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EAN : 9782322503988
116 pages
BoD books on demand (17/10/2023)
5/5   2 notes
Résumé :
Les graines doivent développer leurs racines
Avant de laisser leurs feuilles s'épanouir.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Dès les premiers mots, j'ai été happée par un tourbillon d'émotions. C'était comme une reconnaissance, tant les mots auraient pu être les miens. Et il m'est difficile d'écrire sur ce magnifique recueil que je viens de lire, comme s'il n'était pas complètement possible de décrire tout ce que mon coeur a vécu pendant cette lecture. C'est assurément un coup de coeur et un livre que je vais garder près de moi pour m'y replonger.

Au fil des pages, c'est tout un chemin qui se met en place, une lutte afin de relever la tête et se sentir plus forte. Quatre phases nous guident à travers les poèmes : sombrer, lutter, espérer et accueillir. Comme la vie que l'on traverse avec ses angoisses et ses bonheurs.

Comme il est bon de lire des mots qui me font tant écho ! Et en même temps, parfois l'émotion est tellement forte que ça en est douloureux. Je pense qu'à certains moments, le titre a pris tout son sens, j'ai réellement eu l'impression d'accueillir des sensations trop grandes pour moi, trop fortes. Mais finalement les mots me permettaient surtout d'être face à moi-même.

Je ne peux pas vous promettre que ces poèmes seront autant un coup de coeur pour vous que pour moi mais je vous souhaite fortement d'être émue et bousculée comme je l'ai été. Anne Monneau est une autrice que j'ai découverte il y a quelques mois avec son recueil de nouvelles qui m'avait déjà touchée mais ici, c'est encore un niveau au-dessus. Je suis ravie d'avoir trouvé une écriture qui percute ma sensibilité pour finalement l'apaiser.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Parfois, dans la nuit noire,
Je me prends à rêver,
Le cœur rempli d'espoir,
D'un embryon lové.

Oubliant le malin
Logé dans mon bassin,
Je rêve d'une grande famille,
Sur un joli dessin.

Réveillée par mes peurs,
Je me laisse submerger,
Par la peine, la douleur,
De ne pouvoir créer.
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Tiraillée entre passé et futur
Je fuis mon présent

L'insatisfaction me ronge
Le corps et l'esprit.

L'incertitude guette l'espoir.
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Tu vis avec des chaînes
Que tu as toi-même passées
A tes poignets.
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