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EAN : 9782413041023
136 pages
Delcourt (18/08/2021)
3.96/5   25 notes
Résumé :
Une émouvante histoire d'adoption entre Gênes, Paris et Bombay.

L'auteur et sa compagne, ne pouvant avoir d'enfant, se rendent dans un orphelinat, en Inde, et adoptent une petite fille de quatre ans prénommée Sarvari. Problème : Sarvari doit quitter les gens qui l'ont élevée jusque-là et changer de langue, de culture et de... parents. Un récit émouvant loin des poncifs habituellement accolés à la question de l'adoption et de la double culture.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Plusieurs choses m'ont un peu décontenancé lors de ma lecture de ce bourdonnement d'un moustique. Au départ, on fait la connaissance d'Andréas Ferraris, l'auteur italien qui met en scène son premier récit autobiographique avec son épouse.

Or, il apparaît comme totalement immature dès les premières pages. Ce dernier veut cependant s'engager avec sa fiancée pour adopter un enfant puisqu'il y a des problèmes pour en concevoir un. Il est vrai qu'il y a sans doute mieux comme entrée en la matière.
Par la suite, il nous fera tout un cake parce qu'il a peur de l'avion et qu'il ne peut pas aller chercher sa fille adoptive en Inde dans ses conditions. le pauvre, on le plaint vraiment !

Enfin, au moment de passer sa première nuit avec le nouvel enfant dans l'hôtel, il se rend compte qu'il a perdu sa banane où il avait tout ses papiers et son argent ainsi que les cartes bancaires. Je ne sais pas comment on fait pour perdre une banane attaché au niveau de la ceinture et le tout sans s'en rendre compte. Je dois dire que j'ai été plutôt scotché.

Et puis, et c'est le plus important car le sujet de cette oeuvre, la petite fille âgé de 4 ans n'arrête pas de pleurer depuis qu'elle a trouvé des parents adoptifs car elle tenait à ses racines et à ses amis de l'orphelinat. Avez-vous déjà voyagé en première classe dans un avion où durant dix heures un enfant n'arrête pas de pleurer tout le long du voyage et qu'il n'y a rien à faire pour soulager cette douleur ? Pour ma part, cela ne m'a pas vraiment donné envie d'adopter un enfant. Je ne sais pas quel était l'effet recherché. Je suis sans doute un peu dur mais cela traduit mon sentiment de départ.

Maintenant, je sais que c'est une épreuve pour l'enfant de devoir tout quitter pour une nouvelle vie. On verra une scène hallucinante où un hindou inconnu au bataillon s'approche de l'enfant pour lui parler dans sa langue maternelle alors qu'elle est avec ses nouveaux parents dans la rue pour lui dire « n'oublies jamais d'où tu viens !». Devrait-on les laisser dans le pays et ne pas les ramener en Europe ? La question légitime mérite d'être posé.

Le bourdonnement d'un moustique est le brouillage de communication entre des personnes de cultures différentes. C'est une étape assez difficile à surmonter mais au final, quand il est dépassé, la véritable joie d'une famille peut alors se percevoir et se dire que cela valait quand même le coup.

Au final, j'ai plutôt bien aimé car c'est un sujet peu abordé et sans doute très difficile à aborder. J'ai apprécié l'honnêteté de la démarche également. Il y a eu beaucoup de tristesse mais pour un résultat qui en valait la peine.
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Roman graphique très émouvant qui met en lumière une histoire d'adoption en double culture.
Cette histoire, c'est celle de l'auteur, Andrea Ferraris et de sa conjointe, Daniela. Ceux-ci ne pouvant avoir d'enfant et désirant fonder une famille, décident d'affronter la jungle des processus et de vivre pleinement leur karma.
Tout commence par leur mariage, les visites d'inspection, les délais administratifs pour finalement, 6 ans après la décision d'adopter, recevoir l'appel de l'agence.
Une petite fille de 4 ans attend pour une adoption.
Une petite fille avec un adorable petit visage.
Une petite fille abandonnée ou perdue par ses parents dans la gare d'Andheri à Bombay.
Elle s'appelle Sarvari.

Le choc culturel est immense. Déjà pour l'auteur, prendre l'avion est une épreuve. Il raconte leur arrivée dans cette ville de 18 millions d'habitants. La rencontre avec la petite fille, la douleur de ne pouvoir communiquer… quel traumatisme pour Sarvina et d'abnégation pour les parents.

J'ai tout aimé de cet album. Les dessins sont tellement beaux, avec les références des divinités indoues. Les couleurs vives lors de l'arrivée en Inde contraste avec les couleurs sobres du début, la période d'indécision. Je lève mon verre de « Gimlet façon Chandler » à l'originalité du traitement d'une aventure hors du commun. Je recommande chaudement cet album à tous!
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L'adoption est un sujet maintes fois traité, avec son lot de lieux communs ou de banalités, de pathos et de sentimentalisme. Sauf qu'ici, il s'agit d'un roman graphique et surtout, il s'agit d'une histoire autobiographique. Andrea Ferraris, auteur de BD génois quinqua, y raconte sa propre aventure, et quelle aventure humaine ! Il y a une vingtaine d'années, lui et sa femme, après avoir découvert leur stérilité, décident d'adopter. D'inviter dans leur foyer un enfant venu d'ailleurs. 

