Le sexe se vendait aux quatre coins de Paris et il se vendait bien. L’amour vénal passait pour un moindre mal pourvu qu’on le réglementât. Il permettait aux pauvres, que leur absence de moyens écartait du mariage, d’assouvir l’urgence de leurs besoins, de leurs désirs. Il permettait aussi à des filles faméliques, jetées sur le trottoir par une grossesse malvenue ou par des parents sans le sou, de survivre tout en épargnant aux femmes mariées la lubricité des puissants.