Annie Pullen Sansfaçon

Par ailleurs, nos recherches au Canada et en Suisse démontrent qu'il existe au moins trois parcours identitaires chez les jeunes trans, et que ceux-ci sont dynamiques et fluides, renforçant ainsi l'idée qu'il n'est ni possible ni souhaitable de tenter d'identifier avec certitude l'identité de genre qui se développerait dans le futur. l'approche transaffirmative favorise donc l'acceptation et la reconnaissance de l'enfant au moment présent, dans son identité authentique, et ce, selon son propre rythme. Il s'agit d'une approche qui favorise l'exploration de soi et des possibles.
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Or, si on ignore si détransitionner peut être particulièrement difficile pour un enfant qui s'avérera plus tard être cis, on sait que retarder une transition chez un enfant qui veut transitionner est dommageable. Décourager la transition sociale en l'absence de preuve claire de l'impact néfaste de la détransition revient à accorder davantage de poids à un mal hypothétique par rapport à un mal connu et réel.
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Vouloir éliminer les personnes trans pour éviter la transphobie perpétue l'idée qu'être trans est indésirable.
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