Après avoir vogué pendant des jours et des nuits, j’ai compris que l’Occident n’a pas de limites mais qu’il continue à se déplacer avec nous, et que nous pouvons chercher à l’atteindre aussi longtemps que nous voulons sans jamais y parvenir. Il en est de même de cette mer inconnue qui s’étend au-delà des Colonnes d’Hercule, sans fin et toujours égale, de laquelle émergent, comme l’épine dorsale d’un colosse disparu, de petites crêtes d’îles, nœuds de roche perdus dans le bleu.