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EAN : 9782246826576
216 pages
Grasset (06/01/2021)
4.07/5   498 notes
Résumé :
A travers l’histoire d’une amitié adolescente, Makine révèle dans ce véritable bijou de littérature classique un épisode inoubliable de sa jeunesse.
Le narrateur, treize ans, vit dans un orphelinat de Sibérie à l’époque de l’empire soviétique finissant. Dans la cour de l’école, il prend la défense de Vardan, un adolescent que sa  pureté, sa maturité et sa fragilité désignent aux brutes comme  bouc-émissaire idéal. Il raccompagne chez lui son ami, dans le quar... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (104) Voir plus Ajouter une critique
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Le narrateur se souvient de ses treize ans, lorsqu'il vivait dans un orphelinat en Sibérie. En cette année 1973, il s'était lié d'amitié avec un adolescent, Vardan, dont la maturité et la fragilité déclenchaient les persécutions de ses congénères. Cet ami habitait le « Bout du Diable », un misérable quartier de laissés-pour-compte. S'y était établie une petite communauté arménienne, venue du Caucase soutenir des proches arrêtés pour subversion séparatiste et anti-soviétique parce qu'ils avaient créé une organisation clandestine pour l'indépendance de l'Arménie. Ces gens ne restèrent que quelques semaines, le temps d'un procès qui devaient condamner les prisonniers au goulag. Mais pour le narrateur, jamais ne s'effacerait la nostalgie de cette amitié bien vite perdue, qui l'avait irrémédiablement transformé. Des décennies plus tard, son récit fait revivre ce Vardan que la « maladie arménienne », alors incurable, avait prématurément mûri, et ses proches, inoubliables et tragiques figures du drame arménien, qui l'avaient si chaleureusement accueilli.


Magnifique hommage à son ami disparu et aux Arméniens, « ces copeaux humains, ces vies sacrifiées sous la hache des faiseurs de l'Histoire », ce roman autobiographique n'évoque le génocide d'une part, les persécutions soviétiques d'autre part, qu'avec la plus grande pudeur, d'une manière quasiment toujours indirecte. Une vieille photo de famille, une curieuse poupée aux mains jointes, un vol d'oiseaux migrateurs aperçu de la lucarne d'une cellule… : ces bribes d'humanité forment la trame d'une narration tissée autour de vestiges, de ce qui a survécu à la tourmente et qui laisse entrevoir en creux toute la violence et la furie destructrice desquelles elles réchappent. Ainsi, refusant tout apitoiement, le récit assemble les instants de beauté pure, éphémères mais lumineux, ceux que les survivants, mais aussi un adolescent condamné par la maladie, désignent à l'attention du narrateur, changeant à jamais son regard sur le monde et sur la vie.


Profondément touchant dans sa manière de maintenir l'émotion à distance, le texte est souvent d'une grande beauté, soulignée par la facture classique et soignée de son style. Dans cet univers crépusculaire nimbé du désespoir le plus noir, surgit une étonnante lumière, celle d'un humanisme malgré tout irréductible, qui adoucit la tristesse douce-amère de cette histoire et lui donne une portée universelle.


Un roman magnifique, pudique et respectueux hommage aux Arméniens, mais aussi touchante ode aux valeurs humaines. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Le pensionnaire d'un orphelinat découvre avec Vardan, un jeune Arménien qu'il protège de la cruauté de leurs camarades, un monde insoupçonné. Celui de familles arméniennes venues du Caucase lointain soutenir leurs prisonniers politiques accusés de propagande nationaliste, subversion séparatiste et de complot par le régime soviétique. C'est là, dans ce quartier du Bout du diable dominé par l'ombre de leur prison, que le narrateur en visite chez son ami malade fait la connaissance de sa mère et de son « royaume d'Arménie » réduit à pièce. Un lieu où il revient écouter Vardan lui raconter l'histoire tourmentée des Arméniens. Mais aussi pour apercevoir Gulizar, une attirante jeune femme...

Un récit qui ne manque pas de charme même si par une écriture très construite et trop lisse, il est peu incarné. Makine semble avoir été moins habité pour cette nouvelle incursion dans sa Sibérie natale. Comme si le temps passé avait estompé les couleurs de sa rencontre avec le peuple arménien, l'amour et la belle amitié de ses jeunes années, pour n'en laisser qu'un souvenir agréable mais un peu aride. Mais peut-être est-ce là le but de l'auteur, raconter l'effet du temps sur ses souvenirs : « La force de ces souvenirs ne m'empêcha pas de constater l'effacement de la brève histoire qui avait transcrit dans nos coeurs la naissance et la disparition du « royaume d'Arménie ». Parfois, comme longtemps après un naufrage, un fragment de ces journées d'automne refaisait surface, déjà lissé par l'indifférence de ceux qui ne les avaient pas connues. » Dans ce cas, L'ami arménien est une vraie réussite.

