AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Andrea Cremer (117)


Elle a laissé dans mon univers une empreinte si légère que je n'ai même pas remarqué son départ
Commenter  J’apprécie          420
De même que la fièvre peut amplifier la sensation de froid, l'amour peut aviver la solitude
Commenter  J’apprécie          400
Quand il ne restera plus rien, je veux me souvenir de toi
Commenter  J’apprécie          370
Charlotte n'aurait jamais pu imaginer que la journée du lendemain s'avère pire que la soirée qui l'avait précédée. Ce fut pourtant ce qui arriva.
Commenter  J’apprécie          100
Je ne le regardais pas, continuant de marcher dans la rue déserte.
- Toutes les filles que je connais répondent: Orgueil et préjugés. Ou un autre roman de Jane Austen sur l'amour contrarié par les classes sociales, le conflit, et - attention, soupir languissant - le mariage.
- Je ne suis pas du genre Jane Austen.
Je ralentis pour qu'il ne soit pas obligé de me courir après.
- Non, c'est bien ce que je pensais.
Commenter  J’apprécie          100
- Alors, tu as réfléchi? demanda Ren en me tendant le bécher.
- Réfléchi à quoi? rétorquai-je en posant le vase et en attrapant un autre flacon.
- A ma proposition, dit-il, plaçant sa main au creux de mes reins. Ou tu doutes toujours de ta capacité à contrôler ta meute?
J'ai ressenti une chaleur aussi soudaine que s'il m'avait marquée au fer rouge. Je ne l'ai pas regardé.
- J'ai un flacon d'acide chlorhydrique à la main, Ren. Ne m'énerve pas. Tu ne respectes pas les règles du jeu.
Commenter  J’apprécie          100
- Est-ce que tu l'aimes ? demanda-t-il en me regardant dans les yeux.
- Ne me demanda pas ça [...]. Ce n'est pas une question d'amour. C'est une question de survie.
- Non, Calla, rétorqua-t-il à voix basse. ce n'est qu'une question d'amour.
Alors il m'embrassa. Ses lèvres se posèrent sur les miennes en une douce caresse, ses mains coururent sur mon corps, chaque mouvement me suppliant de ne pas le quitter. il pensait qu'il ne m'embrasserait plus jamais, je le savais. Une partie de moi voulait rester là, se raccrocher à lui, persuadée que nous étions fais l'un pour l'autre, que nous allions parfaitement ensemble. Mais une autre partie me poussait partir, s'enfuyait déjà loin dans la forêt, poursuivait un destin inconnu. Je réprimai un sanglot lorsque Ren me lâcha et me repoussa.
Le loup gris charbon regarda une dernière fois avant de disparaître entre les arbres
Commenter  J’apprécie          100
_ Où va-t-on? demanda Shay.
Le Chercheur descendit du bateau et se mit à fouiller dans son manteau.
_ A l'est. Il faut grimper un peu. Mais pas très loin.
_ Et on ne sait pas ce qui nous attend? s'enquit Ren.
Adne secoua la tête.
_ Aucun de ceux qui ont été envoyés là-bas n'est revenu.
_ ça vous arrive d'avoir de bonnes nouvelles? demanda Mason. Vous avez déjà entendu parler du pouvoir de la pensée positive?
Commenter  J’apprécie          90
Chaque remous faisait passer l'élément du turquoise au pervenche, et les vagues haussaient leurs épaules indigo avant d'étirer leurs bras bleu nuit.
Commenter  J’apprécie          80
A New York, on vous pardonne de discuter avec le vent, mais on s'inquiète quand on vous voit l'embrasser...
Commenter  J’apprécie          80
Tantôt je reste assis sur un banc plusieurs heures d'affilée. Tantôt je me promène. A chaque instant, j'observe. Les touristes et les habitués. Les gens qui sortent leur chien tous les jours à midi pile. Les bandes d'adolescents où chacun cherche bruyamment à attirer l'attention des autres. Les personnages âgées qui demeurent assises elles aussi, l'oeil aux aguets, comme si elles avaient tout leur temps alors qu'au fond elles savent qu'il n'en est rien. Tous, je les vois. J'entends leurs conversations, je suis le témoin de leurs ruminations intimes. Je ne prononce jamais une parole. Leur esprit est accaparé par les oiseaux, les écureuils, le vent.
