Puis les sanglots et les larmes s'apaisèrent et l'étreinte des frères se relâcha. Micha recula pour s'essuyer le visage avec un pan de sa chemise. Brisé par le vin et l'émotion il avançait de biais, tel un ours. Nathalie, encore sous le choc de ces récits, lui tendait son mouchoir. Micha contempla avec curiosité le joli petit morceau de soie brodée aux initiales de sa belle-soeur et le lui rendit.
- C'est une nappe qu'il me faudrait, dit-il.