Challenge MULTI-DÉFIS 2021
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D' Andrei Makine , je n'ai lu qu'un seul livre jusqu'à aujourd'hui " le Testament français". le dit Testament étant sa grand-mère française qui lui apprit cette langue devenue sa langue littéraire, une grand-mère qui s'avéra par la suite d'ailleurs probablement inventée, ayant avoué dans un interview qu'il avait appris le français avec un ami. Un livre qui m'avait paru creuse, fade, où personnellement je n'ai rien ressenti. Quand à la prose trop parfaite. académique, sans saveur.
Je ne l'ai plus relu, jusqu'à ce livre qu'une amie m'a chaudement recommandée et que les éditions Grasset ont eu la grande gentillesse de me l'envoyer.
Le sujet traite de deux adolescents, le narrateur ( qui n'est probablement pas Makine, une fois encore) un orphelin de treize ans qui va se lier d'amitié avec Vardan, un jeune garçon arménien en exil d'un an son aîné. Les ressentis, le peu d'événements qui se passent dans cette bourgade de Sibérie sont, sans aucun doute bien écrits, bien décrits, rien à dire. L'idée essentielle du livre, le passé qui nous échappe mais que tant que nous ne sommes pas disposés à l'oublier ,“....rien ne disparaîtra”, est subtilement exprimée. Comment ne pas penser au moulin à café de Tokarczuk, quand Vardan prononce ces paroles à propos de la cafetière de sa mère. Mais finalement mon ressenti d'une histoire inventée parachutée en Russie, qui aurait très bien pu se passer en France est plus fort. Les deux garçons sont trop précoces pour leurs âges dans leur façon philosophique de prendre et appréhender la vie, et la prose trop parfaite, trop élaborée . Makine brasse large, y rajoutant le génocide arménien qu'ici n'a rien à voir avec l'exil de Vardan, mais avec deux photos ajoutées, il renforce le drame présent, en lui inventant ces familles massacrées par les Ottomans. Il en remet une couche avec le conflit armeno-azarbaidjané , revenu dans l'actualité l'an dernier, et en final nous joue le nostalgique de l'antan. Tout est esquissé, sans vrai consistance. Je n'y ai décelé aucune âme russe ni l'avait décelée dans le précèdent lu , bien que c'était plus récent relativement à son exil de Russie. Je respecte tous les avis élogieux sur son compte, mais pour moi avec ce deuxième livre, Makine est un russe qui veut être à tout prix français , ayant fait de la langue française la patrie de son oeuvre littéraire tout en exploitant sa vraie origine, apparemment son unique capital, La Russie. Ce dernier n'étant devenu qu'un parfum lointain qui apporte à cette histoire romanesque qu'un peu d'exotisme.

“Honteux de ce qu'il voit dans la journée, le soleil se couche en rougissant.”



