroline, etc.



Même s'il est plus court que les 2 premiers tomes, ce tome n'en souffre pas et André Taymans a su conserver et développer les mêmes caractéristiques que dans les 2 premières histoires. Le lecteur retrouve avec plaisir Caroline Baldwin mesurant le degré d'attachement qu'il éprouve déjà pour elle. Il la suit dans son enquête assez réaliste tout en tournant la tête dans tous les sens pour profiter des paysages.
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Caroline Baldwin, tome 2 : Contrat 48-A

Ce tome fait suite à Caroline Baldwin, Tome 1 : Moon river (1996) qu'il n'est pas indispensable d'avoir lu avant, mais ce serait dommage de s'en priver. Il est paru pour la première en 1998, écrit, dessiné, et encré par André Taymans, avec une mise en couleurs réalisée par Bruno Wesel. Il a fait l'objet d'une réédition en 2017 dans Caroline Baldwin - Intégrale, tome 1, édition respectant le format initial. Cette histoire avait fait l'objet d'une prépublication dans le mensuel (À suivre).



Dans la région du Québec, une guide est en train de faire visiter un village traditionnel huron à un groupe de touristes. Elle les fait pénétrer dans la reconstitution d'une maison longue, où se tient un indien huron habillé en tenue d'époque. Les touristes font des commentaires déplacés et moqueurs sur les indiens qui ne ressemblent pas à des indiens (leur guide) et font montre de leur inculture. Caroline Baldwin observe la scène depuis la fenêtre méprisant cette engeance touristique. Une fois qu'ils ont quitté les lieux, elle va saluer son grand-père, en lui demandant pourquoi il se prête à cette mascarade. Il répond que l'arrière-grand-père de Caroline le faisait déjà et que ça l'occupe depuis qu'il a vendu sa chaîne de motels, le tout en allumant et en tirant sur sa pipe d'un modèle moderne, et pas un calumet. Un peu de temps a passé, Caroline Baldwin revient dans la réserve indienne à l'occasion des funérailles de son grand-père. Après la cérémonie, elle récupère sa pipe et se fâche avec son oncle qui a repris la chaîne de motels.



À cette occasion, Caroline retrouve également Mike Ford, orphelin qui venait passer ses vacances avec eux quand ils étaient enfants, handicapé en fauteuil roulant. Il lui demande une faveur : retrouver l'individu anonyme qui a payé pour ses études pendant toute son enfance. Caroline accepte et elle commence son enquête en se rendant à l'orphelinat où elle est accueillie par le directeur Cook qui lui indique qu'il ne dispose d'aucun renseignement, les dons étant effectués dans l'anonymat le plus complet. Elle se rend alors à l'hôpital abritant le service de maternité où est né Mike. Elle se fait mal recevoir par la femme à l'accueil, mais un stagiaire a entendu leur conversation et lui propose un accès à un ordinateur pour interroger la base de données, tout en essayant de la draguer. Le lendemain elle se rend à son rendez-vous dans un établissement de restauration rapide, avec le docteur Brown, l'accoucheur responsable de la naissance de Mike.



Le lecteur est ressorti sous le charme de l'héroïne après sa lecture du tome 1, et enchanté par un polar servi noir, avec une dimension touristique très immersive. Il revient donc bien volontiers pour découvrir la deuxième aventure de Caroline Baldwin. L'auteur reprend les mêmes ingrédients que pour le tome 1 : une enquête, des lieux variés et une héroïne au caractère affirmé. Comme dans le premier tome, elle apparaît nue à 4 reprises : sur son lit en train de chercher le sommeil, et lors de 2 parties de jambe en l'air. Caroline Baldwin continue donc d'être une femme indépendante, gérant sa sexualité comme elle l'entend. De ce point de vue-là, ces 4 scènes participent à établir sa personnalité, et en plus elle est bien faite de sa personne. Taymans ne limite pas son portrait à une jeune femme dessalée aimant la bagatelle. Il montre une personne en bonne santé physique, assez élancée, portant aussi bien des tenues décontractées (jean et camisole de type débardeur, ou short et tee-shirt de randonnée), que des tenues plus habillées (jupe droite et chemisier strict). Son langage corporel montre quelqu'un de décidé, capable de prendre le temps de la réflexion mais aussi de passer à l'action rapidement.



André Taymans complète ce portrait visuel de son héroïne, avec des séquences montrant des moments de sa vie personnelle. Le lecteur en découvre donc un peu plus sur elle. Son ascendance indienne prend de la consistance par le biais de ses liens familiaux, ainsi que par la marchandisation de la culture huronne, que ce soit dans la reconstruction du village traditionnel, ou dans l'un des motel de la chaîne de son oncle, en forme de tipi de pacotille décoré avec des accessoires évoquant l'artisanat huron, mais réalisés industriellement. Les liens familiaux prennent la forme de son affection pour Mike, membre occasionnel de la famille, et pour son grand-père, le lecteur pouvant voir son affliction suite à son décès. Il constate aussi son empathie pour Mike, son chagrin après la tuerie à laquelle elle assiste, son assurance avec son amant (Alan, le barman du Cochon Dingue, se demandant combien de temps celui-là va durer), son aplomb quand elle pose des questions lors de son enquête, sa réaction vive et cassante lorsque le stagiaire se permet des privautés, sa tristesse en apprenant le suicide de l'un des coupables, et l'impact négatif de cette information sur Mike.



