Deux familles, assez semblables, vu la tranquillité et l’aisance de leur quotidien, leur loyauté sans reproche à l’égard de cet Empire ottoman dont elles se considéraient comme sujets fidèles et respectueux. Au fond, cette question ne se posait même pas : la terre où vivaient ces familles arméniennes appartenait à leurs ancêtres depuis des temps immémoriaux et c’était plutôt la présence des Ottomans qui aurait pu être jugée bien plus récente et clairement accaparatrice. »