Je n'existe pas. Et pourtant j'existe.
Commenter  J’apprécie          70
" - Aimerais-tu être autre chose que ce que tu es ?
- Non, répondis-je du tac au tac. Nous sommes ce que nous sommes. Je n'ai aucun désir d'être quelqu'un d'autre. Mais en ce moment, j'ai peur de ce que ça peut signifier pour les gens auxquels je tiens."
Commenter  J’apprécie          70
- Et j'aime lire. Beaucoup de philosophie, de livres d'histoire, de bandes dessinées.
- Des bandes dessinées?
L'image inattendue de Shay entouré de volumes de Platon, d'Aristote, de saint Augustin et de Spider-Man m'amusa.
- Oui, dit-il, les yeux brillants. Je suis fan des Sandman, même si ce sont plutôt des romans graphiques. Et sinon j'aime bien les comics Dark Horse comme Hellboy, ou Buffy...
Il se tut en voyant mon regard vide.
- Tu n'as aucune idée de ce dont je te parle, n'est-ce pas?
- Désolée. Je lis plutôt des romans.
-ça me va aussi. Quel est ton préféré?
Un taxi passa devant nous. Je devais vraiment y aller.
- Ah, trop personnel? demanda-t-il en haussant les sourcils. La relation entre une fille et son roman préféré peut effectivement être complexe.
Commenter  J’apprécie          60
Je la regarde endormie dans son lit d'hôpital. Elle est couverte de bleus. Ses cheveux sont gras, plaqués. Elle a des cernes sous les yeux, des boutons sur le nez. Sa respiration est parfois saccadée. Un filet de bave glisse de sa bouche.
Je ne l'ai jamais autant aimée.
Commenter  J’apprécie          50
Mes pensées sont libres d’aller se poser sur elle, et sur elle seule. Mais si elles vont trop loin, mon corps, réduits à ses seuls mécanismes, devient incapable de toucher, de saisir, de se tenir debout. Je dois apprendre à être conscient d’elle et conscient de moi en même temps.
Commenter  J’apprécie          50
Je baisse les yeux vers mon chemisier car la dernière fois qu'un garçon m'a regardée aussi longuement, j'avais malencontreusement fait sauter trois boutons en déplaçant des cartons empilés par maman dans le séjour, ce dont mes seins avaient profité pour faire un coucou à tout le monde sans la moindre pudeur.
Or là, mon chemisier est intact et l'hypothèse voyeuriste est donc à écarter.
Commenter  J’apprécie          50
_ On n'a oublié personne? demanda Silas en réajustant son gilet et en sortant son carnet et son crayon, qui ne le quittaient plus.
La voix de Mason s'éleva dans mon esprit.
"Je préférerais vraiment qu'il ne vienne pas avec nous."
"Ce n'est pas moi qui vais te contredire", répondit Shay en remuant la queue.
_ Oh! Attends, j'ai oublié mon écran total! dit Connor. Silas, sois un ange : cours me le chercher à l'Académie. On ne bougera pas d'ici. Pas vrai, les gars?
_ Tais-toi, répliqua le Scribe.
Néanmoins, il tapota les poches de son gilet pour s'assurer qu'il avait bien emporté le sien.
Commenter  J’apprécie          50
Il s'éclipsa, la laissant seule avec son mensonge.
Commenter  J’apprécie          40
Le pire c'est qu'il n'ont pas tort... Une pensée froide et pragmatique parvint à s'insinuer parmi le chœur hystérique de ses semblables.
Commenter  J’apprécie          40
Je présume que ce garçon a eu ses seize ans en version " normale", comme tous ses congénères, tandis que moi, je les ai eus avec la mention "mal barrée".
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Andrea Cremer (1000)Voir plus

Quiz Voir plus

Invisibilité

Qui est invisible?

Laurie
Jo
Elizabeth
Stephen

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Invisibilité de Andrea CremerCréer un quiz sur cet auteur

{* *}