Parfois, dans la nuit noire,
Je me prends à rêver,
Le cœur rempli d'espoir,
D'un embryon lové.
Oubliant le malin
Logé dans mon bassin,
Je rêve d'une grande famille,
Sur un joli dessin.
Réveillée par mes peurs,
Je me laisse submerger,
Par la peine, la douleur,
De ne pouvoir créer.
Tu vis avec des chaînes
Que tu as toi-même passées
A tes poignets.
Tiraillée entre passé et futur
Je fuis mon présent
L'insatisfaction me ronge
Le corps et l'esprit.
L'incertitude guette l'espoir.