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Citation de Unvola


Chaque Tchéka provinciale a sa "spécialité". A Poltava on empale les détenus. A Ekaterinoslav (aujourd'hui Dniépropetrovsk) on crucifie. A Voronej on place les condamnés dans des tonneaux garnis de clous qu'on lance ensuite sur la pente d'une colline. A Kharkov on écorche vives les mains, ce qui vaut aux cachots de cette ville le surnom de "fabrique de gants".
En février Latzis s'est déplacé de Moscou à Kiev, capitale de l'Ukraine, pour y diriger personnellement la répression. Il installe dans la ville la Tchéka centrale du Midi de la Russie soviétique. On y enferme les condamnés dans des caisses où ont été placés des cadavres en putréfaction. Un survivant, nommé Nilostonski, relate dans ses Mémoires que la filiale tchékiste la plus redoutée est celle destinée aux blancs capturés les armes à la main. Cette Tchéka militaire est dirigée par des Chinois. Le patient est attaché à un pilier auquel est fixé un tube de fer dont une extrémité est appuyée contre son corps ; à l'autre on a introduit un rat. Puis on approche de l'orifice une mèche enflammée. La bête affolée cherche alors à se frayer un chemin à travers le corps du prisonnier. Celui-ci agonise, dans d'atroces douleurs, pendant des heures, quelquefois une nuit entière, avant de rendre l'âme.
(Page 60)
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