Un grand grand merci aux Editions Grasset et NetGalleyFrance pour l'envoie de ce livre que sinon je n'aurais jamais lu.
#L'amiarménien#NetGalleyFrance
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Andreï Makine, je le porte dans mon coeur, dans mon sein littéraire devrais-je dire, depuis plus de 30 ans, depuis son premier roman :La fille d'un héros de l'union soviétique.
Ce n'est rien que de dire que cet homme porte en lui, la douceur, la nostalgie, l'écriture de la vie, de sa Sibérie natale, de ce pays dont il s'est exilé, aujourd'hui appelée Russie.
L'ami arménien nous plonge dans une histoire d'amitié entre deux adolescents aux seuil des émois amoureux que ne connaîtra jamais Vardan, cet ami arménien atteint du " mal arménien".
S'agit-il d'une tuberculose ou de cette nostalgie décrite sous ce doux vocable de " royaume d''Arménie". Ce livre par petites touches nous révèle cette Arménie riche culturellement de son passé et tant meurtrie par le génocide perpétré à l' encontre de son peuple en 1915.
Cette amitié, André Makine n'en sortira pas indemne. À la mort de son ami , il écrira :
"La peine que j'éprouvais n'était pas très éloignée du désir de ne plus exister... non pas dans un suicide mais dans un miraculeux retrait de ce monde-là et une nouvelle présence sous un autre ciel, là où j'avais entendu, un soir, le froissement des ailes que laissait dans l'air un vol de migrateurs"
Andreï Makine, un grand merci, j'espère pouvoir vous rencontrer un jour dans une librairie et vous dire l' immense tendresse que je porte à vos livres et à votre écriture.
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Quand Vardan débarque sur les bords de l'Iénisseï à l'école fréquentée par le narrateur, il ne se doute sûrement pas que ses yeux « au dessin trop beau pour un garçon » et sa « complexion malingre » sujet à la « maladie arménienne » lui vaudront le déchaînement de haine des petits mâles locaux, le jugeant par dessus tout « pas normal ». Il faut dire que l'idéal en Sibérie, c'est celui du « projet messianique d'homme nouveau » de la fin des années 60, « une belle créature musclée, radieuse, ne doutant de rien ». Il y en a tout de même un, le narrateur, prompt à le prendre en défense du haut de ses 13 ans intrépides, grâce au fouet de sa ceinture renforcée aussi. L'occasion pour lui de découvrir le quartier du « Bout du Diable » et de s'immerger dans la communauté s'y étant réfugié, à l'ombre d'une prison en surplomb des esprits, dont les arméniens se sont rapprochés dans l'attente pour leurs parents enfermés là d'un jugement, le plus souvent synonyme de Goulag.
C'est dans le récit nostalgique de cette amitié et de la découverte de ce petit monde arménien que nous embarque le narrateur quelques décennies après. Les personnages y sont cabossés, pimentés. du professeur de géométrie à Sarven avec son banc et son cadran solaire, en passant par Chamiram la maman de Varan aux photos mystérieuses, ou même la soeur dont le narrateur est secrètement amoureux, ils nous entraînent dans des situations épiques dessinant un « Royaume d'Arménie » en souffrance, où se développe un noyau de tendresse et d'entraide. Makine excelle à nous le faire ressentir, dans une prose cristalline, limpide et ciselée, qui saisit le glacial tout en nous réchauffant le coeur.
Mais par dessus tout, ça semble bien être le lien entre Vardan et le narrateur le véritable moteur du livre. Des précédents romans d'Andreï Makine, on se souvient de la double poursuite enchâssée dans la taïga de « L'archipel d'une autre vie », de la mise en abyme d' « Au-delà des frontières », mais aussi du propre double de l'auteur sous le pseudo de Gabriel Osmonde. Un auteur qui semble explorer de nouveau la notion de double, cette fois-ci sous la forme initiatique d'un alter ego transcendant, agissant comme un catalyseur : « Je me sentais, désormais, non pas davantage instruit mais étonnamment attentif à cette mystérieuse possibilité de m'écarter de ce que tout le monde prenait pour la seule et unique voie admise. Oui, la possibilité de m'en décaler - et de « sortir du cercle dessiné sur l'asphalte ». Quitte à être traité de « pas normal »
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critiques presse (2)
LaPresse
15 mars 2021
Même si L'ami arménien relate un souvenir de jeunesse d'Andreï Makine, il y a quelque chose qui résonne profondément aujourd'hui dans ce livre d'amitié, de rencontre avec l'autre et de solidarité.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LaCroix
18 janvier 2021
À travers le personnage d'un adolescent d'Arménie figé en Sibérie vers 1970, Andreï Makine continue d'explorer la magie à l'oeuvre sous la chape soviétique.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (215) Voir plus Ajouter une citation
Purgeant sa peine de vingt ans, dans un camp à l'est de la Sibérie, il coupait de gros troncs de mélèzes et de bouleaux, au fin fond de la taïga, armé comme tous ses camarades d'une scie et d'une hache. La chute d'un arbre fit tomber un nid d'oiseau où, au milieu d'une bouillie d'oeufs éclatés, un seul se trouvait intact. Il le ramassa et en rentrant dans sa baraque, le montra à ses codétenus. Le rêve un peu fou de conserver cet oeuf miraculeusement épargné les enflamma. A tour de rôle, pour ne pas l'écraser, ils le portèrent sous l'aisselle et, la nuit, à tour de rôle, ces "couveurs" attachaient un bras à leur poitrine, évitant ainsi un faux mouvement... Quelque temps plus tard, un oisillon en sortit et fut nourri du pain mâchouillé puis de grains ramassés dans la forêt. Un jour, il vola - d'abord, d'un grabat à l'autre, puis à travers la baraque et enfin, s'échappant dehors, il dépassa les lignes de barbelés et le surplomb sinistre des miradors, se perdant dans l'éblouissement bleu au-dessus de la taïga...
L'homme au nez balafré murmura la fin de son récit : "Je me dis parfois que c'était peut-être ça, la seule vraie victoire de ma vie."
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Ce monde nouveau, de plus en plus envahissant et « mixé », de la Sibérie à New York, n’aurait plus trouvé un pouce de terre pour abriter la petite cohorte d’exilés, avec leurs souvenirs, leurs espoirs et ces deux photos de famille dans la chambre où Vardan dormait sur son lit fait de valises. Du haut de l’ancien rempart, les mots d’ordre publicitaires enjoignaient de consommer à l’infini, d’assouvir une multiplicité de désirs immédiats, de changer continuellement de « localisation », de brasser les cultures, de célébrer les exotismes.
En marchant sur les lieus des temps disparus, je me demandais ce qu’il y avait d’exotique dans la vie de Vardan et la mienne, en ces années de l’empire communiste finissant. Une grande ville sibérienne, un quartier miséreux d’où l’on sortait rarement et, derrière le rempart – ces fenêtres quadrillées d’épais barreaux, l’antichambre des camps. Cette existence ne pouvait paraître que monstrueusement exiguë aux humains d’aujourd’hui, fiers de leur « citoyenneté mondiale » et ne jurant que par la « culture-monde ».
Pourtant, cette modernité-là qui se prétendait unie par la connexion de tout et de tous s’enfermait, en réalité, dans une surdité progressive.
Surtout, au regard de ce que Vardan m’avait montré, un jour, à travers les visées de notre cube de contreplaqué : cette main derrière les barreaux de fer – un prisonnier qui essayait d’ouvrir une petite fenêtre étroite de sa cellule. Brièvement, nous entrâmes avec lui dans une communion que la « connectivité » la plus sophistiquée n’atteindra jamais.
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« Il m’a appris à être celui que je n’étais pas. »

