Angi Morgan

Ses lèvres douces s’entrouvrirent sous la pression des siennes. Jamais il ne se lasserait de l’embrasser. C’était étrange, cette impression d’être pleinement satisfait et de néanmoins vouloir toujours davantage. Un conflit qu’il n’avait encore jamais éprouvé.

Allongée sur la civière, elle croisa le regard de Jesse.
Rien ne serait plus jamais comme avant, entre eux. Leur amitié avait pris un tournant, et ils ne pourraient plus revenir en arrière.
C'était fini.
Tout était fini.

Il glissa une langue chaude entre ses lèvres pour prendre ce qu'elle était toute prête à lui accorder. Ce baiser comblait un vide dont elle avait toujours connu l’existence sans vouloir se l'avouer.
Ce n'était pas le moment.
C'était impossible... Mais parfait.

Confidence. He could hear his dance instructor shouting across the room. Half the battle of leading a woman backward in front of a couple of hundred people was the confidence that he didn’t look like a dork.

Malheureusement, entre la raison et les impulsions, il y avait un monde.

He waited. If there was one thing he’d learned after a year of therapy, it was that whoever was asking the questions waited until they were answered. You couldn’t rush a conversation.

He could tell. He’d always been able to read her, especially when something was wrong. If only he could talk through a problem as well as he could spot one.

My grandmother said everything could be fixed with a good cup of cocoa (…)

Another saying of his grandmother’s popped into his head. Bargain with the devil – or his agents – and you’re gonna get burned.

No one could protect her heart from the man in her arms. He’d stolen it straight from the protection of her chest.

It was easy to believe the past had no longer control over her life.
Fantasy is easy.
Reality is not.

L’amour était pour les faibles, pour ceux qui n’avaient rien trouvé de plus intéressant à faire que se conformer à une existence monotone.

Un héros, dans son genre, Ted Hopkins. Décoré à plusieurs reprises, aussi respectable que respecté… Du moins avant qu’il rencontre la femme de sa vie et la tue. Avant qu’il s’emploie à faire de son fils un chasseur chevronné.
Et avant que l’élève dépasse le maître dans tous les domaines.

Ça ne va pas être facile, de rentrer à pied, surtout sans chaussures.

Personne ne connaissait son nom. Il avait toujours fait en sorte qu’on ne puisse pas l’identifier ; il avait pris des précautions, des tonnes de précautions. C’était bien simple : même les gens à qui il vendait ses services ignoraient tout de lui. Et c’était aux flics, à qui il échappait depuis si longtemps, qu’il devait le sobriquet de « tueur aux yeux de serpent ».

Il croyait en une force supérieure. Il pensait qu’il serait puni, lui aussi, pour ses péchés, mais cela ne l’empêchait pas de mettre un point d’honneur à s’acquitter des sales besognes qu’on lui confiait.

— Parle-moi. Dis-moi tout ce qui te passe par l’esprit. Je t’aiderai, Jo, je te le promets.
Oui… Levi, le marshal, était sincère quand il lui promettait de la protéger contre ceux qui voulaient la voir morte. Mais qui protégerait son cœur contre Levi, l’homme ?