Mary a brutalement perdu sa fille et ne sait plus trop où elle en est. Alors qu'elle s'enlise dans la dépression, elle va suivre le conseil de sa mère, avec qui pourtant elle ne s'entend pas. Mary va apprendre à tricoter pour s'évader, pour tenir à distance les pensées qui tourbillonnent et les gens trop compatissants qui accentuent son mal-être. Ce roman parle de deuil, de dépression, mais aussi de reconstruction.
J'avais envie d'une lecture réconfortante, quelque chose de simple, de doux. Alors j'ai ouvert ce livre, parce que je suis une tricoteuse et que je pensais que cette histoire serait amusante et légère, reposante. Je lis rarement les quatrièmes de couverture… « Oh non », me suis-je dit alors qu'entamant le premier chapitre je tombai sur cette maman endeuillée. Je n'avais pas envie de lire l'histoire de Mary, pas envie de porter le poids de son chagrin de papier.
Pourquoi suis-je passée outre ? Je ne le sais pas trop moi-même. Peut-être parce que petit à petit je me suis sentie proche de Mary pour diverses raisons et que cela a perduré dans les premiers chapitres. Après, j'étais lancée…
La forme du récit rappelle un peu L'école des saveurs d'Erica Bauermeister. On découvre les personnages secondaires au fur et à mesure. Ce roman ressemble à un tissage dont Mary serait la chaîne. Sur sa propre histoire s'entrecroisent les fils de ses camarades du cercle de tricot. Ils sont la trame de l'ouvrage, lui apportent de la couleur, de la texture, une raison d'être, faisant ressortir ses propres peines en la confrontant aux leurs.
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