Dans ma jeunesse, j’exprimais ainsi ce que la rencontre avec Vardan m’avait fait découvrir de mystérieux et de paradoxal derrière le manège du monde.

À présent, j’y vois non pas d’obscures énigmes et d’étonnants paradoxes, mais cette vérité simple que, grâce à lui, j’avais fini par comprendre : nous nous résignons à ne pas chercher cet autre que nous sommes, et cela nous tue bien avant la mort – dans un jeu d’ombres, agité et verbeux, considéré comme unique vie possible. Notre vie.



Ce soir-là, il parlait d’une voix calme et lente, tel un écho affaibli par une très grande distance. Sa voix habituelle. Pourtant, ce qu’il disait semblait friser la folie. Ou bien voulait-il se moquer de moi ? J’avais eu parfois cette impression au début de notre amitié.

« Tu veux que je touche le ciel ? Comme ça, avec mes doigts… »

Je secouai la tête, laissant entendre un esclaffement de défi. Vardan leva sa main et se figea pendant quelques secondes, le temps que je puisse apprivoiser sa vérité. Voyant que je ne comprenais toujours pas, il expliqua sans réussir à dissimuler sa propre sidération tant le fait lui paraissait incroyable :

« Là, à notre hauteur, c’est le même air qu’au milieu des nuages, n’est-ce pas ? Donc, le ciel commence à partir d’ici, et même plus bas, tout près de la terre – en fait, sous nos semelles ! »

Désemparé par son raisonnement, je faillis plaider la différence entre les couches d’atmosphère, leurs multiples strates ordonnées selon un étagement dont nous étudiions la graduation dans nos cours de sciences naturelles. Tous ces cirrus, nimbus et autres altocumulus…
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Deux familles, assez semblables, vu la tranquillité et l’aisance de leur quotidien, leur loyauté sans reproche à l’égard de cet Empire ottoman dont elles se considéraient comme sujets fidèles et respectueux. Au fond, cette question ne se posait même pas : la terre où vivaient ces familles arméniennes appartenait à leurs ancêtres depuis des temps immémoriaux et c’était plutôt la présence des Ottomans qui aurait pu être jugée bien plus récente et clairement accaparatrice. »
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Quant à moi, l'apparition de cette jeune femme vêtue de noir, puis son effacement à la croisée des ruelles, dans cet instant qu'elle rendait unique, devenait l'aveu de tout ce que je pouvais imaginer derrière l'expression "tomber amoureux", ou plutôt de tout ce qui dépassait, démesurément, définitivement, ces mots banals. Admiration, adoration, coup de foudre, émerveillement, tout cela, dans son abstraction livresque, n'avait aucun rapport avec ce que j'éprouvais. La seule empreinte de ses souliers laissée dans la poussière le long de la voie ferrée abandonnée - cette marque fine et délicatement imprimée - me déplaçait dans un univers où chaque objet espérait recevoir un autre nom.
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Vidéo de Andreï Makine
Augustin Trapenard reçoit Andreï Makine, écrivain, académicien, pour "L'Ancien Calendrier d'un amour", édité chez Grasset. Ce titre énigmatique fait référence à une "parenthèse enchantée" pendant laquelle Valdas et sa bien aimée peuvent vivre "en dehors de la comédie humaine" entre l'ancien calendrier de la Russie et le nouveau.  En effet, le livre raconte l'histoire d'un jeune aristocrate russe embarqué dans le tourbillon de la révolution de 1917 qui finira sa vie en France. L'homme fera l'expérience de l'amour et ne cessera jamais d'oublier celle qu'il a aimé. Son histoire c'est aussi l'histoire d'un exil, un exil qui rappelle celui connu par l'auteur. 

Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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