AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Aristide Barraud (17)


Chaque jeune fumant sa première cigarette devrait passer quelques heures à l'hôpital dans un service thoracique. Cela serait bien plus efficace que les photos dégueulasses d'opérations à cœur ouvert, de bouches aux chicots pourris. Un moment entouré de ces hommes zombies aux poumons de gitane maïs ferait réfléchir les plus récalcitrants. Je les entends s'arracher la gorge et cracher du sang. Je les entends vivre leurs derniers mois, regrettant peut-être ces milliers de paquets inhalés, ces milliers de clopes aspirées. La première dès potron-minet, dans le jour naissant. La dernière trop tôt dans la vie, souvent agonisant.
Commenter  J’apprécie          200
Je ne renie pas mon destin, j'en reste l'architecte.
Commenter  J’apprécie          192
"La vie est une chance, le reste du mérite." C'est grâce à ces mots, qui m'ont porté ces derniers mois, que j'ai pu rencontrer leur auteur, Oxmo Puccino
[...]
Ces derniers mois, une autre phrase d'Oxmo me suit, prend sens en moi. Je l'ai souvent en tête en me réveillant, elle m'aide dans les moments les moins évidents.

"Ce qui m'arrive de mieux, je l'ai fait exprès."

p.121 - 123
Commenter  J’apprécie          150
Je n'aime pas le jour de l'an. Le délire obligatoire, le devoir de faire la fête, tout ça... C'est bizarre de commencer l'année en étant fatigué dès le premier jour. [...] C'est bien optimiste de fêter la nouvelle année, un truc qui n'a pas encore eu lieu et qui pourrait mal se passer.
Commenter  J’apprécie          120
Je n’ai pas de haine, je ne l’ai jamais eue. La colère, ça pèse, ça ronge, ça pourrit de l’intérieur. Je n’ai pas le temps pour ça. J’ai une vie à vivre et trop de projets. (…)
Je n’ai pas de haine mais je n’excuserai jamais. Je n’excuserai jamais ceux qui ont choisi de tuer et les processus qui les ont engendrés. (…)
Dans mon cas, la vengeance est un plat qui ne se mange pas. Vos vendettas me laissent froid. (…) La haine n’apporte que des regrets et met des nuages sombres dans la tête.
Commenter  J’apprécie          110
J'entendais un accordéon qui répétait les mêmes accords, pour les passants, plus loin. Je me suis endormi en pensant que si on joue toujours les mêmes choses mais à des gens différents , on fait illusion.
Commenter  J’apprécie          90
Les attentats l'ont remuée comme peu de gens autour de moi. Un soir, elle m'a dit : "En te voyant arriver comme ça, je me suis sentie triste. Cent ans après que toute une génération d'hommes en Europe et dans le monde est allée se faire casser la gueule bêtement. Tout ça pour en arriver là, que tout recommence, que des jeunes tuent d'autres jeunes pour rien."
Commenter  J’apprécie          92
Alice passait une grande partie de sa vie sur ses mains, elle a pris une balle dans le bras.
Je courais pour gagner ma vie, j'ai pris des balles dans la cheville, la cuisse et le poumon.
C'est ma sœur qui a fait cette observation il y a quelques mois.
Aujourd'hui, dans un de ses longs messages d'amour, elle m'a dit que les épreuves les plus difficiles arrivent aux gens capables de les relever.
Ma sœur, c'est mon héros.
Commenter  J’apprécie          80
Si je peux, avec ces textes, rien qu'une seule fois aider une seule personne pour quoi que ce soit, je serai heureux. N'hésite pas à montrer tes cassures, mon pote.
Commenter  J’apprécie          80
"La douleur, c'est très rassurant, ça n'arrive qu'aux vivants", disait Renaud.
Commenter  J’apprécie          70
Au moment où j'ai pris le pruneau dans la cheville, j'ai pensé à mes amis de Mogliano dans la lumière du coucher de soleil. Je me suis dit : "si je m'en sors, le rugby, c'est fini." Et cela me semblait alors la chose la plus insignifiante du monde. J'ai pensé : "Au moins, mon dernier match, c'était une victoire de malade." J'ai réussi mon dernier coup de pied, et mon père était dans les tribunes. En fait, même si je n'ai jamais pu rejouer, la boucle était bouclée.
Commenter  J’apprécie          60
Je fais ça pour tous les gens qui sont morts. Par respect à leur mémoire. Pour tous les gens qui ont été touchés pas loin de moi et pour leurs proches aussi. Je veux penser à eux sans honte. J'étais là, abîmé mais entier, et je n'ai pas lâché. Le respect, ça se mérite. Chaque goutte de sueur que je verse depuis des mois, chaque grimace de souffrance est ma façon de leur rendre hommage.
Commenter  J’apprécie          60
Les blessures invisibles sont létales. Plus insidieuses que celles qu'on étale. L'horreur, incrustée dans ces rues redevenues magnifiques. Aujourd'hui disparue, balayée au fil du vent, comme un pétale.
Commenter  J’apprécie          50
C'est facile de détester quand on ne connaît pas.

P.36
Commenter  J’apprécie          40
Je vois cet événement comme une épreuve physique, mais aussi idéologique et humaine.
Commenter  J’apprécie          30
Les gens avec qui je parle attendent que je proclame des trucs du genre « chaque seconde est un cadeau », « la vie est une bénédiction ». Comme si j’avais acquis le droit de balancer des banalités. Nan, mon gars, je dirai jamais des trucs aussi bidons. Déjà, la vie, c’est chaud. On fait ce qu’on peut. On est sûr de deux choses, un jour on est né, un jour on va mourir. Entre les deux, faut être solide.
Commenter  J’apprécie          20
L'indifférence, cela fait bien plus mal. C'est un poison insidieux qui affecte chaque compartiment de la vie. Je n'avais plus confiance en moi pour quoi que ce soit.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Aristide Barraud (33)Voir plus

Quiz Voir plus

Le chien

Comment s'appelle le plus grand chien du monde ?

Boo Boo
Giant Gorges
Patou
Lucky

5 questions
15 lecteurs ont répondu
Thèmes : chiensCréer un quiz sur cet auteur

{* *}