Nationalité : Pérou
Né(e) à : Lima , le 27/12/1942
Mort(e) à : Lima , le 6 octobre 2012
Biographie :
Antonio Alfonso Cisneros Campoy, né à Lima le 27 décembre 1942 et mort le 6 octobre 2012, est un poète et écrivain péruvien.
Antonio Cisneros suit ses études à l'université nationale principale de San Marcos et à l'université pontificale catholique du Pérou à Lima entre 1960 et 1965. Il obtient un doctorat de lettres en 1974. Il a trois fils et cinq petits-enfants.
Il appartient à la « Génération de 60 », ensemble d'artistes marquant la littérature péruvienne des années 1960. Il est considéré comme le plus connu des poètes péruvien de ce groupe.
Il a enseigné dans de nombreuses universités péruviennes, mais aussi américaines et européennes. Il a animé des émissions radiophoniques et télévisées, et a écrit de nombreux articles dans les revues. Il est actuellement directeur du Centre culturel Inca Garcilaso, pour le compte du Ministère péruvien des Affaires étrangères.
Les poèmes de Cisneros se caractérisent par de fréquentes références à son temps, tant concernant la littérature, la culture que le mode de vie, dont il se sert de base de réflexion. Il en tire un dans un style ironique des œuvres nombreuses et appréciées. Ses poèmes sont traduits en quatorze langues, dont le chinois, le grec et le japonais.
Prix national de poésie du Pérou, 1965.
Prix Casa de las Américas en 1968.
Prix Rubén Darío en 1980.
Prix interaméricain de la culture Gabriela Mistral en 2000.
Ordre du Mérite culturel de Hongrie en 1990.
Prix ibéro-américain de littérature José Donoso, Santiago du Chili, en 2004.
Chevalier des Arts et des Lettres de France, en 2004.
Prix des poètes du monde latin Víctor Sandoval, Aguascalientes, Mexique, en 2009.
Prix ibéro-américain de poésie Pablo Neruda, Chili, en 2010.
REQUIEM
A las inmensas preguntas celestes
no tengo más respuesta
que comentarios simples y sin gracia
sobre las muchachas
que viven por mi casa
cerca del faro y el malecón Cisneros.
Y no pretendan ver
en la cháchara tonta esa humildad
de los antiguos griegos.
Ocurre apenas
que las inmensas preguntas celestes
sacan a flote
mi desencanto y mis aburrimientos.
Que a la larga
me tienen dando vueltas
como un zancudo al final de la tarde.
Haciendo tiempo,
mientras llega la hora de oficiar
mis pompas funerarias,
que no serán gran cosa
por supuesto.
En estos tiempos malos bastará
con una mula vieja
y un ánfora de palo
brillante y negra
como el lomo mojado de un delfín.
¡Ah las preguntas celestes!
Las inmensas.