Comme pour le premier tome, André Taymans construit son intrigue sur la base d'une enquête policière. Caroline Baldwin utilise donc la méthode qu'elle affectionne : avancer à découvert et voir comment ça va réagir. C'est ce qu'elle fait avec l'orphelinat, puis avec l'hôpital, et encore avec l'accoucheur. Le scénariste ne prétend pas en faire une détective aux cellules grises exceptionnelles à l'instar d'Hercule Poirot. Pour autant, elle est capable de réfléchir, et le fait systématiquement avant d'agir. L'auteur pimente son récit d'une tuerie et de quelques morts, mais sans se reposer sur le gore ou la violence en lieu et place d'intrigue, et en montrant les conséquences de ces moments sur les individus. Il montre également son héroïne se livrer à des acrobaties à une ou deux reprises, là encore sans tirer la scène en longueur, sans s'en servir comme une béquille pour cacher le manque de scénario. Comme criminel, il a choisi des expérimentations clandestines sur des cobayes non consentants, évoquant de loin des affaires comme celle de l’Étude de Tuskegee (1932-1972) avec inoculation de syphilis. De ce point de vue, l'enquête sert de révélateur à des pratiques abjectes, évoquant une réalité sociale et économique bien réelle, comme dans un polar digne de ce nom. Malgré une fin assez noire, il ne s'agit pas non plus d'un polar totalement désespéré.



Après la lecture du premier tome, le lecteur revient également pour la dimension touristique des aventures de Caroline Baldwin. Dans l'introduction de l'édition intégrale, Anne Maheys explique que l'auteur a sciemment construit sa série sur la base d'une intrigue policière, avec des séquences dédiées à l'histoire personnelle de son héroïne, et avec une part dévolue à aux environnements où se trouve Caroline Baldwin. Le lecteur retrouve ses dessins à l'allure faussement simplifiée par des traits de contours très propres et très nets, des formes légèrement simplifiées et épurées, et une mise en couleurs basées sur des aplats. Ces choix graphiques permettent à l'artiste d'inclure un bon niveau de détails dans chaque case, sans qu'elles ne donnent l'impression d'être surchargées. Même si la reconstitution du village huron est opportuniste à visée commerciale, le lecteur en observe les détails, découvrant ou retrouvant des aménagements traditionnels. Les retrouvailles après les funérailles sont l'occasion d'admirer la maison du grand-père sous la neige, ainsi que sa décoration intérieure. Sans aller jusqu'à un niveau de détail photographique obsessionnel, André Taymans s'investit pour rendre chaque endroit unique et typique sans se contenter d'une collection de clichés visuels. Le lecteur prend plaisir à regarder la décoration du restaurant asiatique dans lequel déjeunent Mike et Caroline, l'ameublement du bureau du docteur Cook à l'orphelinat, l'aménagement intérieur de la maison de Caroline Baldwin, ou encore la décoration de la chambre du motel de la chaîne du grand-père. Les scènes en extérieur présentent la même force d'évocation : la façade de la maison de Caroline Baldwin toujours aussi luxueuse, le bâtiment de l'orphelinat avec sa pelouse et le vol des feuilles virevoltant dans le vent, la promenade dans le parc et la course-poursuite sur le pont métallique à haubans au milieu de la circulation.



Le lecteur arrive dans la dernière partie du récit et découvre 4 magnifiques pages où Caroline Baldwin effectue une randonnée dans la montagne en été. Le lecteur éprouve la sensation de la marche à ses côtés, en progressant le long d'un sentier, en coupant à travers l'herbe, en levant le nez pour voir les installations figées des remonte-pentes, en appréciant la douceur de l'air, et se surprenant à souffler à l'effort au fur et à mesure de la montée. C'est un moment magique où il ressent le calme et l'isolement de sa marche, ainsi qu'une forme d'apaisement à cheminer en solitaire dans un environnement verdoyant et tranquille. Dans l'introduction de l'intégrale, il découvre 2 photographies prises lors d'un repérage effectué par l'auteur pour cette séquence, dans la région de Châtel en Suisse. Il découvre le dénouement dans ce cadre bucolique, et regrette de devoir le quitter.



Ce deuxième tome confirme les qualités de narrateur d'André Taymans. Le lecteur s'est attaché à Caroline Baldwin, héroïne imparfaite, sujette au vague à l'âme, mais dépourvue de cynisme, prête à l'action, mais réfléchissant avant d'agir, allant de l'avant tout en observant et en analysant. La dimension sociale reste légère, mais elle n'est pas inexistante. L'enquête progresse de manière naturelle, sans recourir à de grosses ficelles, sans reposer sur une capacité déductive relevant du surnaturel. André Taymans réalise des dessins très faciles et agréables à lire, avec une grande attention portée aux détails qui évite tous les clichés visuels et qui emmène le lecteur dans des environnements dignes d'intérêt.
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Assassine

Simon a perdu sa femme Silvia qui a fait une chute mortelle dans l'escalier de sa cave .Depuis , il est désespéré . En ouvrant le journal , il découvre une photo prise au cours de " la fête des fous " sur laquelle on aperçoit une silhouette à la fenêtre de sa chambre : une silhouette qui ressemble étonnamment à sa femme .Il contacte alors le photographe et ils se rendent dans un grand hôtel où une chanteuse se produit ; on jurerait que c'est Silvia qui est revenue .Simon ne sait plus que penser .

