Pris d’un mysticisme juvénile, il décida de ne recourir à aucune pratique manuelle pour soulager la fidèle et croissante érection qu’il dissimulait le jour […] et qu’il combattait la nuit jusqu’à la torture. Un romantisme bien pardonnable le faisait s’imaginer qu’à chaque fois qu’il frappait une métaphore, qu’il poussait un soupir, qu’il rêvait de la langue de la fille contre son oreille, entre ses jambes, il forgeait une force cosmique qui nourrissait son sperme. Ainsi pourvu d’hectolitres de cette substance bonifiée, viendrait le jour où il ferait léviter de bonheur Beatriz Gonzalez…