Andrea Ferraris - Segni nel Fango
Ce sont des crève-la-faim, mon Capitaine… des putains de catholiques. Irlandais, Polonais, Espagnols et Italiens… Comme toi, Rizzo.
C’est pour ça que tu ne voulais pas attaquer cette bicoque. Pour sauver les Mexicains. Des pouilleux, comme tous ceux de ta race.
On vous reconnaît à la puanteur que vous dégagez. Il suffit d’humer l’air pour savoir où est Churubusco. Toi, tu sais où se cachent les autres bâtards comme toi.
Les chiens sont la réincarnation des anglais, c'est pour ça qu'ils sont traités durement en Inde.
C'était une journée très chaude, presque 40 degrés, et nous roulions en voiture près d'Arivaca. A un moment, nous avons remarqué des vautours qui tournoyaient dans le ciel.
Nous nous sommes arrêtés pour voir s'il y avait quelqu'un et nous avons trouvé Alex, presque mourant. Il était déshydraté. Il venait du Honduras. Il avait 33 ans et était père de deux enfants. Il voulait gagner suffisamment d'argent pour acheter une moto pour amener ses fils à l'école. Nous lui avons mouillé le visage, le cou et nous lui avons donné du sucre. Puis nous l'avons amené à l'hôpital de campagne.
Cette fois nous nous battons pas contre les Yankees mais contre nos amis. Souviens-toi de ceci, même si les choses prennent un tour amer, ce sont toujours nos amis et nous sommes toujours ici chez nous.
Un enfant ?
Moi ?
La probabilité que cela se produise existait, évidemment, mais elle me semblait être exactement la même que celle de me retrouver à la tête d’une mission pour mars.
— Pourquoi t'es-tu enrôlé, Rizzo ? Pour les papiers ?
— Aussi... Mais surtout pour la terre. Les miens ont toujours travaillé la terre de quelqu'un d'autre. Je veux en avoir un petit bout à moi. C'est pour ça que je me bats.
La vie, c'est comme la mer, elle ne porte que ceux qui remuent.
SE SONT ÉCOULÉS SIX ANS DEPUIS LA DÉCISION D'ADOPTER.
TROIS ANS DEPUIS LE MARIAGE.
HUIT MOIS DEPUIS L'AGRÉMENT.