Je remercie Babelio et sa masse critique pour l'envoi de cette BD ainsi que les éditions Paquet .

Les illustrations en noir et blanc reflètent bien l'ambiance polar et accentuent le mystère .

Il m'a été difficile de rentrer dans le scénario ;j'ai peiné sur certaines pages mais comme je ne suis pas spécialiste de ce genre de lecture , je me garderai bien de faire une critique sévère , je me contenterai de dire que je n'ai pas spécialement apprécié.
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Assassine

Un polar noir remis au goût du jour par le label Place du Sablon, toujours aussi efficace et à (re)découvrir urgemment.




Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Caroline Baldwin, tome 3 : Rouge piscine

Caroline Baldwin dans son rôle habituel de détective rebelle, s’attaque à une série de meurtres autour d'un auteur de roman. Malheureusement, son amie va y laisser sa vie.....
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La fugitive, tome 2 : Blues

Un second tome dans la même veine que le premier : un bon scénario qui intrigue et qui donne envie de lire la suite....
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La fugitive, tome 3 : Coda

Un tome confus : le dessin simpliste de Lenaerts n'aide pas à s'y retrouver. Qui est le chasseur, qui est la proie ? La confusion est aisée, tant au niveau du scénario que morphologiquement.



Finalement, on a la sensation d'une histoire sans relief.



Il n'est pas étonnant que l'éditeur n'ait pas poursuivi l'aventure......
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Lefranc, tome 19 : Londres en péril

Un très bon tome, basé sur une intrigue simple et efficace....

J'avais lu un premier Lefranc qui était trop long à mon goût : celui ci revient à un format que j'apprécie plus.

Le dessin de Taymans est très reconnaissable, avec une ligne claire.

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 Sofia Stromboli : Ciao poulette !

Sophia Stromboli, la Romaine, capitaine des Carabiniers, qui a été mutée en Sardaigne, malgré qu’elle ne soit pas en service est dépêchée sur une plage où on a retrouvé le cadavre d’une jeune femme. Sur cette dernière, la capitaine trouve une photo d’elle. Aucun doute. Midas le tueur en série est de retour.

André Taymans et François Walthéry forme un binôme – sans oublier Johanna Taymans - qui a élaboré une bonne intrigue, (un peu trop courte), et qui clôt les enquêtes de Sophia Stromboli.



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Lefranc, tome 19 : Londres en péril

Très bonne histoire d'espionnage mettant en scène un groupe de nazis voulant faire exploser une bombe particulière dans Londres. Malgré le récit qui se passe juste après la seconde guerre mondiale, elle est toujours d'actualité à l'heure actuelle ou les intelligences artificielles se développent. De plus il y a de quoi se poser de nombreuses questions si ce genre de technologie était utilisé à mauvais escient. 
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Lefranc, tome 17 : Le maître de l'atome

Cet album s'insère chronologiquement entre la Grande menace et L'Ouragan de feu. 

Les planches 2, ainsi que les crayonnés des planches 4, 5 et 6 sont de Jacques Martin. 

Le maître de l'atome est une très bonne reprise par Taymans, Drèze et Jacquemart. Digne des premiers épisodes de la série et des films d'espionnage des années 60/70. 

J'ai lu quelques critiques concernant cet album au sujet des nombreux textes mais c'est ce qui a fait le succès de la série. C'est parfois encombré mais cela permet au scénario de tenir la route. 

Le trio d'auteur est dans la lignée de Jacques Martin. 
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Eden, tome 2 : Une saison aux enfers

Kathy et ses compagnons ont pénétré dans le monde perdu où ils y découvrent des dinosaures survivants mais aussi des sovietiques et une certaine miss Roxton descendante, tout comme Kathy, des découvreurs initiaux. Sauf qu'à la différence de son grand père, lord Roxton est revenu dans ce monde avec ses enfants pour y tenter de créer une cité avec la tribu qui y vivait, souhaitant vivre dans cet Eden avec sa famille. Hélas, un drame a précipité son retour. Des années après, elle décide d'y retourner appuyée par l'aide des russes. Très différente de Kathy et de son propre père, elle va finir par s'opposer à la jeune femme ainsi qu'à ses amis tandis que deux tueurs à gage cherchent Tom pour des raisons mystérieuses.

Une aventure au temps des hippies et de l'amour libre, une histoire mélant galipettes, traitres, aventures à l'ancienne.

C'est un curieux mélange d'un graphisme rigide avec une intrigue classique et libérée. Pourquoi pas? C'est plutôt agréable.
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