Commence alors le parcours du combattant. D'abord les questionnements, les doutes, les papiers à remplir, les interrogatoires auxquels on doit se soumettre dans ces cas-là et ensuite l'attente, insupportable. le découragement, souvent, l'espoir, toujours. L'amour surtout. Qui leur permet de tenir et de surmonter tous les problèmes, petits et grands. Il leur faudra plusieurs années avant que les services sociaux italiens leur attribuent un pays d'origine pour l'enfant : l'Inde.

Puis l'attente encore. Ferraris raconte par le menu par quoi ils vont devoir passer et comment ils vont faire LA rencontre de leur vie. Ce qui est beau et touchant dans ce roman graphique, c'est la simplicité du récit, les petites touches d'humour, les petits détails qui semblent insignifiants mais qui disent tout. La première photo de Sarvari, 4 ans, les premiers pas en Inde, à Bombay, la découverte d'un autre pays et ses étrangetés, la barrière de la langue. Ferraris ne cherche pas à nous attendrir en arrangeant les choses ou en les scénarisant pour faire joli, il décrit tout sans tabou : la petite qui se renferme sur elle-même, l'impossibilité de l'apprivoiser pendant longtemps, le choc des cultures, les douleurs de la fillette, le deuil de ses amis, de son pays, et la souffrance de ses nouveaux parents, impuissants. Dans un film américain, on aurait un déclic, un sauveur, et Sarvari tomberait sous le charme d'Andrea et de sa femme Daniela en deux coups de cuillère à pot ! Pas ici où on est dans le réalisme pur et dur. le processus est lent, fastidieux. Sarvari ne comprend rien à ce que disent Andrea et son épouse, leur langue lui évoque le bourdonnement d'un moustique... Et puis peu à peu, la fillette va se laisser faire et apprendre à aimer son nouveau foyer, dans la douceur, et la lenteur, pas à pas...

Ce roman graphique est un énorme cri d'amour et une vraie pépite ! Un petit bijou de délicatesse et d'émotion à lire d'urgence !
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Aujourd'hui, avoir profiter de la vie comme un joyeux célibataire, avoir fait le tour des petits plaisirs quotidiens d'une belle vie, avoir rencontrer une jolie fille et … avoir trente ans … se rendre compte que le temps passe vite … avoir peut être comme une envie d'autre chose !
Imaginer avoir un enfant, devenir père,
Mais comment faire quand les mécaniques sont un peu constipées !
Réfléchir alors à un long parcours vers l'adoption … vu les délais, il y a du temps pour mûrir ce projet à deux !
Voilà le scénario de ce roman autobiographique, il est accompagné par une illustration qui ne m'a pas séduite de prime abord, les personnages représentés un peu trop simplement, les à côtés un peu trop fantaisistes, puis les personnages devenant attachants, on se retrouve à aimer les croquis précis et colorés.
Il faut un certain temps pour comprendre le titre … s'imaginer une plongée seule dans un univers mystérieux, au milieu d'inconnus, ne sachant pas décoder les gestes des uns et des autres, ne comprenant rien de tous ces bruits … alors on ferme les yeux et on entend résonner dans notre tête comme un bourdonnement …..
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Celui-là, je l'ai acheté complètement par hasard. Je fouillais les rayons d'une boutique d'occasion et celui m'a interpellé avec sa couverture et son résumé.

Andrea Ferraris nous raconte comment, avec sa femme, ils en sont venus à la décision d'adopter, puis à l'adoption de leur petite Sarvari. J'ai trouvé ce récit très touchant. Ce qui m'a le plus marqué, c'est les difficultés de communications et d'intégration rencontré lors de l'adoption. En effet, ils sont allés en Inde pour adopter Sarvari et y sont resté quelques jours/semaines afin qu'elle s'habitue à eux en douceur. Mais finalement, ce n'est jamais doux et facile de se séparer des personnes qui nous ont élever les premières années de notre vie. Il y avait aussi un gros problème de communication, de langue entre eux et la petite. C'est la première fois que je lis un roman graphique sur ce sujet et ses obstacles et j'ai donc beaucoup apprécié.

Je recommande aux personnes qui s'intéresse à l'adoption ou juste qui aiment les autobiographies

4/5
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critiques presse (3)
Bedeo
24 août 2021
Fresque autobiographique d’un chapitre d’une vie, centrée sur ce choix de l’adoption, Le bourdonnement d’un moustique fourmille d’émotions à fleur de peau et donne à lire un moment de courage et d’amour véritables.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
23 août 2021
Parfois drôle, souvent émouvant, Le Bourdonnement d’un moustique est un récit métaphorique et sensible, plein d’émotions. Il déploie surtout une remarquable intelligence du propos, grâce à un dessin qui apporte des qualités parfaitement complémentaires à la narration. Une très belle leçon de bande dessinée !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
20 août 2021
Une belle histoire vraie, agréablement racontée et mise en images, Le bourdonnement d’un moustique est une lecture immensément humaine ne cachant rien des défis posés par l’adoption à l'international.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un enfant ?
Moi ?
La probabilité que cela se produise existait, évidemment, mais elle me semblait être exactement la même que celle de me retrouver à la tête d’une mission pour mars.
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Les chiens sont la réincarnation des anglais, c'est pour ça qu'ils sont traités durement en Inde.
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SE SONT ÉCOULÉS SIX ANS DEPUIS LA DÉCISION D'ADOPTER.
TROIS ANS DEPUIS LE MARIAGE.
HUIT MOIS DEPUIS L'AGRÉMENT.
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