Il avait passé quatre mois dans ce port et vivait maintenant à Manaos, dans l'Amazonie brésilienne. Au milieu d'une phrase, Eva sentit que, comme dans une télénovela, son destin se manifestait à ce moment là. Peut-être que ce qui pouvait la guérir de l'ennui de Bogota, de ce vide qui ne se remplissait avec rien, de ce froid qui la dévorait de l'intérieur, c'était la forêt.
(Traduction libre du contributeur, p. 55)